CO 2 Nos forêts_notre avenir.pdf - Nos forêts,
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oc&NUMÉRO EUQ RUSÉHT ITAMDTSCOUSLERÊFO70ELN02J|IUGNOCOOPDELAZINEMAGAERNEEGLEBNOITARÉATCRMODÉUEIQBLPU  ,UEIQCODUONG
D O S S I E R | 6 Une mosaïque d’usages de la forêt
C A R T E | 1 6 Forêts et parcs en RDC
L A V O I X D U C O N G O P R O F O N D | 2 6 Pauvreté et déforestation
P A R T E N A R I A T | 2 8 Que fait la Belgique ?
Nos forêts notre avenir !
MnieeleebsirtrsquoveDépploioatunaoCarépoeglledr-andédosuadmemeneton
C l a u d e C R O I Z E R Conseiller environnement, à la Coopération Technique Belge E d d y N I E R Y N C K Gestionnaire des dossiers RDC, à la Direction Générale de la Coopération au Développement T h e o d o r e T R E F O N Responsable de la section d’Histoire du temps présent, au Musée Royal de l’Afrique Centrale
L ganiser une conférence internationale sur les forêts de la RDC, nous n’avions pas vraiment conscience de l’engouement qu’elle allait sus-citer. Grâce à une collaboration efficace des représentants du monde scientifique et asso-ciatif, des institutions belges, congolaises et internationales, et de tous ceux qui nous ont contactés spontanément, les chercheurs, les responsables et militants d’ONGs, les repré-sentants du secteur privé…nous avons l’im-pression d’avoir atteint notre objectif : diriger les projecteurs de l’actualité sur les défis des forêts du Congo, donner la parole aux princi-paux acteurs, rassembler les parties prenantes et créer un espace de dialogue ouvert et constructif. Et surtout, alerter l’opinion et les décideurs sur l’urgence à agir. Cette conférence n’était pas la première sur ce sujet, et le risque était grand d’en faire simple-ment « une conférence de plus ». Pour éviter cela, nous avons voulu à la fois mettre l’accent sur la nécessité de s’orienter vers de nouveaux systèmes de gestion et mécanismes de finan-cement et veiller à poursuivre l’élan de la conférence par des activités de sensibilisation et d’information du public au Congo et en Belgique. Ce numéro de «&CO» s’inscrit dans cette démarche. Le numéro précédent de ce magazine avait abordé la question de la reconstruction de la RDC au lendemain des élections. Pour la coo-pération belge, les questions environnementa-
J U I N 0 7 |N°2
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E D I T O R I A L
La Déclaration de Bruxelles est disponible surwww.confordrc.org
mable que constitue la forêt du Congo pour la population congolaise et pour l’humanité, mais aussi sa grande fragilité. Les défis à relever sont nombreux : préserver un patrimoine naturel unique et irremplaça-ble, préparer le Congo de demain, choisir des stratégies de développement et les mettre en œuvre, franchir progressivement les étapes vers un développement équitable. La coopération belge, en organisant cette confé-rence, avec l’appui de la Banque mondiale, de la Commission Européenne et des Coopé-rations française et britannique, a rappelé à ses partenaires congolais son engagement à se mettre à leur côté pour contribuer à une gestion durable des ressources forestières. La Déclaration de Bruxelles, qui a conclu les deux jours de travaux, se termine en encoura-geant la RDC à poursuivre sans relâche l’effort de gouvernance entrepris depuis 2002 au titre de l’Agenda prioritaire et en exhortant les par-tenaires internationaux à appuyer ces efforts.
les sont au cœur de cette reconstruction, à la fois parce que la RDC est un des pays les plus riches du monde du point de vue de ses res-sources naturelles et parce que ces ressources sont menacées, et particulièrement la forêt et ses habitants. La forêt peut devenir un axe important du développement durable de la RDC, pour autant que les ressources forestières ne soient pas simplement soumises à des régimes uniques « d’exploitation industrielle ». Les débats de la conférence ont insisté sur la nécessité de met-tre en place une gestion efficace réellement participative avec le souci du long terme et que le produit de cette gestion forestière contribue à la lutte contre la pauvreté et pro-fite en premier lieu aux populations autochto-nes et riveraines des forêts. Mais les enjeux sont nombreux, les intérêts parfois contradic-toires, et il n’est pas facile de se forger une opinion claire sur la nature des problèmes et sur les alternatives à promouvoir. C’est pourquoi le lecteur trouvera dans ce numéro de«&CO»à la fois des témoignages de ceux qui vivent dans ou de la forêt, de ceux qui l’utilisent, parfois de ceux qui la détruisent, consciemment ou non. On y trouvera aussi des articles mettant en évidence la valeur inesti-
AV A N T- P R O P O S
© Randy Olson
A b e l L é o n K A L A M B A Y I W A K A B O N G O Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature, Eaux et Forêts, RDC LabliqRépugoonCdurtsoiqucoméDeueuqitarriodedhésita-duenlnougeép tions doit résolument se concentrer sur les grands problèmes de sa refondation pour répondre aux besoins croissants de sa popula-tion qui aspire au même titre que d’autres au bien-être, condition sine qua non de la réduc-tion de la pauvreté. Le Gouvernement articule ses réflexions autour des préoccupations qui touchent direc-tement à la survie et à l’émancipation des populations, particulièrement celles autrefois oubliées, tels les peuples autochtones pour tirer le maximum de bénéfice grâce à leur savoir-faire. Les forêts congolaises, comme patrimoine public, sont essentielles pour la sur-vie de millions de gens parmi les plus pauvres du monde, et pour l’environnement mondial.
Mambasa, Province Orientale
La RDC n’évolue pas dans un environnement clos. Elle appartient aux systèmes écologiques aujourd’hui en danger suite notamment aux catastrophes naturelles et aux menaces dues aux changements climatiques contre lesquel-les sa population n’est pas armée. Ces défis ne sont pas l’affaire d’un pays et pire encore d’un pays de la catégorie des moins avancés, car ne disposant nullement des moyens ni des capa-cités nécessaires pour s’attaquer à ces fléaux. En sa qualité d’acteur principal dans la gestion forestière, le Ministère de l’Environnement est en train de mettre en place le « Programme National Forêt-Conservation ». Il lui incombe ainsi la mission d’informer la population et les partenaires au développement sur les activités nationales dans le secteur forestier et sur leur apport aux efforts internationaux de la protec-tion de l’environnement. Les forêts de la RDC sont un patrimoine exceptionnel pour la population congolaise et pour l’humanité. Elles doivent être gérées dans le but de réduire la pauvreté et de proté-ger l’environnement. Ceci constitue une
Les 26 et 27 février 2007, près de 300 personnes de différents pays ont participé à la conférence organisée à Bruxelles.
grande responsabilité pour le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, de même que pour les Communautés tant natio-nale qu’internationale. Il appartient à toutes les parties prenantes de collaborer aux objec-tifs du Gouvernement congolais, qui naturelle-ment devrait bénéficier de l’adhésion de tous. Etant donné la complexité des enjeux, aucune partie ne peut relever le défi à elle seule, les partenaires multi-acteurs deviennent plus que jamais indispensables et l’implication interna-tionale, incontournable. Pour ce qui est de la vision commune belgo-congolaise, nos sociétés respectives et nos ins-titutions cherchent chacune leurs marques face à ces enjeux. Par nature, par l’histoire et par nécessité, nos deux peuples sont profondé-ment attachés - avec des sensibilités différen-tes - à la recherche de solutions coopératives à l’échelle multilatérale. Nos États, avec un par-cours différent, prennent progressivement la mesure de la montée des interdépendances, sur une gamme importante de secteurs. Mais nos objectifs sont largement communs et se manifestent par des prises de position concrè-tes : ensemble, nous souhaitons la réduction des déséquilibres macro-économiques mon-diaux, la réalisation des Objectifs du Millénaire au bénéfice des plus vulnérables, et les assises de Bruxelles ont contribué à ces objectifs. Les forêts congolaises méritent un traitement particulier de la part de la communauté inter-nationale en cette période post-conflit. La relance économique déjà en cours est en train de se renforcer et les pressions sur les res-sources naturelles et notamment forestières vont s’exacerber. Les négociations à la croisée des enjeux économiques et sociaux des popu-lations concernées, de même que la nécessité de la préservation des richesses écologiques du massif pourront ainsi permettre d’atteindre les conditions d’un développement durable de la RDC.
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