Florence insolite : un itinéraire
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La description d'une promenade insolite à la découverte de l'Oltrearno florentin : le quartier historique incluant les quartiers de Santo Spirito et San Frediano. Partez à la découverte des boutiques artisanales du coin et Florence vous paraîtra sous un jour inédit. Parole d'une amante de cette ville qui rime avec Renaissance

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Publié le 13 septembre 2011
Nombre de lectures 3 054
Langue Français

Extrait

ITINERAIRE INSOLITE A FLORENCE
L'OLTRARNO
ses artisans, ses vestiges médiévaux et ses palais
Cet itinéraire nous mène dans le quartier de l'Oltrarno, traduisez le quartier de « l'autre côté de l'Arno ». Plus précisément dans les 2 quartiers de San Spirito et San Frediano. Des florentins y vivent et y travaillent, notamment un nombre important d'artisans. Tous ne sont pas nommés sur nos pages. A vous de les découvrir selon votre sensibilité. Mais attention, ces artisans n'acceptent pas tous la visite de simples touristes dans leur boutique ou leur atelier. Merci de respecter leur espace de vie.
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L'itinéraire commence au Ponte Vecchio.
C'est le pont le plus vieux de Florence et le seul qui n'ait pas été détruit lors de la seconde guerre mondiale. Il date de 1345 (les ponts plus anciens furent emportés par les crues de l'Arno). A l'époque, il supportait des échoppes très nauséabondes de poissoniers, bouchers (rappelons qu'ils ne disposaient pas de vitrines réfrigérantes) et même de tanneurs qui laissaient macérer les peaux dans de l'urine de cheval. Je vous laisse imaginer les effluves. Mais, c'était ainsi à l'époque. Vous avez observé qu'au centre, on ne trouve pas d'échoppes ? C'est à cet endroit qu'on se délestait dans l'Arno des ordures et détritus provenant des échoppes. Mais le duc Ferdinand 1er, dérangé par ses odeurs, trouva particulièrement incomode de traverser régulièrement ce pont pour se rendre à son palais. En 1593, il fit donc remplacer ces commerces par ceux des bijoutiers, orfèvres et joaillers. Notez que ces nouveaux commerces payèrent leurs droits de commerce bien plus cher. Les constructions en encorbellement se multiplièrent. Aujourd'hui, les échoppes sont toujours celles du travail de l'or.
Par les 3 arcades, on observe le Corridor Vasariano. C'est est un long corridor couvert, construit pour permettre à Cosme de Médicis, dés 1565, de rejoindre en toute sécurité le siège du pouvoir et de l'administration de la ville (le palazzo Vecchio) depuis son palais d'habitation (le palais Pitti). Il débute donc, en étage, au Palazzo Vecchio, traverse l'actuel musée des Offices, emprunte le Ponte Vecchio, parcourt la Via Giuccardini et rejoint le Palazzo Pitti. Nous en reparlerons. Tant que vous êtes sur le Ponte Vecchio, vous avez peut-être remarqué ces cadenas attachés ensemble, à un anneau du pont, à l'angle des échoppes, autour d'un lampadaire ou autre lieu. Il s'agit d'une petite superstition italienne, très récente. Les amoureux viennent s'y promettre amour pour la vie, cadenassent leur amour et jettent les clés dans le fleuve, ici l'Arno. C'est assez sympathique, à défaut d'être esthétique. L'histoire ne connait pas la suite de ses promesses. Mais la municipalité ne voit pas d'un très bon oeil ces gages d'amour. Elle les a fait enlever plusieurs fois, mais plusieurs fois, ils sont revenus, ici ou là. Qui aura le dernier mot ? On quitte le Ponte Vecchio (côté opposé au Musée des Offices) par la Via Giuccardini et prenons de suite la deuxième rue à droite. Arte decorativa Artisan créateur et réparateur de tables de marbre et marqueterie de pierre Via dei Barbadori 41 On revient légèrement sur nos pas pour regagner la via Guicciardini (ne la traversez pas) et observez, sur le côté opposé de la rue, le Corridoio Vasariano, qui parcourt le Ponte Vecchio, enjambe la rue et se poursuit via Giuccardini.
