Le protectionnisme vert : cas du secteur textile-habillement
21 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Le protectionnisme vert : cas du secteur textile-habillement

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
21 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Le protectionnisme vert : cas du secteur textile-habillement

Informations

Publié par
Nombre de lectures 298
Langue Français

Extrait

Le protectionnisme vert : cas du secteur textile-habillement HASNI Radhouane
Résumé : L’objectif de cet article est de dresser un état des lieux du secteur textile-habillememnt européen dans le nouveau contexte mondial, marqué, par l’adhésion de la Chine à l’OMC en 2001 et le démantèlement des quotas avec la fin de l’accord sur les textiles et les vêtements depuis le 1 er  janvier 2005. Un modèle théorique nous servira de base pour étudier le comportement des groupes de pression nationaux à la recherche de la compétitivité. Cette analyse montre que ces groupes de pression sont en train de développer une nouvelle forme de protectionnisme : le protectionnisme vert. Mots clés : groupe de pression, textile habillement, protectionnisme vert  
Abstract:  The purpose of this paper is to assess the situation of the textile-clothing sector in Europe. This industry, in the new global context, is characterised by China's accession to the WTO in 2001 and the dismantling of quotas with the end of the Agreement on Textiles and Clothing on 1 January 2005. A theoretical model will serve as a basis for studying the behaviour of lobbies in this industry in the search for competitiveness. This analysis shows that these lobbies are currently developing a new form of protectionism: the green protectionism.
Keywords: lobby, textile clothing, green protectionism.
 
 
 
 
 
 
 
1
Introduction
Le secteur T-H dans l’UE est un secteur stratégique et traditionnel avec plus de 2 millions de salariés. Pendant ces dernières décennies, plusieurs mutations ont changé les règles du jeu dans cette industrie : la concurrence massive des pays à faibles coûts salariaux. Ce mouvement sera accentué par l’adhésion de la Chine à l’OMC en 2001 et la fin d’une ère de protection par des barrières non tarifaires avec les accords multifibres en 2005. Confrontés à ces défis, les acteurs du secteur dans l’UE doivent adopter de nouvelles stratégies pour relever le défi de la mondialisation. Dans le cadre de l’économie politique de protectionnisme, les groupes de pression dans le secteur sont plus actifs à la recherche de rente alternative : Les réglementations environnementales et les normes définies par les organisations gouvernementales et non gouvernementales semblent avoir un effet sur les pays exportateurs.
 Après avoir présenté un état des lieux du secteur T-H dans l’UE, nous nous pencherons sur l’étude de l’organisation des groupes de pression en développant un modèle théorique sur leur action. Ensuite, nous analysons les différentes stratégies envisagées par le secteur T-H européen à la recherche de la compétitivité.
 I) Le secteur T-H européen : état des lieux :
La théorie de l’économie politique de protectionnisme intègre l’Etat comme acteur actif dans le marché politique. En effet, La politique de protection résulte de l’interaction entre les politiciens et les fonctionnaires d’un coté et les groupes de pression de l’autre côté. Cette théorie se base essentiellement sur l’analyse des choix des politiques commerciales par le fonctionnement des marchés politiques tiré de la littérature du choix public ( Buchanan et Tulloch,1962) et les apports d’Olson (1987) qui fut le premier à traiter le problème de l'obtention d'un bien public (ici la protection) par des agents privés. Ces groupes ont la capacité et la volonté de s’organiser directement pour agir de concert. Les intérêts particuliers d’un groupe restreint tendent à s’imposer au détriment de ceux de la masse, souvent inactive et désorganisée. Olson(1978) conclu « en bref, les groupes qui « font effectivement le boulot » sont petits » . L’aptitude d’un groupe à s’organiser dépend, en plus du nombre de la distribution des firmes, de la manière dont ces intérêts communs sont en quelque sorte menacés. Une série de chocs répétés ou de crises peuvent être nécessaires avant l’organisation de ces groupes ou bien s’ils sont déjà organisés, cela est de nature à augmenter leur pression de lobbying. Le fondement de cette théorie est le maintien du principe d'un comportement rationnel de chacun de ces groupes et pouvoirs.  L’homme politique demeure
 
2
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents