Les Affranchis - Goodfellas de Martin Scorsese
4 pages
Français

Les Affranchis - Goodfellas de Martin Scorsese

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Informations

Publié par
Publié le 08 décembre 2011
Nombre de lectures 72
Langue Français

Extrait

Les Affranchis Goodfellas FICHE FILM
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
adulte. ~ combien inquiÈtants, ce Jimm Òle gentlemanÒ (De Niro), affable gÈnÈreux qui, soudain, sÕavËre dÕune v lence inouÔe, ou ce Tommy (Joe Pesci) tueur rigolard, hypernerveux, susceptibl comme seuls savent lÕÍtre les imbÈcile qui dÈgaine et qui tire sans rÈflÈchir, f˚t ce sur le serveur du restaurant. Le gran talent de Scorsese est de ne jamais Ítr didactique. Le sang et la violence sÕimposent don avant mÍme le dÈbut de lÕhistoire. U Sergio Leone, un Peckinpah ou un Bria De Palma e˚t-il tournÈ cela que beau coup eussent hurlÈ ‡ la gratuitÈ et lÕoutrance. Mais aussitÙt un carton surg sur lÕÈcran : ´This is a true storyª. Il y un certain temps que Scorsese tournai autour de la mafia, ‡ laquelle son cousi Coppola a octroyÈ le traitement que lÕo sait. La dÈcouverte du livre de Nichola Pileggi, qui raconte lÕhistoire vraie d Henry Hill, lui a forcÈment causÈ un choc ce pourrait Ítre la suite deMea streets, o˘ de jeunesvitellonide Littl Italy tentaient en vain de se faire accep ter dans la mafia. ´JÕavais toujours voul Ítre gangsterª, sÕÈcrie Henry Hill. Et so itinÈraire commence comme celui d Harvey Keitel, profitant dÕun vague cous nage avec un mafioso redoutable et res pectable de son quartier de Brownsville il entre dans la Famille. LittÈralement, il y a chez lui un cÙt Lacombe Lucien: voir cette scËne o˘ les mafiosi, pour Èviter que le pËre d Henry ne reÁoive ses (mauvais) bulletin scolaires, assaisonnent rudement le fac teur Èbahi. La famille est le ciment du crime organi sÈ: entre un racket, une sanglante reprÈ saille et le massacre dÕun mauvai payeur, ces braves jeunes gens passen leur temps ‡ sÕembrasser, ‡ sÕÈtrein (parfois comme Judas !). Il nÕy a pas d contradiction apparente entre leu dÈgoulinante sentimentalitÈ et leur impi toyable fÈrocitÈ. CÕest au cours dÕune s rÈe touchante chez une grand-mËre qu lÕun dÕentre eux se procure le couteau cuisine citÈ plus haut, et lÕaiguise a
reusement... Quant aux femmesÉ Normal que Henry batte Karen aussi normalement que Jake La Motta la sienne dansRaging Bull. Normal quÕil la trompe ÈhontÈmen Normal que, la fureur passÈe, celle-ci, se sachant la plus forte ‡ cause de la reli-gion et des enfants, ferme les yeux et reste plus asservie que jamais. Tout ceci se dÈroule peut-Ítre au long des annÈes soixante-dix (ponctuÈes, selon lÕusag scorsesien, de nombreux tubes musicaux de lÕÈpoque), mais la Sicile nÕest jam loin. Le silence soumis de lÕÈpouse e tellement Èvident : Karen ignore tout avant son mariage des activitÈs de Henry. Mise ´au parfumª, elle fera comme si de rien nÕÈtait. LÕaliÈnati ordinaire. Le go˚t du luxe, f˚t-il du plus inf‚me mauvais go˚t, fera le reste. Famille dans la famille, famille par excel-lence, la mafia reproduit ‡ son Èchelle le rite tribal de lÕinitiation ; ici, cÕest la p miËre arrestation de Henry qui lui vaut ovations et triomphe, dans un torrent de larmes. MontÈe en grade dans la hiÈrar-chie, rÈussite dÕun hold-up, et ce sont d nouveaux assauts de fÈlicitations lar-moyantes et dÕembrassades. Tableau ÒpittoresqueÓ qui nÕempÍche p Scorsese de situer la mafia dans la sociÈtÈ, illustrant la thËse fameuse (voir Oublier Palerme) selon laquelle le crime organisÈ est non seulement tolÈrÈ mais souhaitÈ par un systËme Ècono-mique auquel il est indispensable (et pas seulement ‡ cause de la corruption de la police). Une osmose ! Les gangsters agissent donc au grand jour, socialement reconnus, voire admirÈs, y compris en prison. Ils sont les rÈgulateurs naturels du grand capitalisme sauvage. GÈrard Lenne La revue du CinÈma n∞463 - Sept. 1990