Eglise Santa Felicita Où est-elle cette église Santa Felicità ? Le Corridoio Vasariano est accolé à l'église et en masque presque entièrement sa façade. Entrez-y. En fait, à l'intérieur, le corridor communique avec la nef par un large balcon, visible au-dessus de l'entrée principale. Cela permettait aux Médicis de pouvoir assister aux célébrations, sans se mêler à la foule ni quitter leur couloir protecteur.
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En sortant de l'église, on traverse et remontons à gauche la via Giuccardini. Art Gallery Céramique artistique toscane, décorée à la main Via Guicciardini 54 Ayant dépassé Art Gallery, on prend à droite, la via dello Sprone. Autrefois, les fontaines avaient pour but de fournir de l'eau dans la cité. Elles étaient nombreuses. Certaines sont restées en place. Elles sont devenues un élément du paysage urbain, comme cette fontaine de Buontalenti (fin du 17e), Via dello Sprone, avec son « mascherone » caractéristique.
Au bout de cette rue, on aperçoit à droite, le pont Santa Trinita que nous vons conseillons de rejoindre. Le Ponte Vecchio, le plus célèbre pont de Florence, éclipse un peu son voisin, le pont Santa Trinita. Pour les connaisseurs, c'est pourtant le plus beau pont de Florence. Comme cela se faisait à l'époque, le pont d'origine était en bois. Inutile de vous préciser qu'il ne résistat pas aux crues terribles de l'Arno. Reconstruit en pierre en 1259, il s'écroula à nouveau sous la force du courant en furie. Ce fut finalement le scuplteur et architecte Ammannati qui conçut le pont actuel avec ses 3 arcades caractéristiques. 4 statues, symbolisant les 4 saisons, trônaient aux 4 coins. Mais le pont fut détruit par les envahisseurs allemands, le 4 Août 1944. Il fut néanmoins reconstruit à l'identique en 1958 et les 4 statutes replacées. Nous l'observerons de loin un peu plus tard. Il tire son nom de l'église qui veille à ses côtés. Si le coeur vous en dit, traversez le pont pour rejoindre l'église Santa Trinità, (80m après le pont) magnifique peinture : l'adoration des bergers, de Ghirlandaio. Pour mieux apprécier l'élégance de ce pont, nous vous recommandons de poursuivre jusqu'au pont suivant, soit par le Lungomare Guicciardini, soit par la via Santo Spirito, que nous préférons. C'est depuis le pont alla Carraia que nous observerons le mieux le Ponte Santa Trinita. L'été, il sert de vulgaire siège aux touristes harassés. Il mérite mieux. Admirez sa forme très élancée et, en vous rappelant les crues de l'Arno, appréciez la puissance des piles sous l'élégance fine du tablier. On revient sur nos pas pour quitter San Spirito (à gauche, dos au pont) et emprunter le Borgo San Frediano (à droite). Un quartier populaire, avec une vie authentiquement à l'italienne, qu'on ne soupçonne pas à Florence. Linge étendu aux fenêtres, petits ateliers d'artisans. On suit cette rue jusqu'à la Via et Piazza di Cestello. Belle vue de l'église, depuis le fond de la place. On suit la Via del Piaggione, puis à gauche la Via del Tiratoio, du nom d'un établissement de séchage de la laine. On est dans le quartier des fileurs, cardeurs et autres tisseurs. Le quartier compta jusqu'à 83 ateliers d'art de la soie et tissus de grande valeur.
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Un peu plus au Sud, les rues sont nommées des Cardatori, des Tessitori. En poursuivant par la Via Lorenzo Bartolini, on croise la Via Sant' Onofrio, patron des tisserands. Devant nous, se dressent des remparts et sur la gauche, la monumentale Porta San Frediano. Cette porte monumentale est l'une de celles qui fermait la ville de Florence à l'intérieur de ses murailles au 14e siècle. Construite entre 1332 et 1334, sur un projet d'Andrea Pisano. A l'origine, la porte était bien plus haute, mais fut rabaissée au 17e siècle, pour la rendre moins vulnérable à l'artillerie.
