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CONFÉRENCE SUR LE PARTENARIAT INDUSTRIEL ET L'INVESTISSEMENT EN ...

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Extrait

  
                        V.00-50353 
            
 
Rapport final
CONFÉRENCE SUR LE PARTENARIAT INDUSTRIEL ET L‘INVESTISSEMENT EN AFRIQUE
Dakar, Sénégal, 20-21 octobre 1999
    A.  B.  C.  D.  E.   
 F.  G.  H.  I.  J.  K.
  
Plan du rapport final
Contexte Structure et principaux thèmes de la Conférence Participation Séance d’ouverture Réunions-débats: (principales questions examinées, conclusions et recommandations) a) Formation de partenariats pour le développement industriel de l’Afrique b) Financement des projets industriels c) Privatisation et partenariats industriels en Afrique d) Financement des PME en Afrique e) Politiques, mesures et environnement favorables à l’investissement en Afrique f) Intégration économique régionale et promotion des investissements g) Renforcement des capacités du secteur privé et promotion de l’entreprenariat h) Financement privé des infrastructures i) Mondialisation et développement industriel en Afrique Forum sur la mobilisation de ressources pour les programmes de coopération technique Réunions d’entrepreneurs sur les perspectives en matière d’investissement et de technologie Manifestations supplémentaires Séance de clôture Activités de suivi Annexes: 1. Liste des participants  2. Liste des documents de travail  3. Programme de la Conférence  4. Allocutions d’ouverture du: ·Secrétaire général de l’ONU ·Président du Sénégal ·Directeur général de l’ONUDI ·Secrétaire général adjoint de l’OUA
   A.  1.
 2.   B.  3.    C.  4.  
- 3 -
Contexte La Conférence sur le partenariat industriel et l’investissement en Afrique a été organisée par l’ONUDI en coopération avec la Commission économique pour l’Afrique (CEA), l’Organisation de l’unité africaine (OUA), la Banque africaine de développement (BAD) et le Gouvernement sénégalais, comme suite à la Déclaration sur l’industrialisation de l’Afrique adoptée par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’OUA à Harare (Zimbabwe) en juin 1997, et confirmée ultérieurement en décembre 1997 par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 52/208. Ladite résolution, entre autres dispositions, invitait les pays donateurs, les fonds et programmes des Nations Unies, l’ensemble des organismes compétents des Nations Unies et le secteur privé à participer à une «réunion des donateurs» que l’ONUDI devait organiser en collaboration avec la CEA, le PNUD, l’OUA, la BAD et en coopération avec la Banque mondiale. À sa première réunion tenue à Abidjan en septembre 1998, le Comité directeur de l’Alliance pour l’industrialisation de l’Afrique (AIA) a décidé que la «réunion des donateurs» serait organisée entre juin et octobre 1999 en tant que conférence sur le partenariat industriel et l’investissement en Afrique, afin de traiter de problèmes de développement industriel spécifiques des pays africains et d’encourager les partenariats avec le monde extérieur. Cette conception a été approuvée plus tard par le Groupe de parrainage de l’AIA constitué de chefs d’État et de gouvernement qui a tenu sa première réunion à Alger le 13 juillet 1999, en marge du sommet de l’OUA.
