J’accuse le concile chapitre VI — Mgr Marcel Lefebvre —
Chapitre VI Vatican II – Après la quatrième session
Cette dernire intervention terminait mon action di-recte au Concile. Cependant durant le Concile, par des let-tres ou par des avis du mois destins mesconfr resde la Congr gationdu Saint-Esprit, je les tenais informs. Ces informations se trouvent d jdit es dansUn vque parle .Dans ce mme recueil on peut trouver un article destin lapublication, critau cours du Concile: Pour demeurer catholique faudrait-il devenir protestant? Cet ensemble dcrits ajouts lexposdes interventions ma-nifeste clairementquels graves probl mes noustions affrontés. Il fallait s’aveugler volontairement pour ne pas craindre le pire dans les suites de ce Concile. Elles ont d-pass toutesles prvisions les plus pessimistes.
Un an après le Concile, la foi de nombreux fidèles était tellement branle que le cardinal Ottaviani demandait tous lesv quesdu monde et aux suprieurs gn raux dordres et de congrgations de rpondre uneenqu te sur le danger que couraient certaines vrit sfondamenta-les de notre foi.
Il me semble opportun de publier désormais la réponse que je lui fis comme supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit et du Saint Cur de Marie.
R ponseau Cardinal Ottaviani
minence rv rendissime,
Rome, le 20 dcembre 1966
Votre lettre du 24 juillet concernant la mise en doute de certaines vrit sa t communique par les soins de notre secrtariat tousnos suprieurs majeurs.
Peu de rponses nous sont parvenues. Celles qui nous sontparvenuesdAfriquenenientpasquunegrandeconfusion rgne actuellement dans les esprits. Si ces v-rit sne paraissent pas mises en doute, cependant dans la pratique, on assisteune diminution de ferveur et de r-gularit dansla rception des sacrements, surtout du sa-crement de pnitence. On constate un respect trs dimi-nu dela Sainte Eucharistie surtout de la part des prtres, une rarfaction des vocations sacerdotales dans les mis-sions de langue fran aise; celles de langues anglaises et portugaisesontmoinstouchesparlespritnouveau,maisles revues et journaux y diffusent déjà les théories les plus avanc es.
Il semble que la cause du petit nombre de réponses reçues provienne de la difficulté de saisir ces erreurs qui sont partout diffuses; le mal se situe surtout dans une lit-