Partition complète, La source, Cantate pour piano et chant, Mottart, René
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Description

Jouez les partitions de la musique La source partition complète, Secular cantates, de Mottart, René. La partition early 20th century célèbre dédiée aux instruments tels que: Piano, chœur, solistes vocaux
La partition se constitue de plusieurs mouvements et est classée dans les genres partitions pour piano, cantates, pour voix et chœur avec clavier, partitions chœur mixte, Secular cantates, langue française, partitions pour voix, pour voix, chœur mixte, piano
Obtenez dans le même temps une sélection de musique pour Piano, chœur, solistes vocaux sur YouScribe, dans la catégorie Partitions du début des années 20.
Date composition: ca. 1908
Edition: Paris?: [Not identified], n. d. (ca. 1908). Plate 478.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 56
Licence : Libre de droits
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Extrait

'
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/ '/ù^h-cK^
Cantate
|ianotur
1"
«ChantetSOURCELALa scène se passe sur les côtes de la Grande-
Grèce, à la lisière d'un petit bois recouvrant
—des roches. De l'une d'elles s'échappe une
—source consacrée aux Nymphes. Sur la hau-
teur, un petit temple et une ville toute blanche.
— face,En la mer.
TE]\ION, Jeune Athénien...^.wwioy,.
DllYAIS, Un berger ...Tknor lkcer.
UN VIEILLAIID Bassic.
EPICARIS, Une Soprano.Jeune fille
LA NYMPHE Mkzzd soprano.
CHŒUR DE JEUNES FILLES.seuReELA
6«u).(Uum UsJEUNES FILLESCHŒUR DE
cieldans leVénus est passéchar bleu deLe
—cartel.plus joyeuxaux chagrins sonEn jetant
dans l'espacel'entraînentcolombes d'argentLes
grâce.et volent avecBrillant et diaphane
zéphirs,escorté desIl passe radieux
saphirs.roses, desà foison desEn semant
d'Ambroisie,des parfumsperles, des rubis,Des
ceux d'Aspasie.cemmebaisers enivrants,Des
grondeur,et l'Océansource violetteLa
rêveur.le vallonsuperbe etmontagneLa
la jeunesse,la beauté,à son aspectTout chante
—caresse.désir, lavolupté, leLa tendre
azuré.regardblonde Vénus, auEt la
doré.son nimbeclair dansle cielTraverse
indépendance.séduit la fièrecharmeuseEt
l'indifférence.blessede l'amourdes traitsEt
EPICARIS
sanctuaire;dul'Oracle au fondconsultéJ'ai
soustraire.pu mem'agite il n'atrouble quiAu
pieds.fleur à tesdit. « est la«. m'a-il« bonheurLe
trépieds.montent desquide l'encens. Les vapeurs
brillante.firmamentétoile au» d'uneLa clarté
transparente;l'ondefraîcheur de» calmanteLa
se fanera.doigts bientôtsous tesfleur» Mais la—- VI
» l'encens ton front s'obscurcira;A respirer
s'éteindre,» dans l'azur à l'aube vaL'étoile
veut t'étreindre :» Et l'onde transparente en ses bras
» espoir entrevu,bonheur est l'instant d'unLe
» un sourire imprévu,Un battement du cœur,
6 regards l'étincelle allumée,Du choc de deux
»» regrets de désirs parsemée.La route des
— fleurs.temple où je cueille desEt j'erre auprès du
langueurs.parfums, je pressens desJ'aspire des
J'interroge l'étoile au muet crépuscule.
Et sur les grèves d'or la vague qui recule
profond, mystérieux.Me berce de son chant
monde harmonieux.Et m'ouvre l'inconnu d'un

