Facebook et la vraie VIE
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La nouvelle tendance de Facebook est de nous ramener dans le monde réel, dans la "vraie" vie

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Publié le 18 mai 2011
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Langue Français

Extrait

Facebook et la vraie vie
11/04/2011 PAR
DIGIBONUS UN COMMENTAIRE
Voici bientôt 4 ans que Facebook a franchi
son premier million d’abonnés en France ; un chiffre aujourd’hui oublié, alors
que le réseau social dispose d’environ 15 millions d’inscrits. Il devient si
envahissant que certain commencent à s’en émouvoir, tant en France qu’à
l’étranger. L’un des reproches les plus insistants est qu’il « virtualiserait » la vie
de ses utilisateurs ; ceux-ci finiraient par ne plus parler à leurs amis que par
Facebook interposé… et s’ils pouvaient avaler des pizzas surgelées via
Fabcebook, il est à craindre qu’ils le feraient aussi. Un reproche que même
Facebook prend au sérieux, conscient du fait que chacun des biais qu’il
parviendraient à contrer lui permet d’avancer sur la route de la conquête de
nouvelles centaine de millions de membres.
Outre Atlantique, les fonds d’investissement reviennent au
« click and mortar »
En réaction à ce phénomène, on assiste outre-Altantique à une déferlante de
nouvelles startups qui visent à ramener les utilisateurs de réseau sociaux dans
les magasins, les lieux culturels, les centres de loisirs, … Groupon n’étant que
la partie la plus visible de ce phènomène.
A cet égard, la réflexion des entrepreneurs et des fonds d’investissements
reste finalement assez pragmatique : observant que 80% du commerce se fait
toujours dans les vrais magasins, il n’y a aucune raison qu’ils ne touchent pas
leur écôt sur ce business. Et plus généralement, que les utilisateurs de
réseaux sociaux ne rechignent pas vraiment à rencontrer des vrais gens,
surtout si ceux-ci partagent des centres d’intérêts communs.
Pour les marques, ça commencé par des flash mob, plutôt réussies,
organisées par TMobile ou Rayban, qui sont parvenues à réunir des centaines
de leurs fans sur une place de Londres ou New York. Des évènements plus
spontanées comme les beuveries géantes qui se sont organisées entre 2006
et 2008 en Espagne ont faillit être récupérés par nombre d’alcooliers avec un
succès moins évident.
Tous ces évènements pâtissent toutefois d’une contrainte assez générique de
l’univers internet : la grande difficulté qu’il y a à localiser les internautes. La
très vaste majorité des opérations se font en dépit de cette donnée, limitant
ainsi d’autant leur performance. L’internet qu’il soit mobile ou pas, est trop
généralement resté dans un monde virtuel, où les distances et le monde
physique ne comptent finalement pas. Il y a fort à parier que ce facteur de
localisation va revenir au centre du jeu, principalement pour la raison évoquée
plus haut. Avec plus de 80% de part de marché dans le commerce de détail,
les commerçants n’ont aucune raison de ne pas tout faire pour capter des
consommateurs sur la toile.
Who goes local ?
Dans certains secteurs, l’approche locale ouvre
un fort potentiel de développement. Il en est ainsi du site de petite annonces
LeBonCoin qui, partant de pour ainsi dire de rien, a réussi à devenir le leader
de ce secteur en seulement 4 ans, principalement en mettant particulièrement
en avant la dimension locale.
Cette dimension n’a pas échappée non plus à Facebook, qui
comme nous l’évoquions dans un post précédent, va offrir à chaque
commerçant un autocollant à apposer sur sa vitrine. Une opération
d’envergure, mais qui pourrait soudainement reléguer les adwords au niveau
des bannières, en matière d’efficacité commerciale. En effet, et on l’imagine
aisément, le nombre de procédés qui permettent in-fine de faire pousser la
porte vitrée au consommateur sont illimités : jeu concours, réduction,
découverte de produit, cocktail marchant, etc. La dimension géolocalisation,
couplée avec celle de recrutement de l’internet devrait offrir un outil sans
commune mesure aux commerçants, mais aussi aux marques et par
extension, aux marketeurs.
Cette notion de géolocalisation a jusqu’à
présent largement échappé à la plupart des acteurs, à commencer par
Google, qui n’a investi que de façon limitée dans la localisation des adwords.
En conséquence, il est aujourd’hui impossible d’annoncer sur google
uniquement auprès des internautes dans le 1er arrondissement par exemple,
même si Google a promis de longue date cette fonctionnalité.
D’autres, au contraire, espèrent tenir leur revanche. C’est le
cas des réseaux d’affichage -en premier lieu du nouveau leader mondial,
Decaux- qui espérent ainsi faire une entrée en fanfare sur internet. En
photographiant les logos dit 2D qui sont sur leurs affiches, ils permettent aux
possesseurs de mobile de bénéficier d’offres spéciales, de leurs clients, de là
à relancer ultérieurement ceux qui auraient une fois cherché à se renseigner…
il n’y a qu’un pas.
Il n’en reste pas moins que le marché est aujourd’hui totalement insignifiant.
Même chez les plus grandes marques, la notion de géomarketing online est
inexistante, même si son potentiel en est largement reconnu. Pour l’instant, les
rares opérations menées, le sont par de petites agences que l’on pourrait
qualifier de « underground marketing », même si celles-ci sont probablement
promises à un grand potentiel à moyen terme. Gageons que de nombreuses
années s’écoulent avant que les marques disposent finalement d’un marketing
de type « 360° », efficace en tous points, qu’il s’agisse d’internet, de mobile,
de mobilisation sociale ou plus simplement de couponing online.
Jérémie Wainstain
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