Roger et moi de Moore Michael
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
4 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 30
Langue Français

Extrait

Roger et moi Roger and me de Michael Moore FICHE FILM Fiche technique
USA - 1989 - 1h31 Couleur
RÈalisation et scÈnario : Michael Moore
Montage : Wendey Stanzler
Son : Judy Irving
L E
D O C U M E N T
Critique
EntamÈ comme une autobiographie plei ne dÕauto-ironie, ce documentaire qui n rend pas la politesse aux normes d genre se prÈoccupe du sort dÕune ville d Michigan, Flint, dont la cÈlÈbrit jusquÕalors nÕavait guËre franc lÕAtlantique. Elle a pourtant deux titr de gloire puisque cÕest l‡ que fut fondÈ la General Motors, et on y a construi des Buick et des Chevrolet pendan quatre-vingts ans - cÕest aussi le pa natal dÕun obscur journaliste, Micha Moore, qui frappe aujourdÕhui ‡ la port de la renommÈe avec ce film drÙle, sar castique, faussement innocent, impla cable, Èmouvant - passionnant de bou en bout. La derniËre phrase du film nous e informe : ´Ce film ne peut pas Ítre proje tÈ ‡ Flint, tous les cinÈmas de la ville on fermÈ.ª CÕest que la General Motors son prÈsident Roger Smith dÈcidËrent u beau jour de supprimer leur usine d Flint, causant directement et indirecte ment la perte de 30 000 emplois en un dizaine dÕannÈes : depuis 1987, Flint e une ville morte. Michael Moore, fils d'u ouvrier qui a travaillÈ trente-trois an chez GM, admirateur dans sa jeuness du chanteur Pet Boone (le hÈraut de l pub chantÈe/tÈlÈvisÈe pour le Chevrolet), dÈcida alors de consacrer u film ‡ la situation de cette ville et dÕun rÈgion o˘ la poste a enregistrÈ e quelques annÈes 32 000 changement dÕadresse, et o˘ les seuls individus q ne manquent pas de travail sont ceux qui sont chargÈs dÕexpulser leurs conc toyens qui ne paient pas leur loyer. La mÈthode de Michael Moore est trË simple : enquÍte, mise en phase dÕÈl ments quÕon pouvait croire hÈtÈrogËne mise en Èvidence de paradoxes issus de rÈalitÈs les plus vÈrifiables, choix percu tants des parcelles de rÈalitÈ, et une prÈ sence dans la ville sur une longue durÈe. La fausse candeur de lÕauteur opËre da chaque sÈquence, en particulier dans se efforts pour rencontrer le P.-D.G. de
GM ou lorsquÕil interroge le porte-parol de la firme - dont on saura au terme d film quÕil a ÈtÈ licenciÈ ‡ son tour. Le fil prend de douces allures de rÈquisitoir lorsquÕil Èvoque successivement tout les interventions des autoritÈs et de cÈlÈbritÈs locales : Ronald Reagan qui invite douze chÙmeurs (dont aucun n retrouvera du travail), les encourage ments prodiguÈs aux sans-emploi pou quÕils crÈent leur propre entreprise (´d la chaÓne automobile ‡ la chaÓne fast foodª), la venue dÕun cÈlËbre ´TV eva gelistª, le fiasco des classiques investis sements de substitution au profit du tou risme, dont la crÈation dÕun parc de lo sirs. Sardonique, Michael Moore film une certaine Anita Bryant venue avec s chanson thatchÈrienne ´Ne regrettez pa le passÈ, ne redoutez pas lÕavenirª (pl tard on entendra, off, Bruce Springstee chanter ´My Hometownª), lÕinauguratio de la nouvelle prison - lÕancienne ne po vait faire face ‡ la montÈe de la crimina litÈ ; et, en point dÕorgue, la parade org nisÈe par le maire avec la participatio de Miss Michigan et du gouverneur