Le drame des juifs européens
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Le drame des juifs européens

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Paul Rassinier Le drame des juifs européens Nous reproduisons la deuxième édition, Paris, La Vieille Taupe, 1984 La présente édition est une reproduction photographique de l’édition originale (Paris, 1964) dans laquelle ont été introduites des corrections préparées par l’auteur pour une édition qu’il envisageait lorsque la mort l’a emporté le 6 juillet 1967. Souvent, il semble que l’esprit s’oublie, se perde, mais à l’intérieur il est toujours en opposition avec lui-même. Il est progrès intérieur — comme Hamlet dit de l’esprit de son père « Bien travaillé, vieille taupe ! » HEGEL Nous reconnaissons notre vieil ami, notre vieille taupe qui sait si bien travailler sous terre pour apparaître brusquement : la Révolution. MARX Ce qu’il y a de terrible quand on cherche la vérité, c’est qu’on la trouve. (©) La Vieille Taupe (Pierre Guillaume), 1984 Tous droits d’édition, de reproduction et traduction réservés pour tous pays. (Samizdat autorisé dans les pays totalitaires.) Correspondance uniquement : La Vieille Taupe, B.P. 9805, 75224 Paris Cedex 05. ISBN : 2-903279-08-X 2 TABLE DES MATIERES Table des matières ___________________________________________________________ 3 Introduction ________________________________________________________________ 4 Chapitre I : M. Raul Hilberg, sa doctrine et ses méthodes ______________________ 11 Chapitre II : Témoins, témoignages & documents _____________________________ 25 I - Généralités _________________________________________________________ 25 II -Le témoin Rudolf Hoess_______________________________________________ 32 III - Le témoin Miklos Nyizli _____________________________________________ 39 IV - Le Témoin Kurt Gerstein 44 V - Conclusion ________________________________________________________ 60 Appendice au chapitre II : Les deux versions françaises du document Gerstein ____ 71 Le document Gerstein (première version)____________________________________ 71 A. Introduction de Poliakov ____________________________________________ 72 B. Texte du document_________________________________________________ 72 C. Conclusion de Poliakov 75 Le document Gerstein (seconde version) 75 A. Introduction du tribunal 76 B. Texte du document 76 C. Conclusion du tribunal de Jérusalem___________________________________ 78 Chapitre III : Statistiques : six millions ou… ?________________________________ 80 I - Statistiques d’après-guerre _____________________________________________ 84 II - Statistiques d’avant et d’après-guerre ____________________________________ 87 III - La migration juive ou « le juif errant » __________________________________ 95 IV - Le mouvement de la population juive européenne de 1933 à 1945 ___________ 106 Pologne___________________________________________________________ 129 Russie ____________________________________________________________ 133 Pays baltes ________________________________________________________ 134 Tchécoslovaquie____________________________________________________ 134 Hongrie 136 Yougoslavie _______________________________________________________ 143 Italie _____________________________________________________________ 145 Roumanie _________________________________________________________ 146 Bulgarie __________________________________________________________ 149 Grèce 150 Allemagne 151 Autriche 154 Danemark et Norvège________________________________________________ 155 CONCLUSION ___________________________________________________________ 156 3 INTRODUCTION En 1950, écrivant Le Mensonge d’Ulysse, j’avais classé en trois catégories les témoins-sic du phénomène concentrationnaire que j’y étudiais : – ceux que rien ne destinait à être des témoins fidèles et que, sans aucune intention péjorative d’ailleurs, j’appelais des témoins mineurs ; – les psychologues victimes d’un penchant, à mon sens un peu trop prononcé pour l’argument subjectif – et les sociologues ou réputés tels. Je n’avais pas trouvé d’historiens — du moins qui fussent dignes de ce nom. En garde jusque contre moi-même, pour n’être point accusé de parler de choses qui se fussent situées un peu trop à l’écart de ma propre expérience, de tomber à mon tour dans le défaut que je reprochais aux autres, à savoir de risquer quelque entorse aux règles de la probité intellectuelle, j’avais délibérément renoncé à présenter un tableau complet de la littérature concentrationnaire de l’époque. Le nombre des témoins mis en cause était donc forcément limité dans chaque 1catégorie et pour l’ensemble : trois témoins mineurs (l’abbé Robert Ploton, Frère Birin des écoles chrétiennes d’Épernay, l’abbé Jean-Paul Renard), un psychologue (David Rousset), un sociologue (Eugen Kogon). Hors catégorie : Martin-Chauffier. Un bienheureux hasard ayant voulu à la fois qu’à l’exception d’un seul, leur expérience portât sur les mêmes camps où j’avais fait la mienne et qu’ils fussent les plus représentatifs, cette