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 LA LITTÉRATURE DE VOYAGE et l'évolution du regard sur l'Ailleurs et l'Autre    Conférence prononcée par Gilbert Soubigou dans le cadre de l'exposition :  " Les carnets de voyages de Max Radiguet (1816-1899)  Ecrivain et illustrateur landernéen".  Médiathèque Per Jakez Helias. Landerneau, 2 juin 2007       Première Partie :récits de voyage……………………………………….p. 2 à 12Les   Deuxième Partie :Le roman exotique et colonial en France………………p.13 à 46   Notes et bibliographie sélective 47….…………………………………………… p.   Chronologie générale des récits de voyage et des romans exotiques et coloniaux……………………………………….. p. 48 à 68                   Gilbert SOUBIGOU  
1  
       
27/06/2007
Première partie : Les récits de voyage     Notre propos est de dresser un rapide panorama de la littérature de voyage des origines à la fin du XIXe siècle pour cerner au mieux le domaine littéraire précis dans lequel s'inscrit l'œuvre de Max Radiguet. Nous insisterons, bien sûr, plus précisément, sur le XIXe siècle, dans les dates correspondant à la vie de Max Radiguet, de 1816, date de sa naissance à Landerneau, à 1899, date de son décès à Brest. Il s'agit de définir ce qu'est la littérature de voyage, quelles sont ses grandes lignes-force : les grandes explorations quasi-ethnographiques avant la lettre, d'abord, ensuite ces grandes expéditions de découverte de l'Ailleurs et de l'Autre, au XIXe siècle surtout , qui sont aussi , quelquefois, ce "Grand Tour" des jeunes Romantiques autour de la Méditerranée, à la découverte des sources culturelles de leur civilisation, ce qui donnera, par parenthèse, l'origine du mot "tourisme". La littérature de voyage et de découverte de l'Ailleurs et de l'Autre se confond aussi, surtout au XIXe siècle, avec l'exotisme, puisque l'écrivain voyageur se regarde lui-même sur un fond de décor différent mais, on l'a dit, le plus souvent avec la volonté d'avoir sur l'Autre et l'Ailleurs un regard neuf, déjà ethnographique.   Nous serons obligés d'évoquer rapidement l'avant - Max Radiguet de la littérature de voyage pour poser les bases de notre propos. Nous serons brefs sur Les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles , pour ce qui est des jalons majeurs du genre littéraire , que connaissait à l'évidence Max Radiguet ,pour nous attarder sur son époque ,le XIXe, en esquissant , au final , les grandes lignes de la littérature de voyage au XXe siècle. On verra aussi, au passage, ce que Loti et Ségalen ont pu devoir à la lecture des écrits de voyage de Max Radiguet.   Tout commence avec les Grandes Découvertes. On ne va pas, rassurez-vous, remonter aux Croisades et aux écrits des Grands Chroniqueurs. Quoique la tentation soit grande car les premiers récits de voyage sont sans doute là. Avec, également, les récits de voyage en Orient, et en Orient extrême, commeLe Livre des Merveilles du monde de Marco Polo ou encore les récits de voyageurs comme Plan Carpin ou Guillaume de Rubrouck. Pour ce qui nous intéresse ici, à savoir les grands récits de voyage fondateurs du genre, tout commence véritablement avec leJournal de voyagede Christophe Colomb (1492-1493) qui montre, dans ses observations, un intérêt réel, une vraie curiosité pour les peuples rencontrés, pour cet Autre si différent. N'oublions pas, ensuite, leJournal de bord Jacques de Cartier et l'écho que ces deux écrits vont rencontrer chez Rabelais qui dans leQuart Livre- parodie d'un voyage de découverte - évoque le personnage de Xénomane, littéralement "celui qui aime l'Etranger", et utilise surtout pour la première fois le mot "exotique" : la fascination pour l'Autre et l'Ailleurs s'installe dans notre littérature. N'oublions pas non plus le récit d'un compagnon du voyageur Villegagnon qui explora le Brésil, Jean de Léry, qui publievoyage en la terre de Brésil, dite AmériqueL'Histoire d'un , ouvrage Gilbert SOUBIGOU 2 27/06/2007   
qui était dans la bibliothèque de Montaigne et dont il s'est servi pour ses réflexions sur les "bons Sauvages" dans lesEssais. Montaigne est, par parenthèse, lui-même un des grands premiers auteurs de la littérature de voyage puisqu'on lui doit un richeJournal de voyage en Italie. L'Italie, pour les Humanistes du 16e siècle, étant encore très exotique, et pas seulement pour ses témoignages concrets, palpables pour un retour aux sources de l'Antiquité.  Au XVIIe siècle, avec les deux Compagnies des Indes Occidentales et Orientales, se crée le premier empire colonial français qui comprend les territoires du Canada, de Floride, des Antilles, d'un côté, et , de l'autre, les possessions des Indes et des îles Mascareignes , l' Ile Bourbon et l' Ile de France. Aux grandes découvertes des terres s'ajoutent les découvertes des cultures et des civilisations différentes. Les journaux de voyage sont très à la mode au XVIIe siècle. On peut citer ceux de Chardin, Tavernier, Challe ou encore La Hontan. Jean Chardin a visité les Indes et la Perse, aujourd'hui l'Iran, et a séjourné à Ispahan. Il publie en 1686Voyage en Perse et aux Indes Orientales. premiers voyages de Jean- Les Baptiste Tavernier le mènent en Hongrie et en Pologne. Ensuite, il visite la Turquie, la Palestine, les Indes, puis Sumatra et Java. Il publie en 1681Les Six Voyages de Jean-Baptiste Tavernier. Robert Challe pratique divers métiers au Canada puis parcourt l'Italie et longe la Méditerranée jusqu'à Jérusalem. Plus tard il fait une croisière aux Indes comme "écrivain du roi" et rapporte unJournal de Voyagerempli d'observations savantes mais aussi, ce qui est plus rare à l'époque, pleines d'esprit sur la vie à bord et les populations rencontrées. Pour ce qui est du baron de La Hontan, il est devenu Lieutenant du Roi à Terre-Neuve et a laissé de son séjour en Amérique du Nord un texte publié au tout début du XVIIIe (1703) intituléMémoires de l'Amérique septentrionale, Discours curieux entre l'Auteur et un Sauvage de bon sens qui a voyagé. Il y fait l'éloge de la vie primitive, développe le mythe déjà existant du Bon Sauvage, ce qui servira d'aliment au XVIIIe siècle pour des fictions commeL'Ingénu de Voltaire, par exemple.  Le XVIIIe siècle, on le sait, est surtout le siècle des grands voyages maritimes d'exploration, les plus fameux étant ceux de Bougainville et La Pérouse. On se souvient des derniers mots de Louis XVI : "A-t-on des nouvelles de Monsieur de La Pérouse ?" C'est le siècle de la recherche de routes maritimes, de passages supposés, de nouvelles terres toujours, de peuples, de cultures, d'arts différents, mais aussi du recensement minutieux de la faune et de la flore. C'est l'époque des savants, au pied plus ou moins marin, qui se privaient d'eau potable pour la donner aux plantes rares déposées dans leur cabine. On les voit aujourd'hui, ces immenses arbres exotiques, dans les différents jardins des Plantes. C'est le siècle de l'établissement du "Grand herbier du monde", qu'illustre bienLcnE'pédiycloede Diderot et d'Alembert. Au XVIIIe siècle, la découverte de l'Ailleurs et de l'Autre sert aussi à révéler les défauts de l'Occident, et aux Bons Sauvages duVoyage autour du mondede Bougainville répond leSupplément au voyage de Bougainville Diderot. Mais le voyage révèle aussi une de réalité différente : le grand voyageur James Cook est tué aux îles Hawaï. Le Sauvage apparaît double : bon, ici, cannibale ailleurs. Les récits de voyage fourmillent aussi au Siècle des Lumières. Rappelons, parmi d'autres, leVoyage à Madagascar et Gilbert SOUBIGOU 3 27/06/2007   
aux Indes Orientales d'Alexis Rochon ou encore leVoyage en Egypte et en Syrie Volney qui de influencera tant Bonaparte pour l'idée de l'expédition d'Egypte .Deux exemples, pour en terminer avec le XVIIIe, de l'importance qu'avait alors la littérature de voyage. L'Abbé Prévost n'est pas seulement l'auteur deManon Lescaut; il publie également une monumentaleHistoire générale des Voyagesen plusieurs volumes qui fait le point sur les connaissances de l'époque. Enfin, pour l’anecdote, mais significative, si Voltaire possédait à Ferney une importante bibliothèque de 3897 titres, 145 exactement concernaient la littérature de voyage. Les 145 titres se répartissent précisément en : 19 Histoires générales des Voyages, 7 récits de voyage autour du monde, 2 ouvrages consacrés aux terres australes, 26 aux Indes Occidentales, 4 à l' Afrique , 1 aux Moluques, 7O aux Indes Orientales, 16 à la Chine .De quoi renseigner sur les centres d'intérêts géographiques et exotiques du moment et l'utilisation qu'a pu en faire Voltaire dans sa réflexion sur l'altérité, celle des contes philosophiques en particulier, commeCandide ou L'Ingénu, déjà cité. On peut remarquer faible  laplace que tient, dans cette bibliothèque exotique, la littérature consacrée à l'Afrique. Voltaire, on le sait, était loin d'être insensible à la question du Commerce triangulaire, mais la véritable exploration de l'Afrique, et la littérature sur le sujet, n'apparaît qu'au XIXe siècle, puisqu'elle occupe la part la plus importante de notre Second empire colonial.   C'est au XIXe siècle que la littérature de voyage s'épanouit véritablement comme grand genre littéraire. Schématiquement, elle s'inscrit successivement dans trois grandes périodes. Celle de l'Orientalisme, d'abord, ensuite celle des récits d'explorations maritimes et terrestres que nous appellerons " en tour du monde", Max Radiguet est là, et enfin la période coloniale au sens strict.  La période orientaliste va de 1800 à 1830, date de la prise d'Alger. Celle "en tour du monde " va de 1830 à 1870. 187O c'est la défaite de Sedan, et la recherche, en compensation, de conquêtes extérieures. A partir de 1870, avec un pic vers 188O, c'est le temps fort du second empire colonial français autour essentiellement de la conquête de l’Afrique et de l'Indochine. On verra que la littérature de voyage s'inscrit dans la lignée, ou en opposition avec les thèses coloniales, quand elle ne marque pas une prudente neutralité. Cette troisième période va mordre, bien sûr, sur le début du XXe siècle. Nous en parlerons brièvement.   Evoquons d'abord la période orientaliste de la littérature de voyage. Tout commence autour de 1800 (1798-1801 pour être plus précis) avec la Campagne d'Egypte et ses conséquences. Bonaparte veut enlever l'Egypte à la domination ottomane et couper aux Anglais la route des Indes mais l'intérêt, ici, c'est que l'initiative militaire se double d'un aspect scientifique. C'est en fils des Lumières et en lecteur passionné par l'Orient , et en particulier desJournaux de voyagede Volney, que Bonaparte adjoint à son armée une cohorte de Savants, dont beaucoup sont jeunes et enthousiastes, qui vont répertorier les monuments de l'ancienne Egypte, dresser croquis et plans, relever avec une grande précision les hiéroglyphes. Cela permettra, plus tard, à Champollion de les déchiffrer. Ce qui donnera naissance à Gilbert SOUBIGOU 4 27/06/2007   
l'Egyptologie, d'un côté, puis à l'Egyptomanie, de l'autre, encore très vive aujourd'hui. Tout cela passe surtout par la publication monumentale, dans la droite ligne deieédopyclc'LnE, de laDescription de l'Egypte qui va lancer la mode du voyage en Orient. C'est en effet en admirateurs de Napoléon, en connaisseurs de son rêve oriental, que les écrivains romantiques vont voir sur place, en emportant avec eux leur bibliothèque exotique : Lamartine ne pourrait pas voyager sans être accompagné de sa bibliothèque orientale composée de cinq cents volumes! La décadence de l'empire ottoman ouvre la voie à ce "Grand Tour" de la Méditerranée dont nous avons déjà parlé, et ces grands touristes culturels, intéressés autant par le voyage dans le temps que dans les lieux, vont laisser une liste impressionnante de récits de voyage. Lamartine publieLe Voyage en Orient, Maxime du CampLes Souvenirs et paysages d'Orienta encore deux ouvrages ayant toujours pour titre. Il y Le Voyage en Orient, celui de Flaubert et celui de Nerval. Ces voyages sont des recherches d'images et d'impressions. Il faut voir l'Ailleurs et l'Autre, se voir soi-même sur fond de décor exotique, être "impressionné" au sens pictural et même, déjà, photographique du terme. N'oublions pas que Flaubert et son compagnon de voyage, Maxime du Camp, ont été parmi les premiers écrivains-voyageurs à photographier les monuments d'Egypte. Historique, esthétique, le regard du voyageur est aussi un peu ethnographique. Par ailleurs, il faut aussi proposer au lecteur, au retour, de vrais conseils de voyage, des itinéraires à parcourir. Chateaubriand en avait lancé l'idée avec sonItinéraire de Paris à Jérusalemqui est, au sens propre, un itinéraire, c'est-à-dire littéralement un guide de voyage rempli d'indications précises pour voyageurs touristiques cultivés et éclairés. Grand voyageur, Chateaubriand s'était aussi rendu en Amérique du Nord dans sa jeunesse et ses fictions romanesques,Atala,René,Les Natchez, avaient retravaillé la matière du voyage. Le lien est alors bien réel avec l'esprit encyclopédique du XVIIIe et le mythe du Bon Sauvage sur le modèle dePaul et Virginiede Bernardin de Saint-Pierre.  Ouvrons maintenant la seconde période. Si Napoléon a échoué dans son rêve oriental, celui-ci va être relayé , différemment, par la prise d' Alger en 1830 voulue par Charles X ,mais essentiellement pour détourner l'attention de l'opinion publique de la métropole des questions intérieures, et continuée - et cela bon gré mal gré - par la conquête de la Kabylie et du Sahara , par Louis-Philippe et Napoléon III . L'Afrique du Nord s'ouvre alors aux voyageurs occidentaux - on pense à Delacroix et à Fromentin qui apportent leurs carnets de croquis mais tiennent aussi leursjournaux de voyage et retravaillent à leur retour tous ces éléments exotiques, picturaux comme littéraires, dans leurs ateliers parisiens à la décoration très orientale pour recréer l'atmosphère du séjour en Afrique du nord. .  Parallèlement , se poursuit , en gros entre 1830 et 187O , un fort courant d'expéditions à caractère scientifique et ethnographique , terrestres et maritimes , de vrais tours du monde de savants et de marins curieux et explorateurs dans la lignée d'un Alexandre von Humboldt qui explora l' Amérique avec son camarade Bonpland et auquel on doit unVoyage aux régions équinoxiales du Nouveau continent fait de 1799 à 1804 Les voyageurs, marins, explorateurs, dont nous allons parler maintenant, qui ont tous . laissé un Journal de Voyage, ont vu leurs recherches relayées par des revues que nous appellerions Gilbert SOUBIGOU 5 27/06/2007   
aujourd'hui " grand public" comme la fameuse revue illustréeLe Tour du monde prend la suite du qui célèbreMagasin Pittoresque crééCe qui montre l'engouement du public cultivé à l'époque en 1832. pour la littérature de voyage. Nous pouvons évoquer respectivement des personnages aussi différents, mais tous liés par l'esprit de découverte, que Jean-Jacques Audubon, Jules Dumont d' Urville, Abel Aubert Depetit-Thouars, Max Radiguet, bien sûr, ou encore Alcide d Orbigny. Le choix a été ' volontairement limité aux savants, naturalistes, explorateurs, marins, grands voyageurs, tous écrivains de voyage, partis de Bretagne ou originaires de l'Ouest.  C'est en 1827 que Jean-Jacques Audubon publie le premier de ses quatre volumes d'aquarelles sur les oiseaux d'Amérique. Il explore en 1832 les côtes et les îlots de Floride puis, avec son fils, les côtes du Saint-Laurent et du Labrador. A noter, pour l'anecdote, que l'édition originale de 1838, complète, de ses Oiseaux d'Amériqueest devenu le livre le plus cher du monde avecla Biblede Gutenberg. Pour ce qui nous intéresse ici, parallèlement à ses recueils d'aquarelles, Audubon laisse desJournaux et récitsainsi qu'unJournal du Missouri.  Dumont d' Urville est, lui aussi, à l'origine, un passionné d'observation de la nature. Un passionné aussi de la lecture desJournaux de voyagede CooK. En 1826, sur un bateau rebaptisé Bougainville et  de L'Astrolabeîles Gilbert et Caroline, à Tahiti, aux, en souvenir de La Pérouse, il part sur ses traces aux Malouines, dans une partie de l'Australie. Il explore plus tard, en 1837, l'Antarctique. Il laisse uneHistoire du voyage au pôle Sud et dans l'Océanie, publiée en 1842. C'est le 8 mai de cette même année qu'il périt, avec sa famille, dans le fameux accident de chemin de fer, à Meudon, sur la ligne Versailles-Paris.  Autre savant, naturaliste, mais aussi ethnologue, Alcide d' Orbigny explore l'Amérique du Sud : faune, flore mais aussi ethnies et cités perdues dans la jungle. Il publie en 1847 une œuvre immense,Voyage en Amérique méridionale, qui est considérée comme le document le plus complet produit, à l'époque, par un naturaliste-voyageur aussi un peu ethnologue. Darwin, qui a été son concurrent, parle de ses travaux comme "un monument de la science du XIXe siècle ".  Après avoir exploré les côtes de l'Algérie et participé à la conquête d'Alger en 1830, Dupetit-Thouars entreprend un voyage de tour du monde sur la frégateVénus, en 1837. En 1842, il fait passer sous protectorat français les îles Marquises et Tahiti en y chassant le missionnaire anglais Pritchard. On sait que Max Radiguet a embarqué sur laReine blanche secrétaire de l' Amiral Dupetit-Thouars et comme qu'il a remporté de son périple dans les mers du sud de nombreux croquis et de nombreuses études sur les populations des archipels océaniens et d' Amérique latine publiés dansLa Revue des deux mondes, l'Illustration,Le Magasin pittoresque, Le musée des familles, L'Océan etLa France maritime. On trouve dans son ouvrage publié en 1882,Les Derniers Sauvages : la vie et les mœurs aux îles Marquises, un épisode un peu romancé,"Taha. Comment on meurt à Nukahiva", dans lequel il fait revivre les amours d'une jolie indigène et d'un officier de marine français, dont certains critiques s'accordent à dire qu'il préfigure Loti et Ségalen.  Avant de passer à notre troisième grande période de la littérature de voyage au XIXe siècle, il ne faut Gilbert SOUBIGOU 6 27/06/2007   
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