L'incroyable envolée de Restopolitan

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 01 octobre 2011
• Nombre de lectures: 25
• Langue: Français

Extrait

L'incroyable envolée de Restopolitan

Atout juste vingt-trois ans, Stéphanie Pelaprat est prise d'une «envie viscérale de créer une entreprise». Fraîchement diplômée, la jeune femme trouve rapidement son concept. «Assise sur mon canapé, j'ai listé toutes les idées qui me passaient par la tête. Et je me suis souvenue qu'aux États-Unis, je me servais d'Open Table, un système de réservation en ligne de restaurant. Ce type de service n'existait pas en France». Confiante, la jeune femme est persuadée que son projet sera une réussite. «Je n'ai jamais envisagé l'échec ! Tout était possible ! Rien ni personne n'aurait pu m'empêcher d'atteindre mon but». Malgré son jeune âge, Stéphanie Pelaprat n'a jamais perçu son manque d'expérience comme un frein. «Je ne pense pas que mon âge ait joué. Dès que l'on porte son projet, qu'on le vit à 4.000%, les barrières sautent». Après des débuts «artisanaux», la jeune femme ayant démarché les premiers restaurants depuis son canapé, l'entreprise trouve peu à peu sa place. «En 2008, à la création, nous proposions uniquement un cahier de réservations électronique. Dès 2009, nous avons complété notre offre par des sites orientés tourisme, gastronomie, loisirs et installé l'implémentation d'un module de réservation temps réel autonome». Désireux de donner un nouvel élan à son entreprise et d'offrir plus de services, le site vitrine www.restopolitan.com voit le jour en 2010. Le succès se confirmant, il n'en faut pas plus pour que la jeune femme intéresse un pool d'investisseurs de renom : Jaïna Capital (Marc Simoncini), Kima Ventures (Xavier Niel et Jérémie Berrebi), Steve et Jean Emile Rosenblum (Pixmania), Jacques- Antoine Granjon et Ilan Benhaim (Vente Privée), Jean David Blanc (Allociné), Oleg Tscheltzoff (Amen et Fotolia), Jonathan Benassaya (Deezer) et Thomas Langmann. Si la jeune femme ne cache pas sa fierté d'avoir convaincu ces magnats du Web, elle reconnaît que cela ajoute une pression supplémentaire. «Je dois tout faire pour ne pas les décevoir, d'autant qu'ils ne se contentent pas d'apporter des fonds, ils sont très présents, me conseillent, répondent à mes doutes. Nous venons d'ailleurs de décider ensemble de la nouvelle orientation du site». Depuis le mois de mai, en effet, Restopolitan permet, pour 19,90 euros par mois, de manger autant de fois qu'on le veut dans 450 restaurants partenaires. Seule condition : être accompagné d'un convive qui paiera, lui, plein tarif. Une nouvelle offre qui devrait rapidement trouver son public.