En souvenir d Amandine
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Description

Drame de la misère; il y a 7 ans une petite fille meurt à cause de l'austérité inqualifiable de fonctionnaires imbéciles.
A cette époque, j'écrivais régulièrement pour la revue Métaphysique de l'Institut international des Métaphysiciens(nes) du Québec où j'avais obtenu le Master avec 93%.
La lecture vous en apprendra plus sur ce drame d'un pays civilisé
nommé Belgique.
Joseph HUBERT (Ph.D)

Informations

Publié par
Publié le 24 mars 2012
Nombre de lectures 144
Langue Français

Extrait

UNE FAMILLE BRISEE Ce mercredi 2 mars 2005, une demipage du journal de notre région relate le décès d’Amandine, petite fille de huit ans dans des circonstances tragiques, le vendredi 4, comme par hasard, le même quotidien, toujours sur une demipage fait un article sur le service de l’administration communale chargé de la médiation du surendettement et ce samedi 5, sur un quart de page nous pouvons lire : «Funérailles émouvantes d’Amandine» qui se sont déroulées ce vendredi matin. Voilà, la presse a joué son rôle de communication et suivant sa tendance politique en général et les a priori du rédacteur des articles, a décidé à mots couverts d’orienter sa relation des faits quelque peu en défaveur de la maman de la petite victime. Voyons cela plus clairement avec un peu plus de détails. Une dame divorcée ou séparée, peu importe d’ailleurs, vit en appartement dont elle est locataire, avec sa petite fille. Cette maman dispose d’un revenu médiocre et après paiement du loyer (réglé avec une régularité exemplaire suivant les affirmations du propriétaire), il ne reste hélas que des miettes et encore fautil se nourrir. L’hiver est particulièrement froid en Belgique cette année à tel point que le gouvernement a décidé d’octroyer des chèques de mazout de chauffage aux plus démunis via la «Commission Publique d’Aide Sociale en abrégé, CPAS » Cette femme dans le désarroi car il n’y a plus de quoi alimenter la chaudière va quémander de l’aide à la CPAS ( un tout petit chèque de chauffage ). Le ou la fonctionnaire après lui avoir fait remplir un « formulaire» et scruté l’ordinateur, en déduit, qu’étant donné qu’elle à déjà reçu des appuis du service de médiation pour le surendettement, il en résulte qu’elle ne remplit pas les conditions requises pour obtenir le chèque en question. La pauvre à beau faire et supplier, non seulement pour ellemême, mais surtout pour sa petite fille, rien n’y fait, le refus reste catégorique. Que voulezvous lorsque le « formulaire » ou «l’ordinateur» l’emporte sur le bon sens, en cette ère ou la robotique domine, les sentiments sont exclus dans les décisions ou il est question d’argent. En ce domaine, avoir le sentiment de l’honneur est relégué aux oubliettes et devient même l’apanage des faibles.Comme il y a un poêle d’appoint dans une des pièces de l’appartement, l’indigente demande à un voisin de lui donner un peu de bois, celuici lui débite quelques bûches qui sont malheureusement encore humides. Et voilà le drame, la maman charge le foyer avec le bois mouillé et pour qu’il puisse s’enflammer, y verse de l’essence et craque une allumette. L’explosion s’ensuit et en quelques secondes la chambre est la proie des flammes. Malgré tous les efforts de cette femme gravement brûlée et ceux des pompiers arrivés cependant en un temps record, Amandine sera trouvée, sans vie gisant sur le sol du grenier, victime non pas des flammes (c’est tout de même un soulagement), mais du monoxyde de carbone (CO).Le journal a parlé d’un drame de l’imprudence, d’un acte irréfléchi, bien sûr, mais où réside la véritable cause, si ce n’est dans le refus d’aide d’un organisme public cependant créé à cet effet. La preuve en est que par l’intermédiaire de ce quotidien, Monsieur E. de P….. de B ….., Président de la Commission Publique d’Aide Sociale a refusé de s’exprimer, si ce n’est pour dire :« Ma fonction ne me permet pas de contrôler tous les dossiers, bon nombre de décisions sont prises par les agents préposés du service ». Quant au (la) préposé(e), comme déjà dit
supra, voici la déclaration faite à la presse : «Suite au formulaire remplit par l’intéressée et ses réponses à nos questions, sa situation était hors norme pour pouvoir bénéficier de l’intervention de la CPAS en matière de chèque de mazout de chauffage» Bien joué ! Les faits évoqués dans cet article ou bien similaires ou pis encore se passent tous les jours partout dans le monde, à tel point qu’ils sont même banalisés, sans parler des catastrophes où des milliers de personnes perdent la vie ou se retrouvent gravement blessées et pour certaines, porteront le reste de leurs jours, le poids d’une invalidité irréversible. La plupart des gens diront : «Ben oui, c’est triste, mais nous n’y sommes pour rien». Pas si sûr que ça, j’y reviendrai dans un prochain article. En ce qui me concerne, j’ai très mal vécu ces derniers jours, je suis resté sans dormir la nuit de mercredi à jeudi malgré la prise pour la cause d’un médicament classé dans les « benzodiazépine » ; que pouvaisje faire ? Sinon écrire quelques lignes dans ce même journal qui a relaté la triste réalité. J’ai, et ce après avoir demandé l’aide de l’Esprit d’Amour en moi, rédigé quelques vers (sans prétention), que je vous livre cidessous. Petite Amandine, Parce qu’un homme nantit de la double particuleDans son service n’a pu tout contrôler Un hasard imprévisible, bête et ridicule Dans un départ tragique t’a précipitéParce qu’à l’administration, des agents subordonnésÀ ta maman ont catégoriquement refusé Ne fusse qu’un petit droit à la dignité, celui de se chaufferVers le Ciel tu asdû t’envolerTu n’auras plus jamais froid, là où tu es auprès du PèreJette un regardd’Amour et console le cœur de ta pauvre mèreCrielui, je vis, je suis avec toi, ma petite maman Scrutant les cieux elle te verra, toi, petite étoile brillant au firmament Quant à vous, puissants seigneurs Gens de pouvoir, grands décideurs En quête de gloire et d’honneursJe vous plains de tout mon cœurAdressés par courriel à la rédaction du journal, jeudi 3 courant (mars 2005), ils n’ont pas encore été publiés, gageons qu’ils ne le seront pas.Ceci dit, je n’ai aucun ressentiment vis à vis des personnes à la double particule, bien loin de moi cette attitude. Je plains tout simplement et sincèrement, les gens, qu’ils soient nobles ou pas, qui recherchent sans vergogne« la gloire et les honneurs » en faisant fi ! des miséreux. Voici une parabole enseignée par Jésus et reprise dans la bible, évangile de Luc, au chapitre 16 versets 19 à 24 ; lisons : «Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier de miettes qui tombaient de la table du
riche, et même les chiens venaient encore lécher ses ulcères. Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham et Lazare dans son sein. Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette flamme ».Pour paraphraser le reste de cette parabole ; le riche demande à ce que Lazare soit envoyé par le Père Abraham auprès de sa famille afin de prévenir les siens pour qu’ils changent leurs conduites et qu’ils puissent ainsi éviter les tourments.Par cet apologue, Jésus insiste afin que tous les hommes se viennent en aide, chacun selon sa dotation de richesse ou de pauvreté et que tous soient UN; c’est d’ailleurs le but principal de tout son Ministère terrestre. « Soyezun, comme le Père et moi nous sommes un ». Il est évident aussi que lorsque le riche dit souffrir par la flamme, il ne s’agit aucunement de la flamme de «l’enfer» qui d’autre part n’existe pas. Il souffre d’un remord intenable, comme si tout son corps se consumait, car il sait qu’il a vécut en égoïste, n’ayant pour seul objectif que l’adoration de sa personne; son plus grand désir est que sa famille en prenne conscience et fasse preuve d’un peu d’humilité et de compassion. Jésus ne s’est jamais vanté d’être ceci ou bien cela, simplement il a dit : «Je suis humble de cœur et de disposition douce» Insistons aussi sur le fait que Jésus n’éprouve aucun préjugé envers les gens bien nantis, il avait du reste, de nombreux amis parmi ceuxci. Les rédacteurs des Évangiles au nombre de quatre ont un statut social différent: Matthieu était publicain (collecteur d’impôts), Marc et Jean, pêcheurs, et Luc, médecin. Ici une citation de « Balzac » «L’égoïsme est un poison de l’amitié» Joseph HubertMsc.M.
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