Entreprise artisanale de soie, via Lorenzo Bartolini. On peut apercevoir d'autres vestiges de remparts, ici ou là, les plus visibles et les mieux conservés se situent au pied du Monte alle Croce, vers le belvédère qui jouxte le jardin du Boboli ou, en rebroussant chemin vers la place Torquato Tasso, Via Francesco Petrarca, jusqu'à la Porta Romana. Mais la circulation automobile rend le parcours désagréable.
On emprunte la Viale Ludovico Ariosto, puis à gauche, la Via del'Orto, qui en 300m environ, nous conduit à la Piazza del Carmine.
Santa Maria del Carmine, voilà bien une église devant laquelle on passerait sans même lever les yeux. La façade reste en effet inachevée et, disons-le quelconque. Mais derrière cette façade austère, se cachent des trésors inestimables.
La voûte en trompe-l'oeil est de Domenico Stagi. La chapelle Corsini, date de 1301-1373. C'est une des 2 chapelles d'origine, ayant échappé à un incendie. Fresques de Foggini de Luca Giordano. Mais c'est la chapelle Brancacci qui est le véritable joyau. Celle-ci aussi échappa à 'lincendie de 1771. En effet, elle contient des fresques extraordinaires de Masolino, Masaccio et Filippino Lippi. Elles représentent le Péché originel (Adam et Ève chassés du Paradis Terrestre) et l'histoire de la vie de Saint-Pierre (Le paiement du tribut, Saint-Pierre et Saint-Jean distribuent les biens de la communauté, Saint-Pierre guérissant les malades en les couvrant de son ombre, Saint-Pierre en chaire, Saint-Pierre baptisant les néophytes, Martyre de Saint-Pierre). Notez aussi le retable de la Madone du Carmel de la seconde moitié du XIIIe siècle, attribué à Coppo di Marcovaldo.
On emprunte la Via Santa Monaca puis Sant'Agostino pour ses boutiques ou ateliers d'artisans, comme. Ugo Bellini Artisan joailler Via Sant'Agostino 19
En vous promenant, vous découvrirez des cours secrètes et des jardins reposants. Attention, ils sont privés. Merci de respecter l'intimité des habitants.
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En poursuivant, on atteint la piazza Santo Spirito
Santo Spirito est une charmante place typique de Florence, loin, bien loin de l'agitation des touristes. Marchés tous les matins de semaine. Brocanteurs le dimanche. La fontaine centrale date de 1812.
Via San Agostino se trouve l'atelier Ricci. Nous n'avons pas affaire là à une boutique de ciseleur, mais bien à son laboratoire, son lieu de travail. Il n'y a donc pas d'horaires précis d'ouverture. Vous pouvez tenter votre chance et demander si l'artisan peut vous recevoir. Il le fait parfois. Il travail les métaux non précieux et crée des médaillons, petites boites, broches et autres objets décoratifs.
