"JE FAIS PARTIE DE LA GRANDE FAMILLE DES VERTS !"
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"JE FAIS PARTIE DE LA GRANDE FAMILLE DES VERTS !"

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Description

"JE FAIS PARTIE DE LA GRANDE FAMILLE DES VERTS !" M. Laforge, parce que vous êtes né à St-Etienne, avez-vous toujours été un supporter des Verts ? Est-ce automatique ? Je suis né à quelques centaines de mètres de Geoffroy Guichard. Etre supporter des Verts, je n'ai pas eu le choix, c'était une évidence ! J'étais gardien de but à St-Galmier d'abord, au FC St-Etienne ensuite, à L'Etrat enfin jusqu'en DHR. Et j'essaie de temps en temps, quand mes genoux meurtris par plusieurs ruptures de ligaments croisés me le permettent, de jouer encore. J'avais des posters de Curkovic et de Castaneda dans ma chambre, je suisLe présentateur des Racines et des Ailes a grandi au milieu du peuple vert. fan des Verts depuis toujours. Etait-il possible de passer à côté en aimant le foot et en naissant à St-Etienne en 1968 ? J'avais huit ans au moment de la finale de Glasgow et je n'en ai pas un souvenir très concret. J'étais trop jeune pour prendre conscience de la performance et pour ne pas considérer qu'il était logique que mon club de coeur soit aussi celui de tous les Français, qu'il était normal que la France entière porte des perruques vertes. Avec le recul, je sais aujourd'hui que je n'en ai pas assez profité (rires) ! Parce que vous êtes resté un supporter des Verts d'aujourd'hui ? Oui, bien sûr, je ne suis pas un supporter de circonstance. Je les suivais également en D2, et je les suis encore là aujourd'hui même s'ils m'énervent lorsqu'ils perdent lamentablement contre Nice par exemple.

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Publié le 10 mars 2011
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Langue Français

Extrait

"JE FAIS PARTIE DE LA GRANDE FAMILLE DES VERTS !"

Le présentateur des Racines et des Ailes a grandi au milieu du peuple vert.

M. Laforge, parce que vous êtes né à St-Etienne, avez-vous toujours été un supporter des Verts ? Est-ce automatique ?

Je suis né à quelques centaines de mètres de Geoffroy Guichard. Etre supporter des Verts, je n'ai pas eu le choix, c'était une évidence ! J'étais gardien de but à St-Galmier d'abord, au FC St-Etienne ensuite, à L'Etrat enfin jusqu'en DHR. Et j'essaie de temps en temps, quand mes genoux meurtris par plusieurs ruptures de ligaments croisés me le permettent, de jouer encore. J'avais des posters de Curkovic et de Castaneda dans ma chambre, je suis fan des Verts depuis toujours.

Etait-il possible de passer à côté en aimant le foot et en naissant à St-Etienne en 1968 ?

J'avais huit ans au moment de la finale de Glasgow et je n'en ai pas un souvenir très concret. J'étais trop jeune pour prendre conscience de la performance et pour ne pas considérer qu'il était logique que mon club de coeur soit aussi celui de tous les Français, qu'il était normal que la France entière porte des perruques vertes. Avec le recul, je sais aujourd'hui que je n'en ai pas assez profité (rires) !

Parce que vous êtes resté un supporter des Verts d'aujourd'hui ?

Oui, bien sûr, je ne suis pas un supporter de circonstance. Je les suivais également en D2, et je les suis encore là aujourd'hui même s'ils m'énervent lorsqu'ils perdent lamentablement contre Nice par exemple. Au-delà de ma passion pour le football, je peux aussi dire que dans mon métier l'ASSE m'a offert une belle matière première pour me faire les dents. J'ai commencé à faire des stages au Progrès puis dans des magazines de sports et loisirs gratuits sur St-Etienne. M'occupant des pages sports, j'étais forcément en contact avec les Verts. A la fac ensuite, à l'université de St-Etienne, je commentais les matchs pour le service vidéo du club.

Gardez-vous des attaches avec le club aujourd'hui alors que vos activités professionnelles vous ont amené sur Paris ?

J'ai gardé des amis au sein du club, Eric Fages, le responsable de la communication, Philippe Gastal, la mémoire du club qui porte le projet de musée sur ses épaules. J'ai dernièrement croisé et sympathisé avec Christophe Galtier ou Roland Romeyer qui m'invite de temps en temps. Je suis encore présent, en habitué. Disons que je fais partie de la grande famille de l'ASSE.

Comme pas mal de collègues journalistes qui intègrent ou dirigent des clubs de foot, pourriez-vous vous laisser tenter à St-Etienne ?

Je ne me suis jamais posé la question. A vrai dire, je rêve moins d'être président de l'ASSE aujourd'hui que je rêvais d'en être le gardien de but hier. Je ne suis pas certain d'être suffisamment accro pour m'investir au quotidien. Ou alors il faudrait envisager ça sous l'angle d'une réorientation professionnelle. N'allez pas titrer que je sollicite le poste attention ! J'y réfléchirais... en tout cas, ce serait une vraie remise en cause (rires) !

Comment vivez-vous la saison 2010-2011 assez contrastée ?

Après deux saisons difficiles, en se basant sur un recrutement sobre et intelligent, Galtier est arrivé à fédérer et à construire une équipe de talent et de caractère. Je suis déçu de la baisse de régime actuelle... et davantage de les voir perdre sans panache contre des équipes qui jouent la descente que de les voir perdre face à l'OM ou l'OL qui ne jouent pas le même championnat que nous.

Evoquez-vous parfois les Verts au hasard de vos rencontres professionnelles en France ou à l'étranger ?

Je vous avoue que ce n'est pas le premier sujet que j'aborde en arrivant quelque part, mais quand la discussion va un peu plus loin, et que je parle de St-Etienne, les plus francophiles ou les francophones rebondissent vite sur le football. Les gens sont nostalgiques. Je préférais qu'ils évoquent le présent avec le même intérêt.

Vous souffrez de ce manque de constance dans les résultats ?

Je souffre quand je vois mon fils aîné afficher des posters de l'OM, du Barça et d'Arsenal dans sa chambre et pas des posters de St-Etienne. Mais je ne désespère pas de passer le témoin de ma passion à mon dernier qui, et c'est un scoop (!), vient d'épingler un poster des Verts dans sa chambre (rires) ! Par contre, les deux ont l'interdiction absolue d'en mettre de l'OL...

"MES DEUX FILS ONT L'INTERDICTION ABSOLUE D'AFFICHER DES POSTERS DE L'OL DANS LEUR CHAMBRE !"

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