d lÕ…tat : fÍte artificielle et triste dÈfil devant les magasins fermÈs et les habi tations dÈsertÈes. Lorsque Michael Moore filme les ran gÈes de maisons abandonnÈes, son tra velling est vraiment une affaire de mora le. Ce film est celui dÕun pamphlÈtair Son Ïil fÈroce excelle dans la mise ‡ jour de vÈritÈs dont on ne peut pa dÈcemment dire quÕil les manipule. I est ouverte une nouvelle voie au cinÈma celle de la comÈdie documentaire (ver sant amer). Un ÈvÈnement dont lÕimpo tance ne saurait Ítre sous-estimÈe : l film a eu aux …tats-Unis une Ènorm rÈsonance au point que cÕest dans l rubrique Èconomique des journau sÈrieux quÕon en a parlÈ et que lÕima du mÈdiocre Roger Smith a considÈrable ment faibli au firmament des business men amÈricains du seul fait de la sorti de ce film. Daniel Sauvage
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
ÒCe nÕest pas parce quÕon a des pro-blËmes, quÔil faut Ítre malheureux.ª Ainsi prÍche le riche tÈlÈvangÈliste aux pauvres chÙmeurs venus lÕapplaudir. Et cÕest leur ancien patron qui paye la messe, soucieux de leur redonner le (la) moral. CÕest Áa lÕAmÈrique de M. Smith. ´Be positiveª (soyez positif), rÈpËtent en chÏur chanteurs sur le retour et Miss Michigan venus donner la parade ‡ la population dans la dÈbine, dans les ruines de sa bonne ville de Flint, alias Buick City. DansRoger et moi, on pour-rait se croire revenus aux beaux jours du krach de 39, dont le mot dÕordre Ètait ´Keep smilingª (gardez le sourire). Fermeture de lÕusine Buick, suppression de 40 000 emplois, 150 000 habitants ‡ une moyenne de trois ou quatre par foyer, le compte est bon, presque toute la population est sur le carreau. «a sÕarrose, une vie nouvelle sÕouvre ‡ cha-cun, ´chaque jour est un jour nouveauª susurre tout sourire devant la camÈra et derriËre son lifting la sous-Peggy Lee de service. Ascension remarquable de la criminalitÈ, expulsions ‡ la chaÓne (le shÈrif chicano Fred, chargÈ de cette basse besogne, est un des guides du film), ´bidonvillisationª, exode massif, Flint est consacrÈe par le business magazine Fortune ville la plus ripoux dÕAmÈrique. Mais que fait la police ? Elle embauche une partie des anciens ouvriers de lÕusine pour enrÙler lÕautre partie. Mais que fait la municipalitÈ ? Elle promet un complexe touristique (grand hÙtel Hyatt + palais des CongrËs avec CitÈ-musÈe de lÕautomobile = 100 millions de dollars) qui fait faillite en six mois. Et que fait Michael Moore dans cette galËre ? Enfant du pays, ancien rÈdac-chef du magazineMother Jones, remer-ciÈ pour avoir refusÈ de passer un article anti-sandiniste, il sÕimprovise cinÈaste dÈtective (Roger et moiest au dÈpart financÈ par des parties de Bingo) et pourchasse, ‡ travers ce naufrage, Roger. Roger qui ? Roger Smith. Autant -
D O C U M E N T
nÕimporte qui. CÕest lÕhomme qui si tout en haut du 25e Ètage de cet immen se building trËs gardÈ de Detroit ou d New York, et que ne parviendra jamais atteindre Michael Moore, malgrÈ se efforts rÈitÈrÈs pour sÕy transporter nous avec, via la camÈra. Car ce Roge Smith, cÕest ni plus ni moins le big bos de la General Motors. Et ´moiª, cÕe Moore, celui qui reste en bas, le gros lunettes qui mËne les interviews au ra du macadam et qui joue de la Òvoix off non sans parodier Marlowe. Objectif d Moore