A l'angle de la piazza Santo Spirito, le palais Guadagni fut construit en 1505. Il fut le premier palais à être doté d'une loggia (au dernier niveau). Cette loggia inovatrice fut rapidement reproduite sur d'autres constructions aristocratiques. Il était à l'origine décoré de fresques blanches sur fond noir, comme le palais de Bianca Capello que nous verrons plus tard, mais ces fresques, mal entretenues, ont disparu. Dés 1914, il y fut créé la première bibliothèque municipale de Florence! Elle existe toujours. Au fond de la place, l'église de Santo Spirito est la dernière oeuvre de Filippo Brunelleschi (l'architecte du dôme de la cathédrale). Malheureusement, Brunelleschi mourut 2 ans après le début des travaux. Elle fut construite pour les moines augustins. Sa façade ne reflète plus les projets de l'architecte initial. Elle est sobre. Mais c'est l'intérieur qui attirera davantage l'attention, avec des tableaux des 15e et 16e siècles, dont Filippino Lippi, des fresques et la sacristie. Cette église était considerée par Le Bernin comme « l'église la plus belle du monde ». C'est un monument peu visité, mais l'un des plus important de Florence. C'est dans ce quartier qu'exerce aussi l'un des dernier fabricant de formes de chapeaux. Eh non, pas un fabricant de chapeaux, mais bien un fabricant de formes en bois. Il exporte dans le monde entier pour les plus grands chapeliers. Bini Alfonso di Fratelli Bini Atelier artisanal de formes de chapeau Piazza Santo Spirito 5
Egalement Filippini e Paoletti Laboratoire artisanal de mosaïque byzantine Piazza Santo Spirito 12
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Dans la rue de Michelozzi, se trouve l'atelier de Roberto Ugolini Chausseur, créateur artisanal Via Michelozzi 17
Au bout de la rue Michelozzi, on découvre le massif Palazzo Pitti, au pied de la colline du Boboli. On tourne à droite. On peut visiter le palazzo Pitti, les musées et les jardins du Boboli : Le Palazzo Pitti proprement dit, la Gallerie Palatine, le Musée degli Argenti, la Gallerie d'art moderne, le Musée du costume et le Musée de la porcelaine. + le Jardin du Boboli. Comptez 1-2h par musée et pour les jardins. On laisse le Palais Pitti sur notre gauche pour pour atteindre la petite église San Felice. Au passage, nouvel artisan : Pitti Mosaici Producteur artisanal de mosaïque florentine Piazza Pitti 17 L' église San Felice Petite église qui passe inaperçue. Seulement, elle eut la chance de se trouver à proximité immédiate du Palazzo Pitti. Les Médicis l'utilisèrent donc comme une « église de cour ». Elle fut donc richement dotée et mérite un détour. Construite avant 1066, la construciton actuelle date du 15e siècle. A l'intérieur sont conservées des fresques de 1300, dont un fragment du baptème du Christ. Les autres fresques datent des 16e et 17e siècles. On emprunte ensuite la Via Maggio A la fin du 13e siècle, une voie fut ouverte au-delà des murs de la cité pour relier les propriétés de la riche famille Velluti à la ville, c'est-à-dire l'actuelle Piazza San Felice (où nous étions) jusqu'au Pont Santa Trinita. Cette voie ouverte, s'y adjoignirent peu à peu d'autres propriétés, jusqu'au 15e siècle, pour le compte des riches familles florentines : Corsini, Biliotti, Michelozzi, Pitti, Capponi, Ridolfi, etc.. Par la largeur exceptionnelle de la voie, autant que par l'importance des palais qui la bordèrent, cette voie fut appelée voie majeure, la Via Maggio. Elle devint la voie aristocratique de Florence. Et l'on peut dire qu'elle l'est toujours restée, ce que semblent confirmer les nombreux commerces d'antiquités qui s'y sont établis.
Citons entre autres palais :
Au N° 73, la Casa Guidi fut la demeure de la poétesse anglaise Elizabeth Barrett Browning et de son mari Robert Browning.
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Et surtout, au N° 26, le palais de Bianca Capello, la belle vénitienne, amante puis épouse de Francesco 1er de médicis.
Au 16e siècle, Bianca Cappello était une jeune aristocrate vénitienne, élevée dans un palais de sa ville natale. Elle devint amoureuse de Piero Bonaventuri, jeune florentin de modeste condition, qui travaillait à la banque Salviati, à Venise. Leur amour «impossible» les obligea à s'enfuir de Venise. Ils s'installèrent donc à Florence. Et là, Bianca commença de vivre en recluse dans la modeste demeure de son époux. Elle, qui avait été élevée dans le luxe et était promis à un brillant avenir, se retrouvait ainsi coupée du monde. Mais, en 1563, de sa fenêtre dit-on, le futur duc de Toscane, Francesco, la remarqua. C'est ainsi que commençat la véritable histoire de Bianca Capello et Francesco de Medicis. Ni l'époux de Bianca, Piero Bonaventuri, ni l'épouse de Francesco, la royale Jeanne d'Autriche, ne troublèrent les amours des 2 adultères. D'ailleurs, leurs amours étaient connus de tous. Bianca fut bientôt admise parmi les dames d’honneur du palais Pitti et fut installée dans une maison digne de son rang, dans la via Maggio. Jeanne d'Autriche mourut à trente ans. Le mariage du grand-duc Francesco avec Bianca Capello fut célébré dans la chapelle du palais de la Seigneurie. Bianca fut proclamée grande-duchesse de Toscane, le 12 d’octobre 1579. Le Palais de Bianca Cappello conserve encore ses fresques blanches de Bernardino Poccetti et porte l’emblème des Médicis.
Au N° 13, Palazzo Zanchini-Corbinelli, possédant une chapelle aux fresques du 16e siècle. Au N° 7, Palazzo Ricasoli Firidolfi, 1520. Fresques de Giorgio Vasari dans la chapelle.
Au bout de la Via Maggio, avant le pont Santa Trinita, on suit à droite le Borgo San Jacopo.
Il faut savoir que les révoltes grondaient souvent dans les rues de Florence. Aussi, les riches familles florentines se firent-elles construire des tours, entre les 12 et 13e siècles.
A Florence, comme dans bien d'autres parties de l'Italie d'ailleurs, ces tours médiévales, servant davantage de refuges que d'habitation, avaient aussi un fort symbolisme de puissance. On les construisait donc, toujours plus hautes que celles de la famille voisine. Trop hautes. Florence en compta jusqu'à 167 au 13e siècle. A partir du 14e siècle, il fut décidé que désormais les tours ne dépasseraient pas les 50 brassées, soit 29 mètres de hauteur (au lieu des 70 mètres pour certaines) et qu'elles devaient être habitées une partie de l'année. Cette dernière partie du parcours nous en fait découvrir de remarquables.
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Au 54, borgo San Jacoppo, nous pouvons admirer l'une des plus hautes tours de Florence. Observez l'arc au-dessus de la porte. Il matérialise sans doute l'entrée d'origine, à laquelle on accédait par un escalier de bois, qui pouvait être retiré totalement en cas de danger.
Au 17, autre ancienne tour, dont la façade a été décorée -récemment- de terres cuites représentant l'Annonciation, 2 anges et Jésus.
Au n°9 Borgo San Jacopo, nous observons des tours médiévales.
Parmi de nombreuses autres orfèvreries, Acquafredda gioielli Joaillerie artisanale Borgo San Jacopo 8, Ponte Vecchio 2
A l'angle du Borgo San Jacopo et de la Via Giuaccardini, se trouvait la Tour des Rossi, qui en 1838, fut agrémentée d'une fontaine avec la statue de Bacchus attribuée à Sansovino. Détruite par les nazis en 1944, la fontaine fut reconstruite et, à la vasque en marbre d'origine, on substitua... un sarcophage romain. On peut encore voir l'une de ces tours médiévales, au-dessus du Ponte Vecchio. Cette tour, en bout de pont, dite de Mannelli, 84, Via dei Bardi, est l'unique tour médiévale des 4 qui se trouvaient aux angles du Ponte Vecchio. Elle fut construite au 13e siècle, par la puissante famille Mannelli, si puissante et si prestigieuse que Cosme 1er accepta de ne pas abattre leuer tour pour la construction de son Corridor. Elle fut néanmoins fortement rabaissée. De l'autre côté de la voie Bardi, (rapprochez-vous du pont pour l'apercevoir) une autre tour, la torre degli Ubriachi, est un vestige du système médiéval de défense du Ponte Vecchio. Allez, encore un dernier artisan ? Nous n'en avons pas beacoup vus qui façonnent le fer battu à l'ancienne. Eh bien, en voici un (hors plan). Placez-vous face au Ponte Vecchio, longez l'Arno sur la droite. Passez le ponte alle Grazie. Ensuite, prenez la troisième rue à droite, pour aboutir Via San Nicolò, Certini Artisanant de fer battu Via San Niccolò 2
Cet itinéraire a été préparé avec l'aimable complicité de Gianna Giovanetti, guide officiel de la ville de Florence, spécialiste en histoire de l'art, multilingue et francophone, passionnée de sa Toscane natale et de Florence. http://www.florence-firenze.com
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