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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

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Maroc ceramic tour
Jour 1 & jour 2:mercredi 8 & jeudi 9 juillet
Etape:Bruxelles > Andenne > Dijon > Barcelone >Almeria
Km:0 km > 2426 km: 2426 km
Quitter la Belgique par un jour de légère pluie est somme toute assez banal.Mais quand on sait qu'au bout brillera le soleil, le moral ne peut être que très haut sur l'échelle des valeurs. Vincent quitte Bruxelles pour me prendre à Andenne et c'est vers 10h du mat que nous nous lançons dans ce voyage qui fera tout de même près de 9000km. Mais nous n'en savions rien, ou plutôt avionspréféré ne pas trop la savoir... Nous en avions prévu deux milles en moins, mais pouvions-nous réelle-ment calculer l'incalculable? Le bateau quittant l'Europe à minuit le lendemain soir, c'est avec une très belle moyenne de 100km/h que nous débutons ce voyage. Cette moyenne diminuera heure après heure, la fatigue nous rattrapant dès jeudi. Quoiqu'il en soit, une dernière petite pluie avant de dire au revoirà la Belgique, puis au Luxembourg, direction Beaune. Cette ville impose une petite halte, café pour le chauffeur et kir à la goûteuse crème de cassis pour le passager... Pourquoi vouloir aller si loin alors que la région est si belle? Le bateau nous attend! Aprés avoir longé le trés joli canal du centre, une derniére petite pluie nous entraîne sur la route du viaduc de Millau avant de traverser Béziers et se diriger vers l'Espagne. Un détour par Valras-plage, juste pour voir la mer, qui, je vous l'as-sure, vers 3h du mat, est trés paisible. C'est donc aux aurores que Barcelone nous dévoile ses char-mes architecturaux si extravagants, Gaudi n'ayant de cesse de nous surprendre. Les belles de nuits s'effacent aux premières lueurs du jour, le marché couvert s'éveille, les fruits et légumes s'exposent, les premiers cafés sont servis. Avec deux pains grillés aux toma-tes, svp! Merci. Mais comment reste-t-il autant de km? 1 000 encore…, nous ne sommes nulle part. Et ce bateau, nous attendra-t-il? La moyenne horaire descend déjà et on recalcule le timing. C'est toujours jouable mais il faut reprendre la route, et tracer. Nous nous relayons sur les “autopistas” trés chargée en alter-nant parfois avec quelques km. de “nationales” pour laisser souffler un peu les hommes et la machine.
Le Defender, les autoroutes, c’est pas son truc, mais plus au Sud, il va bien nous servir. Eh, quelle heure est-il? En avant. Une petite(?) derniére(?) pluie le long de la Costa Blanca rince le pare-brise et nous pousse à forcer le pas vers Alméria, destination de la premiére étape. Déjà le soleil montre sa chaude empreinte, le sol est aride, brûlé, le paysage désertique et montagneux. Paysage que nous retrouverons sur un autre continent... Le port d'Alméria, et bien, il est en bord de mer! Assez bien signalé d'ailleurs, aprés un long contournement de la ville. Les tickets réservés par internet sont enregitrés, tout est en ordre. Quelques pas sur la digue, de petites tapas dans une cerve-zeria de la vieille ville et nous sommes prêts à embarquer vers 23h. A minuit tapant, le ferry largue les amarres, le Maroc est à 6h de route... ou plutôt de navigation. Deux couchettes superpo-sées accueillent les fatigues accumulées pendant ces 2 400km avalés en une trentaine d'heures de route, à une moyenne finale un rien supérieure à 70km/h.
Jour 3:vendredi 10 juillet
Etape:Melillia >Nador>Berkene >Taza
Km:2426 km > 2738 km: 312 km
Courte nuit, mais toutes les batteries sont rechargées... L'entrée dans Mélillia est très rapide, aucun contrôle n'est prévu. Nous sommes toujours en Espagne et cela se vérifie par l'architecture imposante des belles maisons andalouses aux accents “artnouveau” et “art déco”. La Médina Sidonia surveille le port du haut de ses remparts imposants et bien rénovés. Un petit tour est obligatoire, il est 7h du matin et rien n'est encore ouvert dans le centre ville qui se réveille lentement. Sommes-nous prêts pour débuter l'aventure. Que nous man-que-t-il? Qu'allons-nous découvrir de l'autre côté de la frontiére? La double file d'attente n'est pas trop longue, des conseils et des formulaires sont proposés par des démarcheurs en quête de quelques piéces. Mais les formalités sont assez simples, quoique lentes. Trois contrôles: le premier est sanitaire en pas-sant dans une roulotte où un médecin nous demande “Comment on va? tout en nous scannant de son capteur de température infrarouge afin de détecter une quelconque fié-vre à dépister. Les formulaires reçoivent le cachet adéquat. Ensuite, contrôle des passeports, encodage des données dans l'ordinateur central et pose du cachet de visa d'arrivée au Maroc. La troisiéme formalité est plus compliquée, les
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