LES TROUBLES DE LA MEMOIRE ET LA MALADIE D'ALZHEIMER

Elisabeth Levesque

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LES TROUBLES DE LA MEMOIRE ET LA MALADIE D'ALZHEIMER
Actualités IMAAGE
-- Anti-Age --
Anti-Age LES TROUBLES DE
LA MEMOIRE ET LA
MALADIE
D'ALZHEIMER
Quelques explications sur
cette maladie tant redoutée
pour nous ou nos parents
Elisabeth Levesque
mardi 12 septembre 2006
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VOTRE CERVEAU :UTILISEZ LE OU PERDEZ LE ! Il existe de multiples façons de stimuler ses
fonctions cognitives ;à titre d'exemple citons les ateliers- mémoire qui vont se multiplier
rapidement en France dans les années à venir .Animés par un neuropsychologue chevroné ils
visent à booster vos fonctions de mémorisation grace à des techniques parfaitement rodées.
Tout d'abord ne confondons pas trouble banal de mémorisation,souvent du à un défaut d'attention
ou d'intéret , et maladie vraie . Lorsqu'une personne se plaint de troubles de la mémoire ,les tests
effectués par un neuropsychologue ou un médecin montrent que les processus de mémorisation
sont le plus souvent intacts.Ce qui pose problème c'est l'attention.En vieillissant,et d'autant plus que
l'on a des soucis ou qu'on est anxieux ,il devient de moins en moins naturel de fixer son attention,et il
faut pour y parvenir faire acte de volonté.C'est dans ce cas que l'entrainement a un effet bénéfique :
s'entrainer à mémoriser des choses ,c'est aussi s'entrainer à focaliser son attention .

Et maintenant quelques précisions sur cette affection qui nous fait si peur :la maladie, ...

Sujets

• Maladie de Pompe
• Dégénérescence cortico-basale
• Cellules parafolliculaires
• Mémoire eidétique
• Maladie de Parkinson
• Curable

Informations

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Extrait

LES TROUBLES DE LA MEMOIRE ET LA MALADIE D'ALZHEIMER

Actuali  t Anti é Age s  IMAAGE

AntiAge

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LES TROUBLES DE LA MEMOIRE ET LA MALADIE D'ALZHEIMER

Quelques explications sur cette maladie tant redoutée pour nous ou nos parents

Elisabeth Levesque mardi 12 septembre 2006

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LES TROUBLES DE LA MEMOIRE ET LA MALADIE D'ALZHEIMER

VOTRE CERVEAU :UTILISEZ LE OU PERDEZ LE ! Il existe de multiples façons de stimuler ses fonctions cognitives ;à titre d'exemple citons les ateliers mémoire qui vont se multiplier rapidement en France dans les années à venir .Animés par un neuropsychologue chevroné ils visent à booster vos fonctions de mémorisation grace à des techniques parfaitement rodées.

Tout d'abord ne confondons pas trouble banal de mémorisation,souvent du à un défaut d'attention ou d'intéret , et maladie vraie . Lorsqu'une personne se plaint de troubles de la mémoire ,les tests effectués par un neuropsychologue ou un médecin montrent que les processus de mémorisation sont le plus souvent intacts.Ce qui pose problème c'est l'attention.En vieillissant,et d'autant plus que l'on a des soucis ou qu'on est anxieux ,il devient de moins en moins naturel de fixer son attention,et il faut pour y parvenir faire acte de volonté.C'est dans ce cas que l'entrainement a un effet bénéfique : s'entrainer à mémoriser des choses ,c'est aussi s'entrainer à focaliser son attention . Et maintenant quelques précisions sur cette affection qui nous fait si peur :la maladie, décrite en 1906 par le neuropathologiste allemand Alois Alzheimer, est la forme la plus commune des démences séniles. Elle touche plus de dix millions de personnes dans le monde dont quatre millions aux EtatsUnis et quelque 400.000 en France (90.000 nouveaux cas par an) A un stade avancé le tableau est dramatique :perte de mémoire, trouble du langage et de la motricité, confusion mentale, incontinence, agitation, déambulation sont les manifestations de ce que l'on appelait jadis Démence sénile Ellea pour cause une destruction localisée des cellules cérébrale ; les anomalies résultent de la disparition sélective des récepteurs nicotinique neuronaux à l'acétylcholine avec probablement implications des radicaux libres. Ce déficit cholinergique est précoce et rappelle le déficit dopaminergique de la maladie de Parkinson Indépendamment de cas, heureusement rares, dans lesquels elle frappe des hommes et des femmes avant 65 ans, la MALADIE d'ALZHEIMER atteint, de façon plus ou moins marquée, 1,5 à 2 % des personnes âgées de plus de 75 ans mais 10 % de celles qui ont dépassé 90 ans. Les femmes sont plus atteintes que les hommes.La maladie est encore trop souvent diagnostiquée tardivement (3 à 5 ans). Les troubles de la mémoire  toujours en première ligne  sont bien souvent banalisés à la fois par le patient, la famille et le médecin. Certains signes doivent toutefois alerter. Ce sont des difficultés dans la réalisation de quatres activités courantes : La conduite automobile,L'utilisation du téléphone,La gestion du budget,La gestion des traitements médicamenteux Le problème principal est de ne pas passer d'une cause curable et notament à coté du diagnostic de dépression du sujet agé ,les symptomes des deux maladie pouvant se ressemler beaucoup.Tout patient suspect d'ALZ doit bénéficier d'un bilan initial et d'un traitement d'épreuve par un antidépresseur adapté( sérotoninergique) Le bilan d'une ALZ suspectée s'attachera à éliminer des troubles curables :troubles ioniques, glycémiques, troubles de l'audition ou de la vision, ,causes iatrogènes, cardiovaculaires,endocrinienes... Le test de Folstein ou Mini Mental Score (MMS)est une aide importante au diagnostic. Généralement ; il est préférable de ne évoquer trop tôt le diagnostic d'Alzheimer, et de revoir le patient après un à deux mois de traitement d'épreuve, pour juger de l'évolution des troubles neuropsychologiques

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En l'absence d'étiologie organique curable, le trt d'épreuve fera appel au " oxygénérateurs cérébraux " mais surtout aux medicament antidépresseurs sérotoninergiques(ex :PROZAC ) En cas d'angoise, éviter les benzodiazépines. Le méprobramate est plus adapté.Si un hypnotique est nécessaire préférer le zopiclone (IMOVANE ). Les neuroleptiques ne sont généralement pas indiqués. Le diagnostic de certitude est histologique.Ce qui signifie en clair que seul l'autopsie permet de poser le diagnostic.Toutefois, un examen neurologique et surtout neuropsychologique soigneux permet de poser le diagnostic avec une grande fiabilité. Il peut être souhaitable de demander une consultation spécialisée, en particulier lorsqu'il s'agit d'une forme débutante, car il découle de ce diagnostic des implications thérapeutiques et sociales spécifiques, à la fois pour le patient et pour son entourage. Un examen neurologique détaillé permet ne pas méconnaître une autre forme de démence, curable ou non. EXAMENS COMPLEMENTAIRESIls permettent d'éliminer une autre cause de démence . Un scanner ou une IRM cérébrale permettent d'éliminer une cause curable (méningiome,hématome sous dural) Deux examens le PETscan et l'IRM fonctionnelle se sont developpés ces dernieres années ;ils apportent une aide précieuse au diagnostic . L'EEG peut également permettre d'étayer le diagnosticEn cas de doute on peut demander un débit sanguin cérébral, à la recherche d'une baisse de perfusion du cerveau, et/ou un bilan neuropsychologique de contrôle six mois à un an plus tard afin d'apprécier l'évolutivité des troubles. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL DEPRESSION  DEMENCE Démence, Dépression chez le sujet agé sont des situations fréquentes mais les deux pathologies peuvent également être associées et il est souvent difficile de faire la part de chaque pathologie.En pratique on se trouve devant 2 " situations "  1/ Devant un syndrome dépressif du sujet agé, existetil une démence débutante ?2/ Devant une démence débutante ou déficitaire (troubles cognitifs ) existetil une composante dépressive. Le traitement antidépressif d'épreuve est souvent la seule possibilité de trancher. La rapidité d'évolution est différente d'une personne à l'autre et on ne peut prévoir quand la personne deviendra dépendante. La famille peut et doit être aidée pour le maintien à domicile ( aide ménagère, soins infirmiers, auxilliaires de vie, prestation de dépendance, prises en charge temporaires, etc. Les moyens d'endiguer cette terrible maladie restent modestes. Les anticholinesterases (aricept,exelon,reminyl)aident à ralentir l'évolution s'ils sont prescrits précocement ;cela étant leurs effets restent modestes La mémantine (ebixa)est réservée au forme plus sévères La nicotine est connue pour son effet stimulant des récepteurs de l'acétylcholine, un médiateur cérébral impliqué dans l'apprentissage et la mémoire.``Ces récepteurs manquent chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer'', a ajouté Edward Levin. Le patch à la nicotine améliore leur attention. Cette capacité de la nicotine à imiter l'acétylcholine et à ``doper le cerveau'' a conduit les scientifiques à essayer les substituts à la nicotine sur ces récepteurs'', explique Darwin Berg, chercheur de l'Université de Californie à San Diego.Patrick Lippiello, neurologue, a annoncé avoir mis au point deux composés capables de stimuler les récepteurs cérébraux à la nicotine. Chez les

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rats, ces composés élèvent la mémoire à court et à long terme. Cette amélioration est longue et les chercheurs n'ont pas noté d'effets secondaires. Par ailleurs, elles empêchent les cellules nerveuses de mourir quand elles sont exposées à des substances chimiques qui généralement les tuent. Cette hypothèse a été très contreversée. Une bactérie pourrait favoriser l'apparition de la maladie d'Alzheimer La présence d'une bactérie dans les cellules cérébrales pourrait augmenter le risque de survenue d'une maladie d'Alzheimer. Selon une étude présentée dans le cadre du congrès de la Société des neurosciences, à Los Angeles, des autopsies pratiquées sur du tissu cérébral de personnes ayant souffert de la maladie d'Alzheimer a permis de retrouver des Chlamydia pneumoniae. Cette bactérie, habituellement présente dans les sinus et les bronches, se trouvait au niveau des régions du cerveau atteintes par cette maladie d ``Cette présence est inattendue. Pour parvenir dans le cerveau, la bactérie doit franchir une barrière de protection'', a expliqué Brian Balin, chercheur à l'université Allengheny des sciences de la santé à Philadelphie.Zaven Khachaturian, spécialiste de grande renommée de la maladie d'Alzheimer, trouve cette découverte extrêmement intéressante. ``Elle devrait nous permettre de comprendre comment se déclenche le processus dégénératif'', estimetil. ``Estce la présence de Chlamydia pneumoniae qui favorise l'apparition de la maladie ou, au contraire, les lésions occasionnées au niveau du cerveau par la maladie d'Alzheimer favorisentelles son entrée dans la cellule ?'', s'interroge Zaven Khachaturian. Pour aboutir à cette conclusion, Brian Balin et son équipe ont trouvé des fragments d'ADN de bactérie dans les échantillons cérébraux de 17 ou 18 personnes atteintes d'Alzheimer. A l'inverse, l'analyse de 18 ou 19 cerveaux de personnes indemnes de la maladie n'a montré aucune trace de la fameuse bactérie. Les cellules infectées par la Chlamydia pneumoniae fabriquent des substances capables de faire face à l'infection. Mais ces substances appelées cytokines peuvent endommager les cellules nerveuses. Les scientifiques de l'Université de Jefferson ont mis en évidence un lien entre l'effort d'apprentissage intellectuel et la prévention de l'ALZ. Une étude suggère qu'un environnement stimulant sur le plan intellectuel peut probablement aider à prévenir ls maladies neurodégénératives. Des chercheurs au Centre Médical Jefferson à l'Université Thomas Jefferson à Philadelphie et à l'Université de Auckland en Nouvelle Zélande ont trouvé que des souris élevées dans un environnement stimulant fait de roues tournantes,de tunnels, de balles. avaient 45% de moins de mortalité des neurones au cours de l'évolution no de la croissance et de la sénescence que des souris vivants dans un environnement limité. De plus les souris stimulées exposées à des neurotoxines étaient mieux protégées contre la perte de cellules du cerveau comparées à celles d'un environnement normal. Les scientifiques ont donné aux deux groupes de souris de l'acide kainic. Les souris du groupe environnement stimulant étaient presque entièrement protégées. Les scientifiques ont publié ces résultats en avril dans le journal Nature Medecine. Nous espérions trouver des bases scientifiques à la recommandation"utilisez le ou perdez le" dit le spécialiste en sciences cognitives Matthew During, docteur en Médecine, directeur du Centre de Thérapie du Système Central Nerveux au Centre Jefferson et professeur de neurochirurgie à l'Université Médicinale Jefferson. Lui et ses confrères voulaient voir si un système éducatif plus stimulant allait fournir une protection plus efficace du cerveau. Le Dr During fut surpris de voir à quel point les cerveaux des souris stimulées étaient plus robustes. Nous avons montré dans cette étude qu'un environnement plus stimulant rendait le cerveau super résistant à la sénscence et aux maladies telles que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson. Il n'y a pas eu tellement d'études sérieuses faîtes en laboratoire pour étudier si le fait d'utiliser activement votre cerveau peut augmenter votre capacité à demeurer en bonne santé et quels mécanismes peuvent êtres mis en cause pour protéger le cerveau. ditil. Nous nous sommes

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demandés ce que cet environnement stimulant pouvait avoir comme effet sur les fonctions cognitives, tout spécialement au sujet de la mort des cellules du cerveau et des symptômes tels que ceux de la maladie d'Alzheimer et d'autres ayant pour conséquence la destruction du cerveau. D'autres scientifiques ont montré ces dernières années que le développement et le remplacement des cellules du cerveau peut se faire pendant toute la vie aussi bien pour les animaux que pour les humains. 2005 : Un petit espoir...pour ceux qui sont déja atteints : La maladie d'Alzheimer ne serait pas irréversible et pourrait se soigner C'est ce qui s'est produit chez l'animal de laboratoire. Selon les résultats publiés par le Dr. David Holtzman et collaborateurs de l'école de médecine de l'Université Washington à Saint Louis (Missouri USA) dans le Journal of Clinical Investigation, un traitement a permis de restaurer la santé de cellules nerveuses dans le cerveau de souris atteintes par la maladie d'Alzheimer, en éliminant les plaques de peptides qui s'y étaient accumulées. De plus la rapide capacité des cellules nerveuses à retrouver leur structure normale pourrait indiquer que ces cellules tentent en permanence de se rétablir, ce qui signifierait que la maladie d'Alzheimer n'est pas irréversible. Ces résultats doivent encore être comparés à d'autres études pour déterminer si des effets similaires se produiraient aussi chez les humains. sources : Esculape.com Le guide santé des séniorsed O Jacob

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