méthode du reste assez simple, comportait bien des avantages. Depuis, soutenue et encouragée par la politique qui commande les rapports américano-russes, la littérature concentrationnaire qui soutient à son tour cette politique, n’a fait que croître et embellir. Ce n’est un secret pour personne que, dans la politique générale des États-Unis, un certain nombre d’articles sont uniquement destinés à ne pas couper radicalement les ponts avec la Russie : le mythe du danger d’une renaissance du nazisme et du fascisme en Europe est de ceux-là. Staline et Truman (digne héritier de Roosevelt) l’ont, de concert, exploité à fond, le premier pour empêcher l’Europe de prendre conscience d’elle-même et de s’intégrer l’Allemagne, le second par déficience mentale. Et Khrouchtchev continue à jouer avec Kennedy le jeu de Staline avec Truman... Avec un peu moins de chances ? Il y paraît mais là-dessus on ne peut pas encore se prononcer définitivement. 1 Je prie qu’on ne voie aucune intention maligne d’anticléricalisme par la bande, dans le fait qu’ils soient trois prêtres. 4 Quoiqu’il en soit, aux environs de 1950, renaquit et prit corps chez beaucoup de bons esprits l’idée que l’Europe existait. Jadis provoquée par la hantise des guerres germano-françaises, cette prise de conscience épisodique l’était, cette fois, par une autre à deux enseignes complémentaires : d’une part, la quasi-certitude que, divisée contre elle-même, l’Europe était une proie facile pour le bolchevisme, de l’autre, celle qu’il n’y avait pas d’Europe possible sans que l’Allemagne y fût intégrée. À Moscou, à Tel-Aviv, on avait, dès son premier souffle, senti que ce vent venait de loin : s’il dégénérait en tempête, il ne pouvait manquer d’aboutir à une Europe unie qui eût signifié pour la Russie l’isolement et, pour Israël, la fin de ces subventions d’une importance vitale qui lui sont versées par l’Allemagne au titre des réparations (recevant M. Gerstenmayer, président du Bundestag, M. Ben Gourion a déclaré le 30 novembre 1962 que leur montant s’élevait à 850 millions de dollars au 1er avril 1962 : une paille !) La contre-offensive ne se fit pas attendre : deux attaques aussi remarquablement synchronisées que si elles avaient été concertées et jumelées partirent en flèche de deux entreprises de fabrication et de falsification de documents historiques, l’une sous la raison sociale d’un Comité pour la recherche des crimes et des criminels de guerre dont le siège est à Varsovie, l’autre sous celle du Centre mondial de documentation juive contemporaine dont les deux plus importantes succursales sont à Tel-Aviv et à Paris. Objet : l’Allemagne. Thème : les horreurs et les atrocités commises pendant la seconde guerre mondiale par le nazisme, vocation naturelle de l’Allemagne — le thème précisait que le gouvernement de Bonn en avait repris les principes nationalistes et militaristes fondamentaux — qui en faisait un peuple à tenir sous contrôle serré, très soigneusement à l’écart. Le premier fruit de cette contre-offensive fut, à ma connaissance, Documentation sur l’extermination par les gaz (1950) de H. Krausnik, le second Médecin à Auschwitz (1951) d’un certain Dr Miklos Nyiszli, Israélite hongrois déporté dans ce camp en mai 1944 et le troisième Le Bréviaire de la Haine (1951) de Léon Poliakov. Depuis, ça n’a plus arrêté : chaque fois qu’est apparu le moindre signe de rapprochement entre l’Allemagne et les autres peuples européens (C.E.C.A., Marché Commun, Traité franco-allemand, etc.) nous avons eu, estampillé par le Comité de Varsovie ou par un membre important du Centre mondial de documentation juive, ou encore par l’Institut für Zeitgeschichte de Munich qui est une association des deux, une étude de ce genre qui fut, chaque fois, un acte d’accusation plus terrible que le précédent contre l’Allemagne de Bonn et sur laquelle la presse mondiale montait une campagne spectaculaire de publicité. C’est ainsi qu’ont été successivement publiés : Le IIIe Reich et les juifs (1953) de Léon Poliakov et Wulf, l’Histoire de Joël Brandt, un échange de 10 000 camions contre un million de juifs (1955), Le Lagerkommandant 1d’Auschwitz parle, Mémoires de Rudolf Hoess (1958) etc. pour ne citer que les plus retentissants, car s’il fallait les citer tous, à elle seule la liste sans commentaires nécessiterait un volume. Tout récemment, une anthologie de cette littérature a été dressée par un Comité d’étude de la seconde guerre mondiales dont le siège est à 1 Une édition de ces mémoires avait été publiée en Pologne en 1951, mais, à ma connaissance, elle n’avait pas franchi le rideau de fer avant 1958. 5 Paris et dont les animateurs sont une dame, Olga Wurmser, du Centre de documentation juive et un illustre inconnu à tout faire du nom de Henri Michel : elle a emprunté des textes à 208 auteurs témoins et encore dois-je ajouter qu’elle ne cite que ceux qui définissent sans la moindre erreur la ligne dans laquelle il convient de témoigner car, sur les rayons de ma bibliothèque de travail, i
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