Vénéneuse caucasienne Voiture électrique : essai non transformé
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Vénéneuse caucasienne Voiture électrique : essai non transformé

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environnement
Patrice Wadbled au volant de sa fourgonnette électrique.
PatriceWadbled roule élec-trique depuis maintenant cinq ans. Boulanger à Haution près deVervins, ils’est équipé en 2001 d’une flotte de cinq véhi-cules électriques de type Berlin-got, à 14 500 euros l’unité, pour remplacer ses vieux Trafic diesel.Dans le cadre de son activité de livraison, il effectue au total 40 000 km par an.A l’époque du renouvellement de ses voitu-res, il a bénéficié de subventions de l’ADEME (l’Agence de l’envi-ronnement et de la maîtrise de l’énergie) à hauteur de 2 300 euros par véhicule.
Si le boulanger est fier aujourd’hui de participer par ce biais à la di-minution des rejets de gaz à effet de serre, la motivation écologi-que n’a pas été le facteur déter-minant de son choix."Comme beaucoup de monde, c’est mon porte-monnaie qui a décidé pour moi".Le véhicule électrique est, sous certaines conditions, un moyen de transport très écono-mique."Parcourir 100 kilomètres me coûte, énergie et entretien du véhicule compris, 2 euros", indique l’artisan. Quant au plein, comprenez une charge complète des batteries, il s’élève à 70 centi-mes ! Il reste à louer les batteries au prix de"160 euros par mois. Mais, cette somme est évidem-ment vite amortie".chiffres Des plutôt convaincants.
"En réalité, ça n’intéresse per-sonne",le boulanger. regrette "Ni les écologistes qui ne voient ici qu’un dérivé de la production
Voitureélectrique : Haution essai nonSt-Quentin transformé
Si Patrice Wadbled, boulanger à Haution, effectue ses tournées avec des véhicules élec-triques, l’expérience tentée par l’agglomération de Saint-Quentin s’est avérée beaucoup moins concluante. Explication.
d’énergie nucléaire, ni les pou-"Nous assurons encore l’entre-voirs publics, ni les constructeurstien des quelques véhicules élec--qui ont arrêté la production detriques restants mais nous ne les er voitures électriques le 1jan- remplaçonspas", relèveAlain vier dernier-, ni la population.Bertolotti, directeur du centre Personne n’a réellement suivi ettechnique. A l’usage, les voitu-encore moins porté l’arrivée desres électriques ont occasionné véhicules électriques en Francebien plus d’inconvénients que en 1998. Le projet a été tué dansd’avantages."C’est beaucoup de l’œuf,déplore t-il.soucis au quotidien. A commen-cer par la maintenance : elle est coûteuse et il faut "Parcourir 100 kilomètres aller à Amiens ou Arras me coûte, énergie et entretien pour trouver le personnel du véhicule compris, 2 euros".qualifié. Les garages sur Patrice Wadbled, boulanger à Hautionle secteur ne possèdent aucune main d’œuvre for-mée pour ce type de véhicule".Pourtant, certaines collectivités L’autre problème récurrent est lié ont tenté l’expérience et investi au peu de kilomètres effectués dans des voitures électriques.par les employés de la collecti-"Seulement, souvent mal infor-vité."Les véhicules ne réalisent més, les gens n’ont pas su s’en que des courses courtes et ponc-servir. Il faut environ trois mois tuelles -pour la voirie, la biblio-pour roder le véhicule et charger thèque, les foires et les marchés. la mémoire des batteries conve-Cela empêche d’optimiser l’effet nablement. De plus, ce sont des véhicules qui sont conçus p rouler beaucoup, pas pour br ler en ville",le bou souligne ger. Le très faible taux d’équi ment en bornes électriques a par avoir raison de cette inn tion qui n’aura jamais suscit véritable engouement. La ville et l’agglomérat de Saint-Quentinfont p des collectivités qui ont t l’expérience. En 1999, le tre technique de la Com nauté d’agglomération a ac 11 véhicules électriques. ans après, l’avis des utilisat est unanime :"c’est un éch
mémoire des batteries", expli-que le directeur. Conséquen-ce : l’autonomie des voitures n’est pas fiable et les risques de "panne sèche" se multiplient.
Le centre technique a tourné la page et se prépare déjà à un autre essai : le diester."En 2007, nous allons basculer l’ensem-ble de notre flotte de véhicules diesel, environ 150 voitures, au diester (mélange de gasoil à 70% et de colza ou de tourne-sol à 30%)".Parmi les avantages connus à ce jour de ce nouveau carburant : il n’exige pas de mo-dification sur les véhicules. Seuls les filtres à huile sont à changer au début de l’utilisation. Il réduit de 25 %, par rapport à un car-burant classique les émissions de gaz à effet de serre. Deux bons points à vérifier à l’usage.
"Le plein" à l'aide d'une simple prise électrique.
environnement Aisne Vénéneusecaucasienne Octobre : De nombreuses plantes dites “invasives“ prolifèrent sur notre territoire. le mois des mares Parmi elles,la Berce du Caucasea une particularité : elle est dange-Dans le cadre des semaines reuse pour l’homme. Le long de la Serre sur la commune de Dercy, régionales de l’environnement,la Berce du Caucase a trouvé le terrain d’invasion idéal. l’association pour le développe-Ses largesfeuilles dentel ment des recherches et de l’en-seignement sur l’environnement ont quelque chose de menaç ème (ADREE) organise la 4édition mais c’est indéniablement er du"Mois des mares"du1 au très belle plante.L’Heracle 29 octobre. mantegazzianum, commu L’ADREE propose des visites gra-ment appelée Berce du Cauc tuites et tout public à la décou-est la plus grande plante her verte des mares de l’Aisne, leurs cée d’Europe pouvant attein richesses et leur rôle. 3,5 mètres de haut. Si elle Rés. au 03 23 23 40 77 introduite en France à la fin e XIX siècleet cultivée dansL’ADREE a changé d’adresse : 1, chemin du Pont de la Plan-jardins botaniques, c’était av che - BP 19 - Barenton-Bugny tout pour ses qualités ornem 02930 Laon Cedex 9 tales.“La Berce est l’exem type d’une plante devenue vasive après s’être échappée jardins,explique Aline Bélet l’antenne Picardie du Con vatoire botanique national de ème res au 3degré quand la peaucommune deVailly sur Aisne, des), échappée des aquariums ou Bailleul.On dit “invasive“ toute est exposée au soleil. Les enfantsmais de nombreux sites ont les renouées du Japon (Fallopia espèce introduite volontairement doivent être particulièrement mispu être colonisés depuis.“Le japonica). Nous les visitons régu-ou non par l’homme et dont la en garde, les larges feuilles et lesConservatoire Botanique Na-lièrement pour les informer des prolifération induit des perturba-grandes fleurs de la Berce onttional de Bailleul a lancé une problèmes écologiques que cela tions écologiques, économiques tout pour exciter leur curiosité.campagne d’information parti-induit et pour leur proposer des ou en l’occurrence sanitaires. Les tiges creuses semblent égale-culièrement sur cette plante à espèces de substitution.“ Sur 1000 espèces importées, ment idéales pour confectionnercause du risque sanitaire qu’elle une seule se révèlera vraiment une sarbacane ou construire desreprésente mais il faut savoir invasive, les autres disparaissentConserver cabanes. En cas de contact cu-qu’il existe une vingtaine d’es-ou se naturalisent sans poser depèces invasives en Picardie,pré-le patrimoine végétaltané, il faut laver abondamment problème comme, par exemple, la zone avec beaucoup d’eau etcise Aline Bélet.La plupart ne Organisme agréé par l’Etat depuis le marronnier qui fut à l’origine de savon et traiter la blessureprésentent qu’un risque pour 1991, le Conservatoire botanique importé d’Inde.“comme s’il s’agissait d’une brû-la bio-diversité et il est difficile national de Bailleul a pour mission lure. L’effet de sensibilisationde sensibiliser les gens sur de de préserver le patrimoine végétal Surtout ne la touchez pas !dure plusieurs jours, il fauttels problèmes. C’est comme sauvage. Son action : donc éviter le soleil pendantcela par exemple que la Jussie,- la connaissance par le recense-Le premier impact négatif de la au moins une semaine ou proté-originaire d’Amérique du sud,ment de la flore sauvage et des Berce tient au fait que c’est une milieux naturels ger les zones avec une crème deest en train d’asphy-espèce très compétitive qui éli-- la conservation, par la type écran total.xier les hortillonnages mine la plupart des espèces in-collecte de la flore mena-d’Amiens. Quand l’impaces La Berce est résistante à la plu-digènes là où elle s’implante. Ellecée et le conseil vers les gestion-économique, les gens commen-part des désherbants, pour s’ennaires de milieu naturels ne fleurit qu’une fois, après 3 ou cent à réagir. C’est le cas avec - le conseil en direction de l’Etat et débarrasser, seule la fauche 4 ans de croissance, mais cha-le cerisier tardif (Prunus sero-des collectivités avant la montée en graines est que pied produit alors plusieurs tina) qui produit un bois creux - l’information sur les enjeux de la efficace et elle doit être répétée dizaines de milliers de graines sans valeur marchande et qui aconservation. sur plusieurs années. qui gardent leur pouvoir de ger-envahi la forêt de Compiègne.Contact :www.cbnbl.org mination pendant 7 ans. La Berce du Caucase se plaît surIl y a beaucoup à faire en ma-Si vous tombez nez à nez avecles bords des chemins, les bergestière d’information, récemment Pour en savoir plus une Berce du Caucase, surtoutdes cours d’eau, les lisières et lesj’ai encore rencontré une dame www.picardie.ecologie. ne la touchez pas ! Toutes lesfriches. Dans l’Aisne, le dernierqui gardait les graines de Berce gouv.fr parties de la plante contiennentétat des lieux effectué en 2005pour en donner à ses amis mais des substances chimiques (fu-révèle une forte concentrationil y a plus grave : les jardineriesPour signaler la présence de la rocoumarines) provoquant dede cette plante sur la communecontinuent de commercialiserplante, contacter Nicolas Borel fortes réactions allergiques quideDercy, prèsdeMarle, dansquantité d’espèces invasivesau03 22 89 69 78 peuvent aller jusqu’à des brûlu-le marais dePierrepontet sur lacomme l’azolle (Azolla filiculoi-oun.borel@cbnbl.org
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