Assises de la francophonie economique

Picco Mathilde

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• Publié par: abdoule
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Extrait

4L Trophy 2010 Equipage 1530 Solange LOUVET et Mathilde Picco Après un contrôle technique et administratif le mercredi 17 février au Stade de France qui s’est passésans difficulté, nous avons pris le départde l’édition 2010 du 4L Trophyle jeudi 18 à midi au même endroit.

L’aventure commença alorsnotre 4L bleu et beige, direction le Maroc.: toutes les deux dans Nous devions être le samedi suivant à Algesiras avant 15h,nous n’avions doncpas de temps à perdre.La descente s’est faite en deux jours et demi, avecdeux courtes nuits à Biarritz et Malaga et fut animée par nos premiers problèmes mécaniques: un pneu crevé à Madrid et le carburateur encrassé (conséquence: le moteur calait jusqu’en troisième). Nous avons donc été contentes de trouver le PC mécanique du 4L Trophy qui nous régla notre «carbu» en l’espace de quelques instants.

Sur le bivouacd’Algesiras, nous avons reçu notreRoad Booket eu l’occasionde renouer avec le langage particulierde l’orientation: nos années de scoutisme nous sont alors revenues en mémoire pour déchiffrer les azimuts et signes de pistes ainsi que pour tenir correctement notre boussole. Nous fûmes convoquées pour prendre le bateau le dimanche matin vers 4h direction Tanger où la grande aventure commença véritablement ! Bonjour le Maroc et adieu les problèmes mécaniques jusqu’à notre retour en Europe!

Très contentes et surtout très pressées nous avons embarqué sur le bateau avec notre 4L. Après les formalités douanières, nous voilà au royaume du Maroc : la gendarmerie royale assure la sécurité et banalise la route, les 4L partent en convoie vers Meknès, puis Ifrane, route de montagne, pluie et inondations rendent le trajet difficile, mais nous arrivons sans encombre à Enjil où un bivouac est organisé. Sur place sont dressées de grandes tentes pour le diner, un PC mécanique, une citerne d’essencepour le ravitaillement des véhicules et chacun plante sa tente à coté de sa voiture. À partir de ce moment là,ce sera tous les soirs comme ça…

A partir du deuxième jour, le raid commença véritablement :nous n’avons emprunté alors pratiquement plus que des pistes: sables, cailloux, pierres et eau furent notre goudron. Nous traversâmes aussinombreux villages dans les lesquels notre venue était vivement attendue : la voiture étaità chaque fois entourée et suivie par une nuéed’enfants.

Le soir du second jour, au pied des dunes de Merzouga, les 1200 équipages ont déposé leur 50 kilos d’affaires scolaires etsportives :soirée émouvante de remise des dons entre sourires, pleurs et joie en