Indiscrétions de Cukor Georges
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 30
Langue Français

Extrait

IndiscrÈtions The Philadelphia story de George Cukor FICHE FILM Fiche technique
USA - 1940 - 1h52 N. & B.
RÈalisateur : George Cukor
ScÈnario : Donald Ogden Stewart dÕaprËs la piËce de Philip Barry
Musique : Frank Waxman
InterprËtes : Cary Grant (C. W. Dexter Haven) Katharine Hepburn (Tracy Lord) James Stewart (Macaulay OÕConnor) Ruth Hussey (Elisabeth Umbrie) John Howard (George Hidderidge) Roland Young (Oncle Willie)
L E
D O C U M E N T
quÕune lignÈe dÕaristocrates coincÈs. qui le fait jubiler plus que tout, cÕest l fantaisie ÈchevelÈe de leur langage entiËrement fondÈ sur le jeu. Tordantes inattendues, et implacables, le rÈpliques fusent avec une insolenc ahurie. Trois petits tours et puis sÕe vont. Pas question de sÕattarder, ni d forcer le trait : Cukor a trop de chevau de bataille pour en essouffler un seul. Il veut aussi parler des femmes, dont il es devenu le metteur en scËne fÈtiche, force dÕintuition et de respect. Katharin Hepburn trouve ici lÕun des plus bea rÙles fÈminins dont une actrice puiss rÍver. Au milieu de ses Èclats de rire matures et grinÁants, Cukor lui offre d grands moments dÕÈmotion suspendu o˘ les masques tombent, o˘ le dÈsir IÕamour et la douleur sÕexpriment ‡ lÕ brut. Ici rÈside le secret de la modernit de ce film incomparable, qui change d registre avec une souplesse excitante. Marine Landro TÈlÈrama n∞2396 - 13 DÈcembre 199
Le ´poison du box-officeª : les gazette mÈdisantes nÕont pas trouvÈ de surno plus aimable pour Katharine Hepburn. la fin des annÈes 30, la spirituelle rou quine collectionne les critiques acerbes dont ce billet du New York Times consti tue le dÈlicat fleuron : ´Jamais, d mÈmoire dÕhomme, on nÕa vu ‡ lÕÈc autant de convulsions, de tics et d papillonnements, de torsions de mains, de haussements de sourcils et le branle ments de menton!ª A trois reprises pourtant, elle a tentÈ de former un du comique avec Cary Grant. Peine perdue ni ses audaces de travestie hors la loi (Sylvia Scarlett, 1935), ni ses hila rantes tentatives de domptage de lÈo pard (LÔimpossible Monsieur bÈb 1938), ni ses perfidies de sÏur jalouse (Holiday, 1938) nÕont trouvÈ gr‚ce a yeux du public. ´Quand elle jouait, ell semblait lancer un dÈfi permanent au spectateurs. Ce nÕÈtait pas la modeª
dira plus tard George Cukor pour expli quer lÕinjuste mise en quarantaine d lÕactrice. En 1939, IÕheure de lÕexode a son Katharine Hepburn dÈcide de dÈbarras ser le plancher dÕHollywood. Elle rach te elle-mÍme son contrat aux studios d la RKO et sÕen va sur les route dÕAmÈrique pour jouer une piËce drÙl et raffinÈe de Philip Barry :IndiscrÈtions Le dramaturge lÕa Ècrite pour elle, enti rement sur mesure. Elle raconte les pÈri pÈties matrimoniales dÕune jeun femme de la haute sociÈtÈ dont le secondes noces sont troublÈes par so ex-mari, accompagnÈ dÕun journaliste sensation dÈlicieusement gauche EngoncÈe dans sa panoplie de parfait pimbÍche, IÕhÈroÔne cherche ‡ se dÈco seter pour Ítre enfin libre de ses mouve ments, dÕesprit comme de cÏur. Tou comme Katharine Hepburn, dÈcidÈe remodeler son imageÉ Les quatre cent quinze reprÈsentation thÈ‚trales font salle comble. Producteu ‡ la MGM et homme de go˚t, Joseph L Mankiewicz est lÕun des spectateurs l plus assidus. Il br˚le de voir cette piËc adaptÈe au cinÈma. mais son patron Louis