Les Affranchis, inspirÈ de la biographie dÕun personnage authentique suit ave une remarquable fidÈlitÈ la trame dÕu best-seller de Nicholas Pileggi consacrÈ
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
dÈroule des annÈes cinquante aux annÈes quatre-vingt. Certaines des sÈquences les plus ´cinÈmatogra-phiquesª du film de Scorsese trouvent leur source directe dans les tÈmoignages recueillis par Pilaggi, dÕailleurs co-auteur du scÈnario : le kidnapping du facteur, les accËs de violence meurtriËre de Tommy (Joe Pesci) envers un caÔd de la mafia ou un jeune serveur, la scËne de jalousie de Karen au revolver, ou encore la filature obsessionnelle de Henry par un hÈlicoptËre de la brigade des stupÈ-fiants, autant de moments forts du livre impeccablement restituÈs. LÕadaptation au cinÈma dÕun rÈcit ´vÈri-diqueª pose plusieurs problËmes. La fic-tion cinÈmatographique, pour restituer lÕimpact dÕun ÈvÈnement donnÈ comme rÈel, est condamnÈe ‡ tricher. RÈsultat, soit elle banalise le rÈel en lÕassujettis-sant ‡ un langage filmique existant (ici les thËmes classiques du film de gang-ster), soit elle le transfigure (pour engen-drer une Èmotion esthÈtique qui se sub-stitue ‡ la perception de la rÈalitÈ).Les Affranchisjoue simultanÈment sur ces deux tableaux, avec une telle adresse que le spectateur reste partagÈ entre le sentiment Ènervant dÕavoir ÈtÈ ÒblousÈÓ et IÕadmiration envers celui qui a si bien su orchestrer la supercherie : Martin Scorsese. Une des contradictions les plus passion-nantes du cinÈma de Scorsese est issue de ce tiraillement entre rÈalitÈ et fiction : dÕun cÙtÈ, il reste le documentariste, ex-monteur deWoodstockrÈalisateur de home-movies autobiographiques (American BoyetItalianamerican) et du dernier concert de The Band (The latz waltz) ; de lÕautre, il est le metteur en scËne nÈo-hollywoodien, cinÈphile et rÈfÈrentiel, ludique et formaliste, de Bertha Boxcar,Alice nÕest plus ic,i New York, New YorketLa couleur de lÕargen.tles deux, des films Entre Èminemment personnels o˘ se mÍlent une vision trËs ´vÈcueª du milieu italien new-yorkais, un onirisme hallucinÈ et un
D O C U M E N T
l'Èclatement formel. Cette filiËre, inaugu rÈe parMean Streets, sÕest poursuivi avec des films commeTaxi Driver After hoursouRaging Bull. Les Affranchisressemble ‡ une fusion et mÍme ‡ une profusion des trois ten dances mÈlangÈes, portÈes chacune son point de perfection. Sa chronologie prÈcise (dates, heures) sa reconstitution hyperrÈaliste, quasi maniaque, sa peinture ethnique (Henr est mi-irlandais, mi-sicilien, et se conver tit au judaÔsme pour Èpouser Karen) e son parti pris de dÈcors naturels lÕapp rentent ‡ la veine ´documentaireª (s propre mËre joue le rÙle de la mËre d Tommy). La conduite du rÈcit le place dans l lignÈe traditionnelle du film de gangste dans toutes ses variantes (ascension e chute dÕun caÔd, film de hold-up, film d prison, film de couple en cavale, voir pseudo-documentaire policier ‡ la maniË re des 20th Century-Fox dÕaprËs guerre avec juste ce quÕil faut dÕhumour noir dÕironie pour le rÈactualiser. La virtuositÈ formelle, enfin, introduit u tel dÈcalage avec le naturalisme de lieux que le film ne se dÈpartit jamais d cette sensation de rÍve ÈveillÈ, de tour billon cauchemardesque qui caractÈris la voie la plus ´personnelleª du cinÈaste. La derniËre journÈe de Henry avant so arrestation, avec son double leitmoti obsessionnel (IÕhÈlicoptËre et la prÈpar tion dÕune sauce tomate), est ‡ cet Ègar un tour de force quÕon nÕest pas pr dÕoublier. Devant cette profusion,Les Affranchi donne tout dÕabord une impression d saturation. A la fois trop long et tro rapide, cÕest un film ´trop pleinª. LÕerr ce deTaxi driver, les passages de blue deRaging BullnÕy ont mÍme pas dro de citÈ. Tout juste se repose-t-o quelques secondes de temps en temps pour un arrÍt sur image permettant ‡ l voix off dÕinsÈrer un commentaire s lÕaction. Jamais peut-Ítre la mise en scËne d Scorsese nÕaura ÈtÈ aussi Èblouissant