et MacGuffin de son film : ame ner Roger non pas ‡ Canossa mais Flint, cÕest tout comme. Pour quÕil vo Mais quÕil voie quoi ? Rien quÕil sache dÈj‡ (rien que le spectateur n sache non plus). Mais savoir nÕest pa voir, et tout le film est l‡.Roger et moi montre justement ce que Smith ne veu pas voir (et au fond le spectateur no plus, qui se contente de savoir) : no plus Detroit mais dÈtresse. La dÈtress non pas en rÈsumÈ ‡ la faÁon anonym des quotidiens (X emplois supprimÈsÉ ) mais au vu du quotidien vÈcu. La misËr nÕest pas seulement un chiffre ; elle a u visage. Celui dÕune ville qui se dÈtÈrior de familles jetÈes ‡ la rue, de magasin fermÈs, de maisons devenues taudis, d combines de survie (la marchande d peaux de lapins, la marchande de cou leurs ‡ domicile). Plus quÕune remise jour de la lutte des classes, ce que pein Moore ‡ travers ces situations et per sonnages tragi-comiques, cÕest le po trait dÈlabrÈ (‡ la Dorian Gray) de cett AmÈrique imbÈcile qui refuse de voi (vieilles golfeuses traitant les chÙmeur de feignants,jet societyinaugurant l nouvelle prison par une party ‡ 100 dol lars la nuit au son de Jailhouse Rock). LÕAmÈrique reaganienne qui dÈnie l rÈalitÈ pour continuer de croire au ÒrÍv amÈricainÓ dont des stars du showbi dÈcaties viennent encore faire lÕarticl jusque dans cette sorte de Beyrout sans guerre. Elle est ‡ la fois comique e atterrante cette ÒpositivitÈ hyperbo liqueÒ qui, comme lÕexpose le der
livre de Baudrillard (La Transparence d mal), ‡ force dÕexpurger sa part maudit engendre la catastrophe. LÕabsurditÈ d cette farce ´dÈmocratiqueª, mÍme si elle peut durer (contrairement ‡ la prÈvi sion marxiste) et se prÈtendr aujourdÕhui sans alternative, cÕest le p quotidien quÕelle fait payer aux acteur involontaires et intÈrimaires du parterre. Le gÈnÈrique de fin prÈcise que Òce fil ne peut Ítre projetÈ ‡ Flint, tous le cinÈmas ont fermÈÓ. Si Moore nÕinno pas dans le genre documentaire, il sai exploiter au mieux les techniques du cinÈma direct, agrÈmentÈ de ce plu subjectif qui fait le sel du film. Avec une grande intelligence des lieux et des gens, il sait prendre en filature tous les aspects quÕimplique la situation : expu sions, poste saturÈe par les change ments dÕadresses, dÈmÈnageurs dÈbo dÈs, petits boulots idiots pour sÕen so tir, camelots cherchant ‡ donner l change et charlatans trouvant encor moyen de tirer de lÕargent de la dÈco position. Face ‡ lÕinsaisissable Roge lÕhumour de Moore gagne la partie. mËne son film comme une partie d poker quÕil jouerait ouvert (il tourne le cartes jusquÕ‡ ce quÕil ait toutes l images en main) contre un adversair qui jouerait ´blindª (sans voir) et ´serviª. Il renverse ainsi, au dÈtriment de son symbolique adversaire (´Si cÕest bo pour General Motors, cÕest bon po lÕAmÈriqueª), la rËgle du jeu tabou d lÕÈconomie souveraine : le secret, l chiffre qui nÕa de comptes ‡ rendre personne, qui fait la raison sociale des entreprises, le destin des salariÈs et le triste sort de ceux qui ne le sont plus. FranÁois Nine Cahiers du CinÈma n∞430 - Avril 9
Alors que le cinÈma amÈricain sÕefforc depuis quelque temps dÕexploiter ‡ no veau certaines des valeurs fondamen-
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