Structure et principaux thèmes de la Conférence La Conférence comportait trois volets interdépendants: a) Une série de réunions-débats où ont été tenues des discussions sur des questions revêtant une importance particulière pour le développement du secteur industriel des pays africains;  b) Un forum des entreprises visant à promouvoir des partenariats entre les entrepreneurs africains et les investisseurs étrangers potentiels; c) Un forum sur la mobilisation de ressources pour la coopération technique. Le programme détaillé de la Conférence figure à l’annexe 3 plus bas.   Participation Ont pris part à la Conférence au total 493 participants dont 23 ministres africains, 227 hauts responsables gouvernementaux, ainsi que 123 représentants du secteur privé,
- 4 -  34 des organisations intergouvernem1entales, 10 des ONG, 51 des organismes et bureaux des Nations Unies et 25 des médias.   D. Séance d’ouverture  5. La Conférence s’est tenue, comme prévu, les 20 et 21 octobre 1999 à Dakar (Sénégal). Son ouverture officielle a eu lieu l’après-midi du 20 octobre sous la présidence de S.E. le Président Abdou Diouf du Sénégal, qui a prononcé le discours liminaire. Des allocutions ont été prononcées par le Directeur général de l’ONUDI et le Secrétaire général adjoint de l’OUA. Le Secrétaire exécutif adjoint de la CEA a donné lecture du message du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.  6. Dans son discours liminaire, le Président du Sénégal a rendu un hommage tout particulier au Directeur général de l’ONUDI pour la haute priorité qu’il n’avait cessé d’accorder à l’Afrique dans les programmes et activités de l’Organisation depuis son entrée en fonctions. Le Président a mentionné l’ajustement structurel des économies africaines durant les années 80 et 90 en notant que, depuis 1995, l’Afrique avait renoué avec une croissance réelle positive, contrastant avec le déclin économique des 15 dernières années. Pour transformer cette reprise en véritable décollage économique, les gouvernements africains devraient, sur une période suffisamment longue, réaliser des taux de croissance plus élevés, de 6 % du PNB par an au moins. Cela nécessiterait un taux d’investissement annuel de 30 % du PNB environ. Pour cela, il conviendrait d’abord de mobiliser l’épargne intérieure et ensuite d’examiner les moyens d’accroître les flux d’investissements étrangers, en particulier d’investissements étrangers directs qui jouent un rôle structurant capital pour les économies du continent parce qu’ils concourent à l’amélioration des qualifications de la main-d’œuvre locale, au transfert des technologies modernes aux succursales locales et aux fournisseurs locaux, et à la diffusion des pratiques optimales en matière de gestion. Dans ce contexte, il faudrait compléter les actions générales de promotion de l’Afrique en tant que destination des investissements par des campagnes spécifiques liées aux avantages concurrentiels de chaque pays. Cependant, pour réaliser ce décollage tant attendu des économies africaines, il était nécessaire de porter une attention toute particulière à la qualité du partenariat à établir d’abord entre l’État et le secteur privé, tant à l’intérieur des divers pays qu’au sein des communautés économiques régionales, et également dans le dialogue qui lie l’Afrique au reste du monde. Au cours du prochain millénaire, l’économie africaine serait, bien plus qu’aujourd’hui, portée par le savoir et l’innovation technologique. Déjà, les gisements d’emplois et de valeur ajoutée se trouvaient de plus en plus dans le secteur des industries de services, en particulier celles liées aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le Président a conclu en déclarant que l’Afrique partait « avec le même élan, les mêmes chances et les mêmes faiblesses, les mêmes contraintes et les mêmes opportunités que le reste du monde dans l’édification de ce village global ».
                                                  1Voir à l’annexe 1 la liste des participants.  
  7.
 8.