de bout en bout. Pas une sÈquence qui ne contienne une trouvaille dans le jeu des comÈdiens (Joe Pesci invente une nou-velle maniËre de dire ´fuckª, Lorraine Bracco change de coiffure), une idÈe sÈduisante de montage (un raccord com-prime le temps, un autre le dilate), un morceau de bravoure de la camÈra (tra-velling avant sur le visage poupin ÈgarÈ de Ray Liotta, fabuleux plans-sÈquences en camÈra portÈe dans un restaurant ou une boÓte de nuit, mouvement de grue isolant ou poursuivant un personnage), une transition spectaculaire du son (IÕÈtourdissant montage de musique dÕÈpoque, ‡ lÕexclusion de toute aut partition, renforce ‡ la fois lÕaspect doc mentaire et la stylisation ÒchorÈgra phiqueÓ du filmÉ Ouf ! Quand le specta-teur est-il censÈ respirer ? MÍme les scories et les langueurs deLa derniËre tentation du Christcontri-buaient ‡ rendre le film dÕautant plu attachant, ou provocant, cÕest selon.Les Affranchisa lÕarrogance des Ïuvre trop s˚res dÕelles. Mais cela mÍm contribue ‡ sa rÈussite. Le film est ‡ lÕimage de son protagoniste, Henry Hil incarnÈ de faÁon prodigieuse par Ray Liotta (De Niro, tÍte dÕaffiche, est i rÈduit au second couteau, mais tous les comÈdiens sont excellents). PressÈ, enthousiaste, candide devant le plaisir comme lÕhorreur, infantile et donc ‡ l fois invulnÈrable et immature, Henry imprime au film sa personnalitÈ. Scorsese subordonne chacun de ses films ‡ une figure unique. Il nÕest pa (comme le fut ‡ sa grande Èpoque Altman, par exemple) un peintre de la communautÈ mais exclusivement de lÕindividu. Un hÈros dont les aspiration nÈes de quelque nÈvrose ou traumatisme mal dÈfini, dÈterminent le mouvement du film. L‡ un Messie, ici un gangster. Un fulgurant prÈ-gÈnÈrique annonce la couleur : les trois complices, filant sur une route nocturne et granuleuse, Henry au volant, sont interrompus par des bruits venant du coffre. Une fois ouvert, celui-ci rÈvËle son contenu, un corps
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
ensanglantÈ, que Tommy achËve avec un couteau de cuisine et Jimmy (De Niro) en vidant son chargeur. Travelling avant sur le visage impassible de Henry, arrÍt sur image, voix off : dÕaussi loin qu'il sÕen souvienne, il a toujours voulu Ítre un gangster. EnfoncÈ avec simplicitÈ et effi-cacitÈ le point de dÈpart du film donne le ton sans dÈtour: banalisation cauchemar-desque de la violence, rÍve amÈricain dÈvoyÈ, destin individuel prenant ses intoxications pour la normalitÈ. LÕaffranchi, lewise guy, cÕest celui qui a compris comment fonctionne le ÒsystË-meÓ. Celui qui a rÈussi ‡ devenir Òquel-quÕunÓ, et que ronge la hantise de rede-venir ÒpersonneÓ. Avec une maÓtrise confondante, le film Èpouse le caractËre de son personnage principal, dÈfauts et qualitÈs comprises, et il en rÈsulte une Ètrange osmose : sujet et mise en scËne se cannibalisent mutuellement, en un chassÈ-croisÈ tour ‡ tour irritant et rÈjouissant, riche et Ènigmatique, fasci-nant et inquiÈtant. ´CÕest le livre que jÕattendais depuis des annÈesª, aurait lancÈ Martin Scorsese ‡ Pileggi aprËs la lecture deWisequy. Devant la camÈra, lewisequy, cÕest Henry Hill, et derriËre cÕest Scorsese.
Yann Tobin Positif n∞356 - Oct. 1990
Entretien avec le rÈalisateur
QuÕest ce qui vous a attirÈ dans le sujet desAffranchis?
Ce qui mÕintÈressait dans le livre de Nicholas Pileggi, cÕest quÕ‡ travers Henry Hill, ce personnage qui se rÈjouit de la vie et profite de ses distractions, vous obtenez une vision parfaitement
D O C U M E N T
aspects excitants et plaisants, jusquÕ ce que vous preniez conscience, comm le dit Joe Pesci dans le film, de ce qu la plupart de ces gangsters entrent u beau jour dans un rythme cyclique : il s passe huit ou neuf ans avant qu quelque chose nÕarrive, ils vont alors e prison et en sortent au bout dÕun certai temps, ils retournent en prison et en sor tent ‡ nouveau, cÕest comme des port tournantes. Ou bien ils se font tuer. J me suis intÈressÈ ‡ la vie au jour le jou des ÒsoldatsÓ, des fantassins du crim organisÈ. CÕest ce qui mÕimportait, plu que de refaire un film que jÕador commeLÕEnnemi publicde Willia Wellman qui, soit dit en passant, a e une influence considÈrable sur moi notamment ‡ propos de la musique. Il nÕy avait pas de partition musicale, mai de la musique prÈexistante, de source des disques, des orchestres, la musiqu des boÓtes de nuit. JÕai ÈtÈ frappÈ p des films commeLÕEnnemi publi Little Caesarde Mervyn LeRoy - mÍm si ce nÕest pas un de mes films prÈfÈrÈ La Chute dÕun caÔdde Budd Boettiche ouScarfacede Howard Hawks, qu vous avez pu voir en France bien avan que ma gÈnÈration ne puisse le faire au Etats-Unis car les droits en avaient long temps ÈtÈ bloquÈs si bien que je nÕai p le dÈcouvrir quÕau moment deTaxi Driveren 1975. Et puis il y a eu le deuxParrainde Coppola qui portent su la consolidation du pouvoir absolu e sont en un sens trËs proches deL Prise de pouvoir par Louis XIVd Rossellini, un trËs beau film historiqu o˘ vous voyez concrËtement lÕexercic du pouvoir dans une sÈquence dÈrisoire lorsquÕon apporte la nourriture ‡ la tabl et quÕun personnage dit ‡ Louis XIV: ´J conseillerais ‡ Sa MajestÈ de ne pa manger de porcª. Dans le quartier italo-amÈricain du sud est de Manhattan o˘ jÕai grandi, jÕai le tÈmoin, comme tout Italo-AmÈricain de la prÈsence du crime organisÈ, jÕe trËs tÙt, dÈs lÕ‚ge de neuf ans, conscient. Imaginez des nazis qui, d
un pays occupÈ, ne portent pas lÕunifo me : vous avez huit ou neuf ans, certain dÕentre eux sont trËs gentils, notamme avec les enfants, et vous ne pouvez pa faire la diffÈrence parce quÕils ne po tent pas d'uniforme. CÕest la mÍm chose : vous Èprouvez de bons senti ments ‡ lÕÈgard de gens trËs mÈchant AprËs lÕÈcole, lorsque je buvais un Coc Cola dans un magasin de bonbons, il Ètaient trËs gentils : ÒCes enfants son bien ! Tu veux un autre coca, une crËm glacÈe?Ò, ou : ÒRegarde, ta mËre revien de lÕÈpicerie avec des paquets plein l bras, si tu allais lÕaider ?Ò Ils nous trai taient comme sÕils faisaient partie d notre famille, certains Ètaient trË drÙles, trËs agrÈables ‡ vivre, faisaien des tas de blagues, et plus tard j'appre nais de sales histoires sur eux, qu'il frappaient les gens, etc. Les plus puis sants n'Ètaient pas ceux qui portaien des cravates Ènormes, des feutres e des vestes recherchÈes, mais les plu silencieux et les plus calmes. Et les plu mÈchants Ètaient ceux qui me disaien d'aller aider ma mËre. On pouvait res sentir leur prÈsence quand ils passaient parce qu'ils marchaient, ils bougeaien diffÈremment. Ils saluaient le prÍtr d'un coup de chapeau, mais le prÍtr savait. Pour nous, les enfants, en dehor de la famille il y avait deux sortes d'au toritÈ : le prÍtre qui Ètait habillÈ diffÈ remment, et ces gens-l‡, calmes mai dont j'allais dÈcouvrir qu'ils Ètaient dan gereux. C'est fascinant de voir commen les gens peuvent s'emparer du pouvoir Bien s˚r, dans la sous-culture italo-amÈ ricaine aux Etats-Unis, il y a seulemen un petit pourcentage de ces gens-l‡ Nicholas Pileggi expliquait ‡ Venise qu sur dix-huit ‡ vingt millions d'ltalo AmÈricains, quatre mille seulement son fichÈs par le FBI. Mais on fait des film sur eux. Leur maniËre de vivre est fasci nante, surtout dans ses rapports avec l rÍve amÈricain. Le crime est une form
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
ricain pour lequel tout est possible. (...) (Propos enregistrÈs ‡ Paris le 10 sep-tembre 1990 et traduits de lÕamÈricain.) Hubert Niogret Positif n∞356 - Octobre 1990
Filmographie
Bertha Boxar Mean streets Alice nÕest plus ici Taxi Driver New York New York La derniËre valse Raging Bull La valse des pantins After Hours La couleur de lÕargent La derniËre tentation du Christ New York stories Les Affranchis Les nerfs ‡ vif Le temps de lÕinnocence Casino Kundun
1972 1973 1975 1975 1977 1978 1980 1983 1986 1986 1988 1989 1990 1991 1993 1995 1997
Documents disponibles au France
Positif n∞356 - Octobre 1990 La revue du cinÈma n∞463 - Sept. 1990
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents