Monsieur Arkadin / Dossier Secret de Welles Orson
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Monsieur Arkadin/Dossier Secret Confidential report de Orson Welles FICHE FILM Fiche technique
Espagne/France - 1954/55 - 1h39
RÈalisation & scÈnario : Orson Welles
Image : Jean Bourgoin
Musique : Paul Misraki
InterprËtes : Orson Welles (Arkadin) Paola Mori (Raina Arkadin) Robert Arden (Van Stratten) Akim Tamiroff (Jacob Zouk) Michael Redgrade (Trebitsch) Peter Van Eyck (Tadeus) GrÈgoire Aslan (Bracco) Suzanne Flon (Baronne Nagel) Katina Paxinou (Sophie Radzineicky)
RÈsumÈ Ouverture du film : une voix conte que jadisavec sa fille, notamment lors dÕun bal mas-un roi demanda ‡ un poËte : ÒDe tout cequÈ, il a ÈtÈ chargÈ par celui-ci, dont la for-que je possËde, que puis-je te donner ?Ó Ettune a commencÈ en 1927, dÕenquÍter sur le poËte de rÈpondre : ÒTout, sauf tonson passÈ. Van Stratten retrouve les com-secret.Ó Un avion vide dans le ciel. Vanpagnons de jeunesse de Gregory Arkadin, Stratten raconte comment, ayant frÈquentÈmais ceux-ci sont assassinÈs. Van Stratten lÕentourage du richissime Arkadin et flirtÈcomprend quÕil est ‡ son tour condamnÈ. Il
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rejoint la fille dÕArkadin, suivi par ce der-nier, et prie Raina de dire ‡ son pËre quÕil lui a rÈvÈlÈ le fameux secret du passÈ dÕArkadin. Celui-ci se jette alors ‡ la mer du haut de son appareil
Critique
Sommet de lÕÏuvre de Welles, ce film est ‡ voir surtout pour le bal masquÈ o˘ Arkadin conte lÕhistoire du scorpion et de la grenouille. CÕest encore une fois un film-enquÍte, mais plus baroque que Citizen Kane, fondÈ sur la faille dÕun potentat (ici lÕamour dÕArkadin pour sa fille). Jean Tulard
Guide des films
(É)Monsieur Arkadin, film admirable qu'il n'Ètait pas utile de flanquer d'un sous-titre,Dossier secretcommence mal et mÍme trÈs mal, un peu comme un thriller de sÈrie Z. Tout paraÓt minable et crasseux : les dÈcors, les costumes, la photo gris‚tre et jamais un jeune pre-mier (Robert Arden) ne nous fut d'em-blÈe aussi antipathique. Orson Welles, lui-mÍme, tellement attendu, arrive et nous dÈÁoit ‡ son tour. Lui, d'ordinaire si habile ‡ se Òfaire une tÍteÓ, ‡ composer un personnage, semble avoir ratÈ son maquillage : comment trouver presti-gieux ce Gregory Arkadin dont la per-ruque se dÈcolle et qui ressemble ‡ un PÈre NoÎl ou, plus prÈcisÈment, ‡ un Neptune de patronage ? (Welles fut si conscient de cette ressemblance - vou-lue au dÈpart, ou non - avec le dieu de la mer qu'un personnage de l'intrigue le compare ‡ Neptune dans le dialogue du film.) Et puis le charme opËre, nous acceptons le dÈnuement de l'entreprise et entrons enfin dans le jeu. Gregory Arkadin, orgueilleux comme Charles Foster Kane, cynique comme le troisiËme homme, fier
comme Georgo Minnafer Amberson, est bien un personnage wellesien. La route qui l'a conduit ‡ la fortune est jonchÈe de cadavres encore tiËdes. Mais M. Arkadin a une fille, Raina, qu'il chÈrit et souffre de voir courtiser par des indivi-dus douteux. Le dernier en date, Van Stratten (Robert Arden), est un jeune trafiquant, quelque peu maÓtre chanteur. Arkadin ayant pris ses renseignements s'aperÁoit que Van Stratten ne courtise sa fille que dans le but d'en apprendre plus long sur lui et de le faire chanter. Feignant d'avoir perdu la mÈmoire de son passÈ ÒancienÓ, Arkadin charge alors Van Stratten de mener une enquÍ-te et de reconstituer son fabuleux itinÈ-raire ; le vieux milliardaire profite de l'opÈration itinÈrante pour assassiner tous les complices et tÈmoins de son tumultueux passÈ, au fur et ‡ mesure qu'ils sont retrouvÈs par Van Stratten. Quand il ne reste plus ‡ supprimer que Van Stratten lui-mÍme, celui-ci accule Arkadin au suicide en lui faisant croire qu'il vient de mettre Raina, sa fille, au courant de ce qu'a ÈtÈ la vie de son pÈre. Van Stratten ne gagnera que d'avoir la vie sauve car Raina, qui le mÈprise et ne veut plus de lui, part avec un jeune aristocrate anglais qui atten-dait son heure. Tout au long du film, nous suivons Van Stratten dans son enquÍte qui le mËne dans toutes les villes du monde : Mexico, Munich, Vienne, Paris, Madrid. Les personnages sont plaquÈs contre Ies murs d'appartements rÈels et la camÈra d'Orson Welles, naguËre si mobile, doit calmer sa fiËvre et les filmer en contre-plongÈes, ÈcrasÈs par des plafonds ceux-l‡ inÈvitables. Une fÍte espagnole o˘ les invitÈs dissimulent leur visage derriËre des masques ‡ la Goya nous donne la nostalgie d'un temps qui ne reviendra plus : celui o˘ la puissante R.K.O. donnait carte blanche ‡ un jeune homme de vingt-cinq ans pour rÈaliser comme il l'entendait son premier film, Citizen Kane. La libertÈ fut perdue bru-talement, puis patiemment reconquise ‡
force de volontÈ, mais, Ies ÒmoyensÓ d'aujourd'hui ne sont pas mÍme ceux d'un petit western hollywoodien. Orson Welles aborde ‡ son tour le cinÈma Òbouts de ficelleÓ, celui des cinÈastes maudits. Qu'importe alors la facture et si les idÈes priment l'exÈcution, admi-rons les idÈes puisqu'elles sont effecti-vement admirables ! Orson Welles, toute sa vie, sera influencÈ par Shakespeare qu'il dÈclamait tout enfant. Il a, comme personne, le don de survoler une action, une situation et d'Ècrire sur le thËme de la solitude des grands des dialogues cosmopolites, philosophiques et moraux o˘ chaque phrase met en cause le monde entier et o˘ se diluent jusqu'aux notions de temps et d'espace. (Orson Welles est la seule personnalitÈ dont on n'annonce pas les voyages ; on entend couramment : Welles Ètait ‡ New York avant hier - hier soir, je dinais avec lui ‡ Venise - moi, j'ai rendez-vous avec ]ui aprÈs-demain ‡ Lisbonne.) A un certain moment, de la terrasse d'un hÙtel mexicain, le hÈros Van Stratten parle au tÈlÈphone avec Arkadin qu'il croit en Europe ; la conversation se ter-mine par un Ènorme Èclat de rire du mil-liardaire ; Van Stratten raccroche le rÈcepteur, le rire Ènorme continue ‡ se faire entendre : Arkadin Ètait l‡, ‡ Mexico, dans Ie mÍme hÙtel que Van Stratten. Orson Welles Ètait un cinÈaste de l'ambiguÔtÈ, le voil‡ ‡ prÈsent cinÈas-te de l'ubiquitÈ ! Il faudrait pouvoir opposer, dans une Ètude particuliËre, les cinÈastes sÈden-taires aux cinÈastes voyageurs. Les pre-miers filment des histoires et ne par-viennent que trÈs difficilement ‡ passer, vers la fin de leur carriËre, des idÈes particuliËres aux idÈes gÈnÈrale, tandis que les seconds, insensiblement, par-viennent ‡ filmer le monde. De par leur condition sociale qui les maintient sÈdentaires, les hommes qui exercent le mÈtier de critique sont gÈnÈralement insensibles aux plus fortes beautÈs des films de Renoir, Rossellini, Hitchcock, Welles, parce que ce sont des idÈes
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dÕhommes itinÈrants, d'ÈmigrÈs, d'obser-vateurs internationaux. Dans les meilleurs films de notre Èpoque, il y a toujours une scËne d'aÈroport ; la plus belle est dÈsormais celle de Confidential Report, lorsque, I'avion Ètant complet, M. Arkadin, en hurlant dans le hall d'embarquement, offre 10 000 dollars au voyageur qui lui cËdera son billet, magnifique variante, ‡ l'Èpoque atomique, du fameux appel de Richard III : ÒMon royaume pour un che-val !Ó. Oui, c'est bien un souffle shakespearien qui traverse la moindre sÈquence filmÈe par cet homme Ètonnant qu'AndrÈ Bazin surnommait Òun homme de la Renaissance dans le XXË siËcleÓ. Plus ou moins bÈnÈvolement, les meilleurs amis d'Orson Welles lui ont prÍtÈ leur concours et ils n'ont pas eu tort car jamais MichÊl Redgrave, Akim Tamiroff, Suzanne Flon, Katina Paxinou, O'Brady, Misha Auer, Peter van Eyck et Patricia Medina ne furent meilleurs que dans les brËves mais fulgurantes sil-houettes que le gÈnial cinÈaste a tra-cÈes pour eux, silhouettes apeurÈes et traquÈes d'aventuriers qui, dans une heure, ont rendez-vous avec la mort.. Dans ce beau film, on retrouve, derriËre chaque image, le souffle d'Orson Welles, son grain de folie et son grain de gÈnie, sa puissance, son Èclatante santÈ et sa corpulente poÈsie. Il n'est pas de scËne qui ne repose sur une idÈe neuve ou rare. Le film sera jugÈ dÈrou-tant peut-Ítre mais combien excitant, stimulant, enrichissant, on aimerait en parler pendant des heures tant il est plein de ce que nous aimons trouver dans un film : Iyrisme et invention. FranÁois Truffaut Les films de ma vie
(É) Cette histoire nÕest (É) pas rocam-bolesque mais plus exactement merveilleuse, dÕun merveilleux dÕautant plus rare quÕil se passe des recours pro-pres ‡ la fÈerie moderne : lÕexotisme et
lascience-fiction.MÍme ‡ laisser le symbole et ne considÈrer que lÕaventure, elle illustre, on ne peut plus brillam-ment, un genre, qui depuis Jules Verne et lesFantomasnÕa cessÈ de se dÈgrader, sÕil ne sÕintellectualisait outre mesure. Elle crÈe, chose quasi impossi-ble aujourdÕhui, un romanesque qui nÕest ni dÕanticipation, ni de dÈpaysement. En un siËcle o˘ le reportage et les mÈmoires de toutes sortes nous ont rendu plus exigeants sur la vÈritÈ du dÈtail, nous dÈcouvrons sous un jour Ètranger notre Europe familiËre, et, pourtant nous la reconnaissons. Ce conte irrÈaliste sonne mÍme plus vrai que maints rÈcits dont on a voulu sauve-garder avec soin la vraisemblance. Welles, sÕil nÈglige maintes justifica-tions, ailleurs pesamment recherchÈes ne ruse pas avec cette vÈritÈ dont la reconstitution cinÈmatographique se montre la plus friande. Ce film ´fait pau-vreª a-t-on dit, il nÕa pas exigÈ de co˚-teux dÈcors et tous les adjuvants tech-niques dont la prÈsence ne se rÈvËle quÕaux spÈcialistes. Le profane trou-verait au contraire, quÕil est trËs riche, plus quÕaucun film europÈen ou amÈri-cain sorti cette annÈe et il a raison. QuÕa de prodigieux le milliardaire Arkadin pour lÕhomme de la rue que nous sommes tous en quelque maniËre ? Sa richesse est faite moins de possession que dÕun pouvoir, moderne entre tous : celui de se dÈplacer, dÕÍtre prÈsent quasi en mÍme temps en chaque partie du globe. La vie de voyages, de palaces y apparaÓt dorÈe dÕun prestige que le luxe sÈdentaire a perdu. Welles a pris soin, la plupart du temps de mener son Èquipe sur les lieux mÍmes o˘ est cen-sÈe se dÈrouler lÕaction et la prÈcaution est payante. Les acteurs, tous excel-lents, crÈent des ´compositionsª mais jouent plus encore sur leur caractËre physique, voire ethnique. Le pouvoir de lÕargent est peint avec une prÈcision que seul nÕe˚t pas enviÈe Balzac. Tous ces ÈlÈments vrais composent un monde exceptionnel, mais auquel nous croyons
dÕautant mieux quÕil est prÈsentÈ comme exception. Et puis, il y a le style, ce ton, cette magie inimitable qui nous galvanise dËs les premiers accords de la musique de Misraki. Les contre-plongÈes, les objec-tifs ‡ courte focale, ces premiers plans monstrueux ne seraient-ils quÕune mar-que de fabrique, Ècrasant dÕailleurs par leur excellence toutes les contrefaÁons quÕon a pu faire ? Jamais ces dÈforma-tions, ce dÈlire nÕont ÈtÈ au contraire si bien en place, ‡ tel point justifiÈs. Cette vÈritÈ qui sÕeffrite dans les mains de lÕenquÍteur, mais aux poussiËres mortelles, ces bribes dÕun passÈ qui croulent comme un ch‚teau de sable ne pouvaient Ítre affrontÈes de plein fouet, voulaient quÕon en soulign‚t ‡ la fois le poids Ècrasant et lÕinconsistance. Welles use en propriÈtaire, en inven-teur, dÕune mÈcanique dont nul, ‡ part lui, nÕa bien compris lÕagencement. PrÙnÈ jadis, ‡ juste titre, pour son emploi du plan fixe, il se plaÓt depuisLa Dame de ShanghaÔet surtoutOthello ‡ morceler ‡ lÕextrÍme son dÈcoupage, sans choquer notre exigence moderne du continu. AndrÈ Bazin faisait observer que sa figure favorite Ètait la litote, le point fort de la scËne restant ‡ lÕarriËre-plan devant lÕappareil impassible. Ici, il multiplie les angles mais ces cabrioles ne sont pas pour autant des approches La camÈra semble Ítre prise du mÍme malaise que les personnages qui tournoient, titubent. Je pense ‡ ce pas-sage dans le yacht, par mer houleuse, lorsque Mily ivre fait ‡ Arkadin les confi-dences qui lui vaudront la mort. Tout semble, ‡ tout instant, emportÈ par la houle dÕun grand flot marin. MÍme si elle nÕapparaÓt quÕ‡ de rares instants, la mer mugit en sourdine. La ressemblance entre Arkadin et ´le dieu qui Èbranle la terreª,je gage, nÕest pas fortuite. Ce nÕest pas la premiËre fois dans lÕhis-toire du cinÈma, quÕun gÈnie bouillant a chevauchÈ en marge des routes ordi-naires et malmenÈ dÕaussi royale faÁon le matÈriel technique ou humain qui lui
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tombait sous la dent. Le cas dÕOrsonlÕAmÈrique par une Èmission de radiosaires, mise en scËne principalement, Welles rappelle, par bien des pointsinspirÈe deLa guerre des mondesde dit-on,par FranÁois Reichenbach. Film-son presque homonyme, H.G. Wells. (...)somme pourtant aux yeux de certains, celui de Stroheim. Mais cÕest plutÙt ‡ CÕest AndrÈ Bazin et Alexandre Astruco˘ Welles nie la notion dÕauteur au pro-Eisenstein que je prÈfËre comparer qui, en France, soulignËrent les premiersfit de la fonction de lÕÏuvre. Mais son lÕauteur deCitizen Kane.MÍme lÕimportance deCitizen Kanetestament serait plutÙt dansqui vÈritable prÈsence en tous deux dÕunparti-pris nÕallait plus cesser, lors des diffÈrentsFilming Othello, retour nostalgique sur plus didactique, il est vrai chez le pre-rÈfÈrendums, dÕÍtre classÈ parmi Iesle passÈ, comme si Welles considÈrait mier, mÍme habiletÈ ‡ se servir du meilleurs films du monde. Aux Etats-quÕil ne tournerait plus jamais de film. pouvoirpremierde la camÈra, de trans-Unis pourtant le film nÕobtient pas leLe roi Learresta ‡ lÕÈtat de projet, figurer le rÈel au niveau de la prise de succËs escomptÈ. La RKO reconsidËre leWelles mourut sans lÕavoir rÈalisÈ. vues, mÍme confiance dans les lescontrat dÕOrson Welles : celui-ci nÕauraJean Tulard effets propres aumontagematÈriel ouplus la mÍme libertÈ pour lÕÏuvre sui-Dictionnaire des films idÈal (le recours ‡ lÕellipse et aux mou-vante,La splendeur des Amberson. Le film, bien qu'affublÈ dÕune fin pos-vements dÕappareils, procÈdÈs du tiche, nÕen est pas moins remarquable Filmographie dÈcoupagecaractÈrisant, au contraire, sur le plan technique : plan-sÈquence et Hitchcock) pourtant gr‚ce ‡ ´lÕattrac-profondeur du champ donneront lieu ‡ tionªimplicite ou explicite, mÍme apti-Hearts of age1934 de nombreuses analyses des thÈoriciens (film non commercial) tude ‡ exprimer, plus que le sentiment, du cinÈma. Citizen Kane1941 lÕidÈe.Force est de les ranger parmi les Welles conÁoit un projet gigantesque, The magnificient Ambersons1942 grands, mÍme si on se refuse de se ItÕs all true, dont Flaherty Ècrit un Èpi-La splendeur des Ambersons laisser hypnotiser par leur brillant exem-sode. Plus de 600 000 dollars sont alors ItÕs all true ple. Trop attentifs ‡ leur propredÈpensÈs en pure perte. Le film ne verra (inachavÈ) musique, ils nÕont pas cherchÈ ‡ sol-pas le jour. (...) Cette fois, Welles est The stranger1946 liciter des choses un chant qui ne naquÓtbr˚lÈ ‡ Hollywood. Il parvient encore ‡ Le criminel tourner pour la Columbia un film poli-que dÕelles-mÍmes, et quÕune camÈraMacbeth1948 cier, gr‚ce ‡ la prÈsence au gÈnÈrique ´placÈe ‡ hauteur dÕhommeªcommeThe lady from Shanghai de Rita Hayworth. (...) La dame de ShanghaÔ celle de Hawks, mais aussi de Renoir et Nouvel Èchec. Welles nÕen tourna pas Othello1952 de Rossellini, est plus apte ‡ faire reten-moinsMacbethquÕil plongea dans des Confidential report/Mr. Ardakin1955 tir. La mission du cinÈma est plus que de brumes trËs Ècossaises pour cacher M. Ardakin diriger nos yeux vers les aspects du lÕindigence des dÈcors. Comme aupara-Touch of evil1958 monde pour lesquels nous nÕavions pas vant Stroheim, Welles, devenu suspectLa soif du mal encore de regard, que de placer devant aux producteurs, se lanÁa dans une car-Don Quixote1959 eux un verre dÈformant, dÕaussi bonne riËre dÕacteur, jouant tout et nÕimporte(inachevÈ) qualitÈ soit-il. Pour ma part, je prÈfËre laquoi pour accumuler lÕargent nÈcessaireThe trial1963 premiËre Ècole, mais le gÈnie, il faut leau tournage de nouveaux films. ActeurLe procËs si gÈnial quÕon lui attribue la paternitÈChimes at midnight1966 reconnaÓtre, de part et dÕautre, est Ègal. dÕun film commeLe troisiËme hommeFalstaff Eric Rohmer o˘ il ne fait quÕune apparition. Il parvientThe immortal story1967 Cahiers du CinÈma - juillet 1956 ainsi tant bien que mal ‡ tourner unUne histoire immortelle splendideOthelloqui est couronnÈ ‡F for fake1974 Cannes, puis un film policier dans laVÈritÈ et mensonges lignÈe deCitizen Kane:Mr. Arkadin.Filming Othello1979 Le rÈalisateur (documentaire tÈlÈvisÈ) Nouveau chef-dÕÏuvre:La soif du mal. CÕest ‡ Charlton Heston, qui convainc Welles, Orson : acteur et rÈalisateurlÕUniversal, que Welles doit de pouvoir Documents disponibles au France amÈricain, 1915-1985.tourner cette adaptation dÕun roman qui En 1941 parutCitizen Kane. Le cinÈmaoppose deux policiers aux mÈthodes Revue de presse ne devait pas sÕen remettre. Son auteur,radicalement diffÈrentes (...). Dans quel-Orson Welles, sÕÈtait fait connaÓtre enle mesureF for fake(F pour fumiste-montant ‡ New York unMacbethnoirrie) est-il un film dÕOrson Welles ? EnPour plus de renseignements : puis leFaustdÈpit dÕune belle mÈditation sur lÕart,de Marlowe, en crÈant letÈl : 04 77 32 61 26 Mercury Theatre, surtout spÈcialisÈWelles semble Ítre restÈ Ètranger ‡ g.castellino@abc-lefrance.com dans Shakespeare, puis en terrorisantcette Èvocation du monde des faus-
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