comÈdies familiales,Portrait crachÈ dÕune famille modËle,Mon pËre, Allo Maman ici bÈbÈ, ou celles fon-dÈes sur la mythologie trop inhumaine desyuppies,Le secret de mon succËs,Baby Boom,Working Girl), lÕancien journaliste fondateur du Michigan Voiceet rÈdacteur en chef de Mother Jones, organes clÈs de la presse indÈpendante amÈricaine, sÕattaque vio-lemment au darwinisme dÈsespÈrÈ de lÕÈconomie libÈrale en sursis de son pays et ‡ ses consÈquences sur le com-portement quotidien de ses partisans. Natif de Flint, prËs de Detroit dans le Michigan, o˘ son pËre, comme la majo-ritÈ des habitants de cette ville, a tra-vaillÈ pendant trente-trois ans pour General Motors, Michael Moore, peu de temps aprËs avoir ÈtÈ licenciÈ de Mother Jonespour avoir refusÈ de pas-ser un article antisandiniste, dÈcide de renoncer au journalisme pour consacrer un film ‡ sa communautÈ victime de la fermeture en 1986 de onze usines General Motors, certaines ayant ÈtÈ transfÈrÈes du jour au lendemain au Mexique o˘ lÕouvrier de base est contraint dÕaccepter un salaire horaire de soixante-dix cents. Flint comptait alors cent cinquante mille habitants. En deux ans, trente-six mille dÕentre eux se retrouvËrent au chÙmage. Le cÈlËbre slogan ´Si cÕest bon pour la General Motors, cÕest bon pour lÕAmÈriquªe nÕÈtait plus ce quÕil Ètait, et Michael Moore en profitait pour partir en guerre. AccompagnÈ dÕune modeste Èquipe technique (et ignorant alors totalement comment on sÕy prenait pour faire un film), bardÈ dÕun bataillon de conseillers juridiques, il organisa son projet autour de cinq pÙles : 1 - Rassembler diffÈrents documents publicitaires ou dÕactualitÈs relatifs ‡ lÕÈpoque prospËre de la General Motors, afin dÕen dÈtourner le message en les juxtaposant ironiquement aux faits contemporains. 2 - Monter de maniËre tout aussi caus-
D O C U M E N T
venues sur place remonter le moral des autochtones, comme Reagan, qui offrit une pizza ‡ douze chÙmeurs ‡ qui il recommanda vivement lÕÈmigration a Texas ; Pat Boone, connu pour son sou-tien permanent ‡ la firme ; ou la chan-teuse Anita Bryant qui invoqua le conseil de Margaret Thatcher ÒCourage, lÔAmÈrique !ÒÉ 3 - DÈnoncer certains projets de sauve-tage Èconomique de la ville qui se rÈvÈ-lËrent trËs vite des gouffres financiers comme la construction du Hyatt Regency Hotel, censÈ devenir un haut lieu de ren-dez-vous pour congressistes, ou le parc dÕattractions AutoWorld, gigantesqu musÈe de lÕautomobile qui nÕattira p sonne. 4 - Interroger certains habitants sur leurs reconversions hasardeuses, celle par exemple dÕune ancienne fÈminist devenue la spÈcialiste locale de lÕanal se psychologique ‡ partir des couleurs saisonniËres, ou celle dÕune Èleveuse d lapins qui propose sa production aussi bien comme animaux domestiques que comme futurs civets. Moore, dans cette partie trËs spontanÈe, nÕomet pas d questionner les rares privilÈgiÈs de Flint, qui accusent les chÙmeurs dÕÍtre de paresseux, et passent leurs aprËs-midi ‡ jouer au golf et leur soirÈes ‡ organiser des sortiesÉ ‡ la prison ‡ lÕoccasion dÕune souscription pour son inaugur tion. LÕapprenti cinÈaste suit ‡ la trac lÕadjoint du shÈrif qui procËde quotidie nement, y compris la veille de NoÎl ‡ lÕexpulsion de familles incapables d payer leur loyer. 5 - Essayer dÕobtenir un entretien ave le P.-D.G. de General Motors, Roger B. Smith, entretien qui ne lui sera finale-ment jamais accordÈ, malgrÈ de courtes paroles glanÈes lors du traditionnel message de NoÎl dans lequel le vieil homme cite bÈatement Charles Dickens. Le montage effectuÈ par Moore est per-cutant. On pense au souci iconoclaste quÕavait Jean Vigo de donner ‡ voir no un documentaire, mais un ´point de documentȪ. On pense aussi a
