Viva Laldjérie de Moknèche Nadir
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Viva LaldjÈrie
de Nadir MoknËche FICHE FILM Fiche technique
France/Belgique - 2004 -1h53
RÈalisation & scÈnario : Nadir MoknËche
Image : Jean-Claude Larrieu
Musique : Pierre Bastaroli
InterprËtes : Lubna Azabal (Goucem) Jalil Naciri (Samir) Biyouna (Papicha) Nadia Kaci (Fifi) LounÈs Tazairt (Docteur Sassi) Akim Isner (Yacine Sassi)
RÈsumÈ Goucem vit ‡ l'Ètroit dans sa ville d'Alger. PrisonniËre d'une chambre d'hÙtel qu'elle partage avec sa mËre, ancienne entraÓneu-se revÍche, elle travaille sans enthousias-me pour un photographe. Son amant lui promet de quitter sa femme pour l'Èpouser. Ce mariage, Goucem en rÍve, mais Fifi, sa meilleure amie prostituÈe, lui remet les idÈes en place. Goucem envie la libertÈ de Fifi. Par jeu, elle dÈrobe le revolver du sou-teneur de son amie. L'homme prend trËs
mal la chose et tue Fifi. Goucem se sent responsable, retrouve le corps, l'enterre et va vivre sa vie auprËs d'un jeune dÈsÏuvrÈ sympathique, qu'elle avait jusqu'‡ prÈsent mÈprisÈÉ
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Critique
Pour saluer l'excellence deViva LaldjÈrie, l'idÈal serait de lui dÈcocher un youyou critique de 113 minutes. Car c'est d'abord ‡ l'oral queViva LaldjÈrie rÈussit son examen. Nadir MoknËche explique (dans le dossier de presse) que le titre de son film est transfÈrÈ du parlÈ algÈrien, langue d'analphabËtes bilingues qui n'hÈsite pas ‡ passer un mot franÁais (AlgÈrie) avec un nom arabe (El DjazaÔr), pour inventer donc LaldjÈrie. Bien qu'il ne parle pas laldjÈ-rien, ce qui, plus qu'une faute de go˚t, serait un chantage au folklo, le film est effectivement un sabir, c'est-‡-dire une excellente salade mixte, qui, quelque part en vol planÈ au-dessus de la MÈditerranÈe occidentale, invente un mÈtissage qui excËde aussi bien les poncifs des uns (le fantasme beur) que les clichÈs des autres (l'amËre patrie algÈrienne). Cela dËs son premier plan, qui bague-naude dans une foule algÈroise o˘ on se sent tout autant chez eux (les palmiers) que chez nous (il fait froid). Alger, la grise. La tÍte ‡ l'envers, on se com-prend. (É) De chacun pour soi en meurtre policier ‡ peine maquillÈ en noyade, il sera mon-trÈ, ‡ l'instar d'une morgue d'hÙpital pateaugeant dans une inondation, que la vie en ville, de toutes parts, prend l'eau. Est-il certain qu'on ait quittÈ le documentaire pour la fiction ? Nadir MoknËche regarde son AlgÈrie en face. Il la prend comme elle est, un peu louche. Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'a pas de beaux yeux. Un peu cernÈs certes, voire au beurre noir, mais si rieurs dans le fond quand la dÈconne tient lieu de sauf-conduit. Pour l'exemple, un mariage rupin (Mercedes et fourrures), envahi par une cavalcade entre Fifi la pute (Nadia Kaci, plus que magnifique) et les flics. Mais cette joie de vivre malgrÈ tout est portÈe ‡ son summum par Biyouna, actrice d'el-
le-mÍme jusqu'au trouble, mËre courage cabossÈe, outrageante au-del‡ de son bagout hilarant (ne pas rater les dÈlices d'un apartÈ sur Ben Laden), mama-Alger incarnÈe, une diva. Qui aurait pu tenir le rÙle ? A part la Magnani, on ne voit pas. Ces compliments pour dire que, dans ce film d'un homme, le point de vue des femmes domine. Aussi bien pour Ècrire le rÈsultat des courses, quarante-deux ans aprËs l'IndÈpendance (plus de pertes que de profits), que pour dessiner un avenir.Ni pute, ni soumise,Viva LaldjÈrielËve le voile, c'est rien de le dire. Sa rÈvolution est sexuelle pour tout le monde : les femmes qui non seule-ment ont un sexe mais en jouissent comme elles l'entendent. Les hommes qui, beau gosse dragueur, ´gentilª pro-tecteur ou franc salaud, sont plus qu'en-couragÈs ‡ cesser, dans tous les cas, d'Ítre des petits garÁons. Ce qui n'est pas rien dans un film o˘ l'homosexualitÈ masculine traverse la nuit comme une fusÈe de dÈtresse. Pour faire du bien ‡Viva LaldjÈrie, il n'est pas interdit de convoquer quelques fÈes penchÈes sur son berceau : Almodovar (son cÙtÈFemmes au bord de la crise...de merguez), Fassbinder pÈriodeDroit du plus fort(pour Ítre pÈdÈ ‡ Alger et passer ‡ travers les ´tra-casª policiers, mieux vaut Ítre fils de notable que fils de personne), Pasolini un brin (son attention aux ragazzi), Rossellini beaucoup (AlgÈrie, annÈe zÈro). Mais, ‡ trop vouloir charger la barque, on risque de la faire couler. CarViva LaldjÈrieressemble surtout ‡ un film de Nadir MoknËche qui, racon-teur d'histoires fabuleux, mËne l'attela-ge de plusieurs intrigues folles et concurrentes sans qu'aucune ne morde la poussiËre. Un film d'aprËs-guerres (coloniale et civile) o˘ les annÈes de peine comptent double. Mais qui se dÈnoue dans une magnifique scËne d'ex-pectative. Dans le dÈcor de la citÈ olym-pique de l'architecte utopiste Oscar Niemeyer, vieux rÍve lÈzardÈ, des jeunes jouent ‡ la pÈtanque. Une aurore,
probablement.
GÈrard Lefort LibÈration 7 avril 2004
(É) Destins de femmes algÈroises, dans une petite pension du centre-ville. Destins? Le mot est trop fort. Pour ces trois femmes, comme pour tout le peuple algÈrien, l'avenir semble bouchÈ, rendu opaque par une crise identitaire endÈ-mique, aprËs la faillite du socialisme, et la montÈe de l'islamisme. Pas de grands discours. Nadir MoknËche, c'est toute la force de son deuxiËme film (aprËsLe Harem de Mme Osmane, en 2000), reste rÈsolu-ment au niveau de l'humain. Il filme Alger et ses habitants avec une tendres-se communicative. Ce sont les ´hit-tistesª, ces jeunes chÙmeurs adossÈs aux murs (´hitª en arabe) des b‚ti-ments ; cesont aussi ces jeunes femmes apparemment libÈrÈes qui Èchangent ‡ l'occasion minijupes contre djellabas, maquillage contre voile, pour rendre visite ‡ une fausse voyante et vraie entremetteuse. CÕest, enfin, une menace sourde: disparitions en pleine rue, police dÈpassÈe ou corrompue. Cette proximitÈ avec les Ítres et les lieux Ð Alger dÈbarrassÈe du cÙtÈ carte postale, montrÈe comme un dÈdale de ruelles et d'escaliers Ð compense les faiblesses d'un scÈnario parfois trop volontariste. Les actrices ont leur part dans cette rÈussite: en tÍte, Lubna Azabal, petit soldat de l'Èmancipation. Un autre film algÈrien avait donnÈ cette impression de vie et de vÈritÈ:Omar GatlatoAllouache, chro-, de Merzak nique intimiste et impressionniste des annÈes FLN. PrËs de trente ans plus tard,Viva LaldjÈrierevÍt la mÍme importance :exprimer la rÈalitÈ d'un peuple, alors que l'espoir (une accalmie du terrorisme) le dispute ‡ la peur. Un peu plus que du cinÈma, au fond. AurÈlien Ferenczi TÈlÈrama n∞ 2830 - 7 avril 2004
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aVoir-aLire.com - MarianneSpozioconvenu. L'avis de la presse Souhaitons longue vie crÈative ‡ Nadir MoknËche pour poursuivre la courageu-MCinÈma.com - RÈmyBatteault Le Point- OlivierDe Bruyn se et attachante chronique de son pays,Le dÈcor constitue la plus grande rÈussi-Lucide, parfois amer, mais rÈsolument continuer ‡ nous dire que la femme estte du film. Les horreurs que la citÈ endu-combatif,Viva LaldjÈriefilme sans l'avenir de l'homme et ‡ nous faire pas-re (...) sont traitÈes avec tact. Le danger concessions la rÈalitÈ et les ambiva-ser d'aussi belle et intelligente maniËrepeut surgir de n'importe o˘. Difficile de lences d'un pays. Ce ‡ quoi sert aussi le de l'autre cÙtÈ du miroir dÈformant desse sentir libre, surtout pour une femme, cinÈma... idÈes toutes faites.tiraillÈe entre deux cultures. Le problË-me vient d'un scÈnario maladroit, impression renforcÈe par une mise en Positif - EricDerobert Le Monde- ThomasSotinelscËne qui souffre de nombreuses rÈfÈ-(...) une Ïuvre qui ne cesse de se Nadir MoknËche est un cinÈaste claus-rences sans pour autant imposer un dÈployer, qui ne cesse de s'attarder sur trophile. Il fait de la ville d'Alger unstyle. les personnages secondaires (le gÈnÈ-autocuiseur perpÈtuellement au bord de rique comprend pas moins de 58 l'explosion dans laquelle il agite ses per-acteurs), qui tente le polar, tourne alter-sonnages avec une luciditÈ ‡ peine tem-CinÈ Live- XavierLeherpeur nativement autour de la comÈdie et de pÈrÈe de compassion. Et, plus que ceNadir MoknËche signe un second film la tragÈdie, et jouit de sa propre profu-qu'il montre, c'est la confirmation de soninÈgal dans sa facture mais apprÈciable sion. talent et de celui de ses interprËtes quipour son propos et l'indÈniable tendres-peut amener ‡ reprendre en choeur lese du regard qu'il porte sur ses hÈroÔnes. titre de son film.www.allocine.fr TÈlÈCinÈObs - Jean-PhilippeGuÈrand Ce beau film pÈtri d'humanisme est en quelque sorte ‡ l'AlgÈrie ce queSatin Studio Magazine- MichelRebichon rougeÈtait ‡ la Tunisie : une subtile Viva LaldjÈrieest un film qui fait du exaltation de la libertÈ au fÈminin. bien l‡ o˘ Áa fait mal. Autant dire que Entretien avec le rÈalisateur nous vous le prÈconisons sÈance tenan-te. TÈlÈrama :Viva LaldjÈrie! est le pre-Le Nouvel Observateur mier film de l'histoire du cinÈma algÈ-NÈbia Bendjebbour rien ‡ montrer des scËnes de nu et ‡ Un film Èmouvant dont l'hÈroÔne est la PremiËre - SophieGrassin Èvoquer sans dÈtour l'homosexualitÈ. femme algÈrienne d'aujourd'hui (...) Le Viva LaldjÈrieÈpouse le malaise diffus Vous allez provoquer une polÈmique en plus Ètonnant est qu'il donne de l'espoir. mais souvent comique d'une AlgÈrie AlgÈrie ? Le talent de Nadir MoknËche, digne d'aujourd'hui en quÍte de repËres Nadir MoknËche :Je n'ai pas pensÈ ‡ d'Almodovar, n'y est pas pour rien. Èthiques ou politiques, ose s'attaquer ‡ Áa en Ècrivant le film, sinon on ne fait la reprÈsentation sexuelle et fait le por-rien. Effectivement, Fifi, la prostituÈe trait sensible de trois femmes (...) Le jouÈe par NadiaKaci, apparaÓt entiËre-Aden - PhilippePiazzo charme agit. ment nue et c'est une rÈvolution pour (...) Un film vif et tonique, comme une actrice algÈrienne. On la voit quand secouÈ des soubresauts de l'Ènergie du elle sort de la salle de bains: on peut dÈsespoir. L'HumanitÈ - DominiqueWidemann penser aux ablutions, au bain rituel, MalgrÈ un beau rythme qui s'allie ‡ la pour moi, c'est ÁaÉ Quant ‡ l'homo-musique, malgrÈ le talent de Biyouna, sexualitÈ, Áa reste un tabou absolu, et, Les Inrockuptibles- SergeKaganski comÈdienne de renom et, dans le civil, en mÍme temps, le trËs populaire Cheb Viva LaldgÈrieest un film qui compte femme libre devant l'Èternel, le film Abdou chante sur toutes les ondes et qui touche. Parce qu'il contribue, avec s'emploie un peu trop ‡ la dÈmonstra-´JÕaime un policier, mais son cÏur une belle sensualitÈ, ‡ l'indispensable tion. Du dÈvoilement des marges d'une appartient ‡ un prisonnier.«a faitª ! pluralitÈ des reprÈsentants du monde. sociÈtÈ sans repËres, nulle vÈritÈ ne sort partie des contradictions de cette sociÈ-du puits tant les situations qui pour-tÈ. On verra si le film passe au travers raient faire sources suivent un cours de la censure. Le distributeur algÈrien
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qui va le montrer cette semaine dansbain de jouvence! Cette sociÈtÈ corse-Le rÈalisateur trois salles ‡ Alger, une ‡ Constantine ettÈe vous oblige ‡ lutter continuellement une ‡ Oran, m'a dit qu'il refuserait toutepour exister. Lutter contre les conven-Il brise les tabous et rÈvËle un autre coupe. tions,les tabous. Mais on ne peut pas visage d'Alger, meurtrie, corsetÈe mais se battre tout le temps. Alors, un jour, bien vivante. TÈlÈrama :Vos personnages ne parlentvous craquez, comme Goucem, mon per-Un pËre peintre en b‚timent, une mËre pas l'algÈrien, cet arabe si particuliersonnage principal. Elle incarne bien standardiste ‡ la Grande Poste d'Alger, mÍlÈ de mots de franÁais. Ils parlentcette gÈnÈration d'AlgÈriennes Èmanci-Nadir MoknËche, 39 ans, a quittÈ 100% franÁais, c'est dommageÉpÈes, qui vivent leur sexualitÈ, qui l'AlgÈrie ‡ 16 ans, pour croquer la vie. Nadir MoknËche: J'assume mais cedisent ´moi jeª, et puis qui, arrivÈes ‡ la Paris, Londres, New York, l'Italie, le n'est pas uniquement, comme on pour-trentaine, se retrouvent dans un cul-de-PortugalÉ il a tout vu, tout appris en rait le penser, pour des impÈratifs desac, trop tard pour Ítre mariÈes. Il fau-autodidacte. De ce tour du monde, il est production. LubnaAzabal, mon actricedrait que notre sociÈtÈ sorte de tous ces revenu cinÈaste. AlgÈrien, bien s˚r. principale, parle marocain, et pas algÈ-mensonges, que les AlgÈriens acceptent Mais iconoclaste, pour toujours. C'est rien. Le problËme, c'est qu'il n'y a pasenfin leur sensualitÈ et leur dÈsir. Qu'ils sans doute ce qui fait la richesse de son d'acteurs algÈriens! Tous ont ÈtÈ for-s'acceptent, tout court, avec leur identi-regard et l'extraordinaire libertÈ qu'il mÈs ‡ l'arabe classique, cela leur enlËvetÈ faite dÕislam, d'arabitÈ, de berbÈritÈ sÕautorise dans!Viva LaldjÈrie, son tout naturel. J'ai ÈtÈ obligÈ de prendreet de judÈitÈ. Mais les AlgÈriens ne deuxiËme film. des gens de la rue. C'est un vivier extra-connaissent mÍme pas leur propre his-TÈlÈrama n∞ 2830 - 7 avril 2004 ordinaire mais il m'aurait fallu plus detoire. Et puis ils ont toujours peur que temps et plus de moyens pour les prÈpa-leurs ennemis rient d'eux. Mais, non, rer. soyonsnous-mÍmes, nos ennemis ne vont pas rire! J'espËre que mes films TÈlÈrama :En peignant le milieu desserviront de thÈrapie collective. Filmographie cabarets, cette face cachÈe de la sociÈ-Propos recueillis par Thierry LeclËre tÈ algÈrienne, vous vouliez Èchapper auxTÈlÈrama n∞ 2830 - 7 avril 2004 Le Harem de Mme Osmane2000 clichÈs habituels sur Alger la Blanche? Viva LaldjÈrie2003 Nadir MoknËche: J'entends d'ici les rÈactions en AlgÈrie: ´C'est Áa que tu montres aux FranÁais? Pourquoi tu ne filmes pas le dÈsert, les gazelles, les mauresques, les patios dans la casbah? Ils aiment Áa!ª Les AlgÈriens adorent les hÈros: le paysan, le combattant, l'instituteur, l'infirmiËreÉ c'est notre hÈritage de la culture socialiste. Eh bien moi, je prÈfËre les putes! Dans cette sociÈtÈ qui repose sur le mensonge, mensonge dans la famille, vis-‡-vis des voisins, de l'Etat, etc., le cabaret est un exutoire. Autant la discothËque est Documents disponibles au France rÈservÈe ‡ la ´tchi-tchiª [NDLR : la bour-geoisie frimeuse d'Alger], autant le Revue de presse importante cabaret est populaire. C'est un lieu de CinÈLive n∞78 dÈfoulement, d'alcool, de rencontres, Fiches du CinÈma n∞1745 mais aussi de dÈprime.
TÈlÈrama :TrËs tÙt vous avez quittÈ l'AlgÈrie. Qu'Èprouvez-vous, maintenant, quand vous y retournez? Nadir MoknËche :Certainement pas un
Pour plus de renseignements : tÈl : 04 77 32 61 26 g.castellino@abc-lefrance.com
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