: « Auprès de la fontaineEt l'Oracle m'a dit
—» ! » Maisma recherche est vaineTon cœur s'éveillera ;
cristal.n'ai vu que mon voile hélas ! dans leJe
Et j'aspire à l'instant décisif et fatal.
mon âme.De rêves enrichi, qui mettra dans
—flamme.En dussé-je mourir, la clarté d'une
diamantsEt, toujours la rosée étend ses
—pleurs et de tourments.Et mes yeux sont remi^lis de
(On entend une tlaiis les dois).flûte
Ah ! Dryas me poursuit et son chant m'importune.
Plus encore que sa plainte et sa fade infortune I
Il a beau m'apporter des bouvreuils et du miel.
Un chevreau nouveau-né, des colombes du ciel.
Je suis lasse d'entendre une voix qui supplie.
'
Qui cherche à renouer un lien qu'on délie...
Qu'il offre à la déesse un hommage flatteur.
Pour moi sans agrément et sans nulle saveur!
—Mais il vient, cachons-nous sous les ombres profondes
De ces arbres sacrés où se perdent les ondes.
—[Fliite. E/iicans soit,.-— VII
DRYAS
Je le redis en vain ce nom d'Epicaris,
L'Echo seul me répond du fond des tamaris.
Quand je veux lui parler, ses yeux distraits et vagues.
Semblent cliercher au loin de sinueuses vagues.
dirait qu'elle murmure confus.On écoute un
De quelque sourde voix qui lui dicte un refus
;
bien elle s'enfuit comme un faon se dérobeOu
Aux flèches du chasseur qui vit passer sa robe.
Et plus fraîche est sa joue et son teint plus vermeil,
Sa bouche est un corail un rayon de soleil;
l'auréoleEclaire ses cheveux et lui fait
la déesse d'or qui vers les cieux s'envole.De
Je languis et je meurs, je suis plein de désir
;
Sa pensée en mon àme est douleur et plaisir.
bois roucoule.Si je suis un ramier qui dans les
refouleUn oiseau persifleur dans l'ombre me ;
faune semble rire milieu des roseauxLe au
Et lanymphe pleurer en épanchant ses eaux.
Cruelle destinée et douloureuse vie !
ne vois qu'une image en mon âme asservie,Je
Et j'ai beau répéter le nom d'Epicaris
L'Echo seul me répond du fond des tamaris !
Epicaris ! Epicaris !
{Il soft).
EPICARIS rr»lr(.
Enfin il solitudeest parti ! De cette
Il ne troublera plus la douce quiétude.
des lieux d'enchantementEt je puis m'approcher
redit, mystérieusement.Où la source
Comme une confidence, échappant goutte à goutte,
Le secret de son àme à l'âme qui l'écoute !
Et je veux découvrir en son tremblant miroir-— VIII
vision promise à mou espoir.L'étrange
— suis plus seule, auprès de la fontaine :Mais je ne
mortel étendu, que le sommeil enchaîne,Un
mollement. Ses traits sont étrangers,Repose
Son front est large et jiur, ses cheveux sont légers ;
La force insouciante et la beauté iiarfaite
S'unissent pour charmer, à la grâce discrète.
Qu'espère-t-il ici ? Peut-être est-il un Dieu
:'aveuDont la nymphe cachée attendrait un
riant quelque image tendre,Un souvenir de
la cendre.Ranime ses esprits endormis sous
Mais il ouvre les yeux, regarde et se souvient.
Pour fuir il trop tard ! sa hâte me prévient !est
Je tremble et malgré moi je me sens fascinée.
Je ne puis éviter l'aveugle destinée !
TKMON (// savmic ven fllf)
O déesse ou mortelle embrasser tes genoux
Serait d'un suppliant le devoir le plus doux.
Mais il craint d'alarmer ta candeur virginale
D'un geste trop hardi pour une âme loyale.
Mes comjiagnons sont morts emportés par les flots,
Je suis à ta merci sans arc ni javelots
;
Je m'appelle Témon, Athène est ma patrie.
]Montre-moi tes autels pour qu'à leur pied je prie.
EPICARIS
Nous venons de la Grèce et tes Dieux sont les miens,
—Nous sommes les colons d'antiques achéens
Si de cet olivier tu cueilles une branche
Tu peux te diriger vers notre cité blanche.
Nous pratiquons les lois de l'hospitalité;
Nous avons gratitude à la divinité
Qui conduit l'étranger à nos simples demeures
Où nous offrons la coupe et de paisibles heures.-— IX
TÉMOX
fleurissous ces bosquetsLe destin in'cs'ara
jeux favoris :les dieux ont élus pour leursQue
déesse.Et tu semblés toi-même une chaste
l'infortune oppresse.Consolante aux mortels que
si je rêve encor,.Te ne sais si je veille ou
des chanuilles d'or.,Ie ne vois ébloui que
l'harmonie.couleurs,Le passé, l'avenir, les
ji)ie infinie;Aux parfums confondus dans ma
devinssuis plein d'émoi, comme si lesEt je
poëmes divins.Venaient pour moi chanter des
Ta parole facile a l'heureuse cadence.
de la danse.Ta démarclie a le rythme assoupli
tout entier a le charme berceurTon être
Qui l'apaisement dans l'âme du rêveur.met
astraleEt je vois en tes yeux cette lumière
une onde lustrale.Qui tremble en me baignant, comme
ton ]Symphe de ces lieuxDis-moi quel est nom.' La
précieux;>."eu aura de phis doux ni de plus
argentine11 doit être sonore et sa note
Tinter comme la source à la voix cristalline.
EPICARIS
J'ai nom Epicaris. pour moi ta bontéet
A seule découvert eu traits la beauté.mes
Je ne suis point déesse et limage du rêve.
Qui te faisait sourire en teffleurant, s'achève.
TEMOX
Avide, j'écoutais, au silence des bois.
Des accents enchanteurs comme ceux de ta voix,
Et je sentais germer mon coeur tendressesen des
Comme si dans tes yeux je cueillais des caresses.
Les champs Eliséens sont le suprême esi^oir— -X
Lorsqii'apros t'avoir vue on ne peut te revoir.
Respire ce parfum ! De ses conques marines
L'Enfant laissa tomber des roses purpurines.
d'argentTandis qu'au ciel d'azur, les colombes
Du char bleu de Vénus, tournaient en voltigeant.
EPICARIS
d'Amatlionte.Fleurs fragiles, parfums des bereeaiix
qui monte.Etoile qui scintille ou flot d'encens
Changeantes visions, pétales du bonheur.
fond de mon cœur.Tous avez pénétré jusqu'au
TÉMOX
Plus ineffable encore est cette joie immense
Qui trouble la raison d'une folle espérance
souve

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