meilleurs moments que nous avaient offerts dans les annÈes soixante les adeptes de la candid camÈra comme les frËres Maysles, Richard Leacock ou Don Alan Pennebaker de lÕÈcole de Ne York, dont le rythme des films aurait ÈtÈ remis au go˚t du jour par les meilleurs spÈcialistes des ´clipsª dÕaujourdÕ (surtout pour les documents provenant de la tÈlÈvision qui sont montÈs trËs courts). Mais on est surtout subjuguÈ par le courage avec lequel Moore dÈtourne de sa fonction premiËre le contenu du mÈtrage dÕemprunt, tÈlesc pant films publicitaires dÕautrui et repo tages personnels (comme celui au sein du bastion de General Motors dont les cerbËres refusent catÈgoriquement lÕaccËs ‡ Moore et son Èquipe), ‡ l maniËre dÕun Dziga Vertov dont le Cin Îil aurait fait Ècole outre-Atlantique. Le courage, mais aussi le culot. Gr‚ce aux recherches entreprises par notre confrËre Harlan Jacobson de Film Comment (cf. le numÈro de novembre-dÈcembre 1989), nous savons cependant que Michael Moore, pour renforcer sa thËse, nÕa pas hÈsitÈ ‡ manipuler ce taines de ses sources. LÕÈvangÈlist Robert Schuller, par exemple, venu aux frais de la municipalitÈ redonner coura-ge aux habitants, ne sÕest pas rendu Flint en 1987 (aprËs lÕinauguration de l nouvelle prison comme il est dit dans le film) mais en 1982, quatre ans avant le dÈsastre et deux administrations plus tÙt. Le discours de Reagan nÕest qu celui du candidat ‡ la prÈsidence de 1980, et le vol de la caisse auquel il est fait rÈfÈrence dans le film a eu lieu deux jours auparavant et non pas juste aprËs son passage. Les deux grands projets de renflouement de la ville, le Hyatt Regency Hotel et lÕAutoWorld, ont Èt rÈalisÈs respectivement en 1982 et ‡ la mi-1984, la fermeture du second interve-nant au dÈbut de 1985. Quant au nombre exact de licenciements opÈrÈs ‡ Flint en 1986, il se limiterait ‡ dix mille,
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
annÈes soixante et 1989, les employÈs de General Motors ‡ Flint sont passÈs de quatre-vingt-cinq mille ‡ quarante-cinq mille). LittÈralement accusÈ de mensonge par Jacobson, Moore se dÈfend trËs mal dans lÕentretien, aprËs avoir en plusieurs occasions ostensible-ment empÍchÈ le journaliste de lui poser ses questions. Que faut-il penser dÕun tel procÈdÈ ? MalhonnÍtetÈ ou souci forcenÈ de dÈnoncer la trahison du rÍve amÈricain dÕÈgalitÈ quitte ‡ bousculer quelque peu la chronologie des faits ? Nous ne tran-cherons pas, mais sommes tentÈs dÕopter pour la deuxiËme hypothËse tant est convaincante la dÈmonstration sur le plan purement cinÈmatographique. Michel Cieutat Positif n∞351 - Mai 1990
Filmographie
Paradise, Hawaian style1966 Paradis hawaiien
M. Deathman Le liquidateur
Roger and me Roger et moi
1983
1989
Documents disponibles au France
Saison CinÈmatographique 1990 Fiche Paris CinÈ-Recherche Articles de presse
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents