Polychromies secrètes  : Quelques éléments sur les arts au Moyen Age
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Polychromies secrètes : Quelques éléments sur les arts au Moyen Age

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Secondaire
© Ville de Toulouse, musée des Augustins, service éducatif,
(Anne-Laure Jover, Didier Michineau, 2006).
Polychromies secrètes : Quelques
éléments sur les arts au Moyen Age
La commande au Moyen Âge
A l’époque médiévale, aucune oeuvre n’est peinte à l’avance. Elle est l’objet d’un contrat avec
un commanditaire. Ces commanditaires sont quelquefois présents sur l’oeuvre sous forme d’une
inscription ou même d’une représentation, symbolique ou figurée. Ces commanditaires peuvent
être des individus mais le plus souvent, ce sont des collectivités. En effet, la plupart du temps,
l’oeuvre est créée pour servir à la communauté, à la confrérie, dans le cadre de l’activité des
corps constitués comme les conseillers du Parlement. Il s’agit par exemple de s’assurer la
grâce divine, de proposer un support de méditation, d’édifier les âmes en vue du passage dans
l’au-delà, de racheter ses péchés. Le pouvoir de ces « images » s’appuie entre autre sur la foi
dans la Rédemption, le partage de la souffrance du Christ, la proximité affective de la Vierge
mère, l’appel à l’intercession des saints.
Quant il y a un donateur particulier, celui-ci est de
plus en plus représenté et son image obéit à une
typologie connue : agenouillé, de profil, les mains
jointes ; ses yeux sont tournés vers le personnage
central. Il porte des vêtements et des accessoires
qui permettent de reconnaître son état.
Ces ouvrages d’art, comme les retables, ont
permis à la représentation du portrait comme du
paysage d’être à nouveau utilisés dans la
représentation
1
.
Pour les différents éléments de la représentation
réalisée, les peintres en accord avec leurs
commanditaires ont ainsi été de plus en plus
sensibles à la représentation de la profondeur que
ce soit dans leurs modalités flamandes qui
s’attachaient à la perspective atmosphérique ou
italienne
plus
tournées
vers
son
aspect
géométrique anticipant le passage à ce qu’on a
appelé la Renaissance.
1
Tzvetan Todorov,
Eloge du quotidien
, Points.
Anonyme italien,
Christ en croix avec l’orant
du Cardinal Guilhem Peire Godin
, entre 1324
et 1334. Musée des Augustins.
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