Julien Turini : "Je me sens déjà bien dans l équipe"
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Julien Turini : "Je me sens déjà bien dans l'équipe"

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Julien Turini : "Je me sens déjà bien dans l'équipe" Pourquoi avoir choisi de signer à Aixen-Provence ? Je sors de deux saisons assez difficiles à Bordeaux-Bègles avec une grave blessure à la jambe. Et du coup, il était important pour moi de rebondir, et il fallait que j'étudie les solutions que j'avais.

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Publié le 27 juillet 2012
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Langue Français

Extrait

Julien Turini : "Je me sens déjà bien dans l'équipe"

Pourquoi avoir choisi de signer à Aixen-Provence ? Je sors de deux saisons assez difficiles à Bordeaux-Bègles avec une grave blessure à la jambe. Et du coup, il était important pour moi de rebondir, et il fallait que j'étudie les solutions que j'avais. J'en avais peu, trois ou quatre en fait. Et j'ai choisi Aix-en-Provence après avoir rencontré son président. Il a beaucoup d'ambition pour son club, c'est un club qui grandit petit à petit et j'avais envie de tenter l'aventure avec Aix-en-Provence. Mais surtout pour avoir beaucoup de temps de jeu.

Aix-en-Provence évolue en Pro D2 alors que Bordeaux-Bègles avait acquis son maintien en Top 14. A titre personnel, vous allez donc redescendre d'un cran dans la hiérarchie, ça ne vous a pas fait réfléchir ? Disons que je préférais revenir aux bases. La Pro D2 ne peut me faire que du bien, plus qu'évoluer en Top 14 dans des conditions comme celles que j'ai connues ces deux dernières saisons. C'est mieux d'arriver dans un club où on vous fait confiance, où je pourrai jouer. Le plus important pour moi, aujourd'hui, ce n'est pas de me dire Top 14 ou Pro D2, c'est de jouer, tout simplement.

"De la qualité dans le groupe"

Il y a un nouvel entraîneur à Aix avec l'arrivée de Didier Nourault. En avezvous parlé avec les joueurs qui étaient là la saison dernière, pensez-vous que ça peut perturber le groupe ? La saison repart à zéro, et pour tout le monde, les nouveaux comme les anciens. Un nouvel entraîneur est là, un nouveau manager, il y aura une nouvelle façon de jouer, il faudra s'y adapter, mais dans tous les sports professionnels, quand on change d'entraîneur, et ça arrive de plus en plus souvent, il faut savoir s'adapter, et on avait le temps pour ça, près de deux mois avant le premier match du 25 août. Et il n'y a pas de raison que ça ne marche pas.

Comment s'est passée votre intégration ? Je ne connaissais personne, mais tout de suite j'ai senti que j'étais dans un club de copains, c'est une équipe de potes. Je me suis tout de suite intégré, pour ça c'est vraiment agréable. Je me sens déjà bien dans cette équipe.

C'était différent à Bordeaux ? Non, il y avait vraiment de bons mecs aussi, mais quand je suis arrivé à Bordeaux, il y avait autant de nouveaux joueurs que d'anciens. Donc c'était un gros changement. Alors que là, à Aix, il y a une grosse ossature commune à la saison dernière. Ce qui fait que quand on est nouveau, il n'y a plus qu'à entrer dans le noyau. Et à Bordeaux, il y avait aussi beaucoup d'étrangers, donc ça parlait beaucoup anglais (rires).

Quelles ambitions peut nourrir le PARC cette saison selon vous ? Le groupe était déjà de qualité l'année dernière, j'ai suivi pas mal de matches car j'étais en contact avec le PARC depuis un moment, dès le mois de décembre. Ça me rassurait pas mal ce que je voyais. Il y avait déjà beaucoup de points positifs, et là les joueurs qui ont été recrutés devraient amener du plus à l'équipe. On sent qu'il y a de quoi faire quelque chose de positif. Mais il va y avoir trente matches très difficiles, et il va falloir être régulier tout au long de la saison.

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