 
- 5 -Le Directeur général de l’ONUDI a souhaité en particulier la bienvenue aux très nombreux représentants du secteur privé venus prendre part à la Conférence, d’autant que tous les thèmes de ladite Conférence touchaient au rôle clef du secteur privé dans le développement industriel de l’Afrique. Après des décennies de baisse de l’investissement et de désintérêt des investisseurs étrangers, la région se redressait à présent et affichait une croissance économique vigoureuse. La première génération de réformes axées sur la stabilisation macroéconomique a donné naissance à une nouvelle race de gestionnaires et d’entrepreneurs prêts à nouer des partenariats. Cette génération était suivie d’une deuxième concernant les changements institutionnels à opérer afin que les réformes macroéconomiques et celles du marché portent leurs fruits. Mises ensemble, ces deux générations de réformes constituaient les instruments permettant aux pays africains d’être des acteurs de la mondialisation. Toutefois, il restait qu’il fallait « lier la mondialisation et l’existence de ceux qu’elle touche ». Pour atteindre cet objectif, une troisième génération de réformes destinées à lier stabilité macroéconomique et performance microéconomique s’imposait. Elle viserait à mobiliser les compétences, à mettre en service l’information, la technologie et les connaissances nécessaires pour le développement et la modernisation du secteur privé africain, afin de rendre ses opérateurs plus attrayants aux industriels étrangers en tant que partenaires potentiels. C’était dans ces voies que l’ONUDI transformée s’acheminait, en coopération avec des institutions chefs de file s’occupant de questions de développement. En conclusion, le Directeur général fait observer que la Conférence était une initiative de l’Alliance pour l’industrialisation de l’Afrique (AIA) et des chefs d’État et de gouvernement africains et que le rôle de l’ONUDI était tout simplement celui d’un catalyseur qui rassemblait les partenaires potentiels en espérant qu’ils réagiraient et formeraient des alliances. Le Secrétaire général adjoint de l’OUA a invité les partenaires du continent à s’associer aux Africains afin de jeter les bases du décollage industriel de l’Afrique et de discuter sur la fa percevaient les perspectives d’industrialisation du continent et la manière doçnot nil sd opnotu ivlsaient contribuer à changer son image négative. À son avis, lindustrialisation de l’Afrique était devenue encore plus urgente aujourd’hui que jamais auparavant, essentiellement parce que la structure actuelle de la production et du commerce du continent ne permettait pas son intégration pleine et entière dans l’économie mondiale pour de bon. C’était ainsi que de nombreux pays africains s’étaient lancés dans l’application de réformes et de programmes d’ajustement, souvent à un coût social très élevé, afin de créer un environnement propice à l’industrialisation et à une croissance économique soutenue. Pourtant, les résultats de ces réformes et programmes ont été décevants alors que, dans le même temps, s’effritaient l’avantage concurrentiel et la capacité d’exportation de l’Afrique. Dans la discussion sur le partenariat industriel, il était nécessaire de consacrer les efforts et les ressources aux programmes prioritaires qui auraient un effet bénéfique sur le développement du continent, comme par exemple: juguler les contraintes qui pèsent sur l’offre; faire usage de la technologie moderne dans le processus de production, en ayant recours à des méthodes et systèmes améliorés; et accomplir un transfert effectif des compétences en matière de gestion et d’entreprenariat. Le Secrétaire général adjoint de l’OUA a conseillé aux gouvernements africains de poursuivre sans relâche la création d’un environnement approprié, incluant la législation nécessaire pour attirer l’investissement étranger et garantir sa sécurité.
- 6 -   
   9. Dans son message à la Conférence, le Secrétaire général de l’ONU a déclaré que l’industrialisation était un élément clef dans la transformation de l’économie africaine et dans la réalisation des objectifs sociaux importants tels que l’emploi et l’équité, la création d’opportunités pour l’intégration des femmes et, en association avec le développement agricole, l’endiguement de l’exode rural et l’atténuation des pressions qui s’exercent sur les villes. Pour que l’Afrique survive dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, il lui fallait faire un sursaut dans son processus d’industrialisation. Le Secrétaire général a énuméré des facteurs bien connus dont dépendait l’industrialisation de l’Afrique, tout en insistant sur le rôle essentiel de la formation et de l’éducation s’agissant de galvaniser les énergies des populations africaines en matière d’entreprenariat. Il a conclu en disant que le choix des types de partenariats qu’il fallait entre les Africains et leurs partenaires internationaux pouvait aider le continent à prendre le virage dans son développement industriel.   E. Réunions-débats  10. Sur la base des documents de travail établis à l’intention de la Conférence,2les questions clefs ci-après de développement industriel ont été examinées durant les réunions-débats:  a) Formation de partenariats pour le développement industriel de l’Afrique; b) Financement des projets industriels; c) Privatisation et partenariats industriels en Afrique; d) Financement des PME en Afrique; e) Politiques, mesures et environnement favorables à l’investissement en Afrique; f) Intégration économique régionale et promotion des investissements; g) Renforcement des capacités du secteur privé et promotion de l’entreprenariat; h) Financement privé des infrastructures; et i) Mondialisation et développement industriel en Afrique.  11. Chacune des réunions-débats était présidée par un ministre africain ou une haute personnalité qui faisait une déclaration liminaire sur la question. Les intervenants faisaient ensuite part de leurs vues et de leur expérience sur la question. Les participants avaient alors la possibilité de poser des questions aux intervenants et d’exprimer leurs vues. Pour conclure, l’animateur récapitulait les débats et tirait les conclusions de la réunion.   a) Formation de partenariats pour le développement industriel de l’Afrique  Animateur: M. T. Ahoua N’Doli, Ministre de l’industrie de la Côte d’Ivoire                                                  2Voir à l’annexe 2 la liste des documents de base.  
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   Intervenants: Mme Maria Filomena Aguilar, Directrice générale des affaires économiques internationales, Ministère de l’économie du Portugal    M. Shinsuke Horiuchi, Ambassadeur, Ministère des affaires étrangères du Japon  hommes desM. Aziz Dieye, Vice-Président de la Table ronde d’affaires d’Afrique  12. Cette réunion-débat a examiné les mécanismes permettant de mettre en place des partenariats pour le développement industriel de l’Afrique. Elle a souligné la nécessité de disposer, dans les pays africains, d’un secteur privé compétitif et dynamique qui puisse suivre les changements vertigineux intervenant sur le marché et dans le domaine technologique. Ces pays avaient également besoin d’une base industrielle propre à satisfaire les besoins quotidiens de leurs populations. La promotion du partenariat a été considérée comme vitale pour réaliser ces objectifs.  13. L’importance qu’avaient les trois principaux types de partenariats dans l’accélération du développement industriel du continent, à savoir les partenariats aux niveaux national, régional et international, a été soulignée au cours des exposés faits par les intervenants.  14. L’État avait un rôle clef à jouer pour créer les conditions nécessaires à la première forme de partenariat, c’est-à-dire celle entre les secteurs privé et public au niveau national. Ce rôle englobait les aspects suivants: l’identification des secteurs à promouvoir; la création d’un cadre incitatif; la sensibilisation des opérateurs locaux; l’élimination des obstacles potentiels tels que ceux existant en matière de formation dans les branches d’activité requises, la lenteur des procédures administratives, la mise en place des infrastructures nécessaires, la mise à niveau et une utilisation maximale des compétences techniques nationales, etc.; et l’amélioration de l’image du pays pour le rendre plus attrayant aux partenaires étrangers. Dans ce contexte, la création, dans 15 pays africains, de conseils du partenariat industriel a été considérée comme un tremplin idéal pour des consultations entre l’État et le secteur privé concernant toutes les questions touchant au développement industriel. De surcroît, les hommes d’affaires étaient tenus de préparer soigneusement et scrupuleusement leurs projets, d’en imposer par leur sérieux, ce qui n’était pas souvent le cas, et de constituer des associations solides pour défendre leurs propres intérêts et manifester une certaine solidarité à l’égard des intérêts nationaux.  15. Le deuxième type de partenariat était à mettre en place avec les communautés économiques régionales (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest -CEDEAO -, Communauté de développement de l’Afrique australe - SADC -, Marché commun de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe - COMESA -, Union douanière et économique des États de l’Afrique centrale - UDEAC -, Union économique et monétaire ouest-africaine - UEMOA -, et Union du Maghreb arabe - UMA -), tant au sein des entreprises qu’au niveau institutionnel. Cette forme de partenariat est passée pour un moyen efficace de juguler les contraintes que sont l’exiguïté des marchés intérieurs, le manque de matières premières et l’insuffisance de savoir-faire, et il convenait de l’encourager.
 
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