B. Mayer, trouve le propos tro mondain, trop bavard. Tenace Mankiewicz dÈploie des trÈsors dÕimag nation pour avoir gain de cause. Il commence par enregistrer les rires d public, ÈlectrisÈ par les pitreries thÈ‚ trales de Katharine Hepburn, et fai entendre la bande au directeur des stu dios. Il sÕattelle ensuite lui-mÍme IÕÈcriture de quelques scËnes sans par le, pour aÈrer le texte de Philip Barry Ainsi lui doit-on, entre autres, IÕouvert re du film o˘ Katharine Hepburn et Car Grant jouent leur divorce en silence, ‡ l maniËre des burlesques du dÈbut d siËcle, se battant ‡ coups de club d golf et de gnons bien ÈcrasÈs. Mais surtout, Joseph L. Mankiewic obtient que la version cinÈmatogra phique dÕlndiscrÈtionssoit mise e scËne par George Cukor. Connu pour se
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
de tournerFemmes, un film sans homme), le cinÈaste est aussi renommÈ pour sa remarquable maÓtrise des scËnes dialoguÈes. Sous son regard, Katharine Hepburn explose. Physiquement dÕabord : dÈbarrassÈe de ses tics et de son maquillage p‚teux, lÕactrice affiche une maturitÈ sereine dans des scËnes de baignade dÕune grande sensualitÈ. Verbalement ensui-te : son art du double langage atteint un summum. DerriËre chacune de ses tirades, piquantes et incroyablement modernes, Katharine Hepburn dÈnonce la mascarade de la parole. QuÕelle demande inlassablement lÕorthographe du mot ´omeletteª, quÕelle minaude dans un parfait franÁais, ou quÕelle se laisse aller ‡ une logorrhÈe Èthylique, la riche hÈroÔne dÕlndiscrÈtionsne sait employer les mots que pour mieux rÈvÈ-ler ce quÕelle veut cacher. Pour obtenir cette sobriÈtÈ rÈvolution-naire, George Cukor rÈduit ses indica-tions ‡ un seul mot :less(´moinsª). Une excellente faÁon dÕobtenir plus et de remettre sa protÈgÈe sur les rails du cinÈma, juste avant un virage dÈcisif. Six mois plus tard, Katharine Hepburn rencontre Spencer TracyÉ Marine Landrot TÈlÈrama n∞2396 - 13 DÈcembre 1995
The Philadelphia storyrÈunit trois acteurs exceptionnels, un cinÈaste pres-tigieux - un de ceux que lÕon a coutume dÕappeler, avec Henri Langlois, un grand couturier de la mise en scËne - et un producteur qui devait devenir lui-mÍme un cinÈaste de tout premier plan, Joseph L. Mankiewicz en personne. Le futur rÈalisateur deLa comtesse aux pieds nusavait su rÈunir pour cette adaptation dÕune piËce ‡ succËs de Philip Barry tout ce qui se trouvait de mieux. Tout nÕÈtait pourtant pas aussi Èvident. Katharine Hepburn suscitait pas mal de
D O C U M E N T
hollywoodiens, et Ètait considÈrÈe, selon lÕexpression consacrÈe, comm ´box officeÕs poisonª. Elle avait heureu-sement pris la prÈcaution, en triomphant sur scËne dans la piËce, de signer un contrat prÈcisant quÕelle serait la vedet te de lÕadaptation faite pour le cinÈma et que ses deux partenaires seraient for-cÈment des acteurs de premier plan, ce quÕelle nÕobtint dÕailleurs pas. Ceux d elle rÍvait sans doute -Clark Gable, Spencer Tracy ?- nÕÈtaient pas libres e elle dut se contenter de Cary Grant (avec qui elle avait dÈj‡ beaucoup tournÈ, et rÈcemment encore, sous la direction de George Cukor, dans une autre adapta-tion dÕune piËce de Philip Barry ´Vacancesª) et de James Stewart, qui Ètaient alors loin dÕavoir lÕimportan quÕils ont acquise depuis. Le trio fonctionne dans le charme et la bonne humeur. Qui, mieux que miss Hepburn aurait pu Ítre lÕimpossibl richissime Tracy Lord, qui nÕa div dÕun mari infiniment sÈduisant -Grant - que pour mieux le rÈÈpou sous les yeux dÕun gentil photogra timide - James Stewart -, qui, le te dÕune nuit agitÈe, aura cru pouvoir f sa conquÍte.The Philadelphia sto en cinquante ans, a eu, trËs largeme le temps de se faire une place de ch parmi les chefs dÕÏuvre de la comÈ amÈricaine. Nous prendrons de heures de pur plaisir pour le revoir. Dominique Rabour Critique ‡ LÕEvÈnement du J Pariscope - 4 Novembre 19
Le rÈalisateur
Les films de Cukor, ne cesse-t-il dÕaffi mer, ont ÈtÈ tournÈs ‡ lÕintÈrieur d ´systËmeª. Je ne suis pas un auteur, conclut-il. SÕil ne sÕest jamais intÈres au scÈnario, il nÕen a pas moins donn sa marque aux films quÕil signait et n metteur en scËne hollywoodien nÕe aussi facile ‡ caractÈriser. Cukor, on lÕa Ècrit cent fois, est dÕab un portraitiste de la femme. LÕun de se meilleurs films ne sÕintitule-t-il pas ju tementWomen? Il envisage surtou cette femme, la femme dans ses rap ports avec son milieu (le cinÈma dans star is born, le racisme dansBhowani junction) et face aux tabous. SÕÈtonn ra-t-on dans ces conditions quÕil ait dir gÈ presque toutes les grandes actrices : Constance Bennett, Jean Harlow (Le
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
girlsen sont les sommets. Moins ‡ lÕaise dans le drame policier (Gaslight) ou le film politique (Keeper of the flame), encore quÕil ait donnÈ dans ces genres des Ïuvres intÈressantes, il se dÈchaÓne dans la comÈdie, se moquant sans satire excessive des mÏurs amÈri-caines et se faisant le chantre du monde du spectacle, cet univers ‡ double facet-te quÕil Èvoque si bien dans un western qui nÕa plus rien du western, le ravissant Heller in pink tights. La comÈdie musicale lui doit ses derniers feux, du MilliardaireMy fair lady. Bien s˚r, il y a eu des faux pas, dÕaffreux mÈlodrames (Edward, my son), des films manquÈs (The blue bird), des comÈdies insipides. Cukor nÕest peut-Ítre pas un grand cinÈaste, mais il est de ces marchands de rÍve auxquels on demande lÕillusion et lÕivresse. Jean Tulard
D O C U M E N T
Filmograp
Grumpy (co-rÈalisation a Virtuous sin, The Royal fami Tarnished lady Girls about to One hour with co-rÈalisateur Er What price Hol A Bill of divorc HÈritage Rockabye Our betters Dinner at eight Les invitÈs de hu Little women Les quatre filles The personal experiences David Copperfi Sylvia Scarlett RomÈo et Juli Camille Le Roman de M Holiday Vacances Zaza The women Femmes Susan and Go Suzanne et ses i The Philadel IndiscrÈtions A womanÕs fa Il Ètait une fois Two-faced wo La femme aux d Her cardboard Keeper of the f La flamme sacrÈ Gaslight Hantise Winged victor Desire me La femme de lÕ A double life Othello Edward my so Edouard mon fils
Adam's rib Madame porte la A life of her own Ma vie ‡ moi Born yesterday Comment I'esprit The marrying ki Je retourne chez The model and Pat and Mike Mademoiselle Ga The Actress It should happe Une femme qui s' A star is born Une Ètoile est nÈe Bhowani juncti La croisÈe des de The girls Les girls Wild is the win Car sauvage est l Heller in pink ti La Diablesse en c Let's make love Le milliardaire Song without e Le bal des adieux (film de Charles Vi The Chapman re Les liaisons coupa Something got t (inachevÈ) My fair lady Justine Travels with my Voyages avec ma The blue bird LÕoiseau bleu Rich and famou Riches et cÈlËbres
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents