ROGER FEDERER
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ROGER FEDERER 1/ 1er septembre 2000 -Hopman Cup - La naissance Un an après avoir atteint, à Marseille, la première finale ATP de sa jeune carrière, à 20 ans, battu par son compatriote Marc Rosset, Roger Federer inscrit pour la première fois son nom sur un trophée prestigieux, celui de la Hopman Cup, aux côtés de Martina Hingis, alors numéro 1 mondiale... suisse chez les femmes. En gagnant trois de ses quatre matches, l'enfant de Bâle qui avait encore une queue de cheval et le visage arrondi à peine sorti de l'adolescence démontrait déjà une grande capacité à absorber la pression. Un mois après, il remportait son premier tournoi à Milan et pointait le bout de sa raquette à Roland-Garros et Wimbledon (quart de finale). En 2001, il n'est encore que 13ème joueur mondial. 2/ 6 juillet 2003 - Wimbledon - At home (comme chez lui) Parce qu'il fut celui qui mit fin, en 2001 (8ème de finale) au règne de Pete Sampras à Wimbledon, Federer ne pouvait pas s'offrir ailleurs qu'à Londres le premier de ses 17 titres en Grand Chelem. Le 6 juillet 2003, c'est les yeux mouillés qu'il reçoit la coupe en devenant pour le coup le premier suisse à remporter un des quatre majeurs. Il bat Philipoussis (7/6, 6/3, 7/6) en finale sans avoir concédé un seul set de tout le tournoi. A 22 ans, il devient numéro 2 mondial (derrière Roddick). Il l'a dit : "Quand j'étais enfant, je m'amusais tout le temps à m'imaginer gagner Wimbledon.

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Publié le 19 décembre 2012
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Langue Français

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ROGER FEDERER

1/ 1er septembre 2000 -Hopman Cup - La naissance

Un an après avoir atteint, à Marseille, la première finale ATP de sa jeune carrière, à 20 ans, battu par son compatriote Marc Rosset, Roger Federer inscrit pour la première fois son nom sur un trophée prestigieux, celui de la Hopman Cup, aux côtés de Martina Hingis, alors numéro 1 mondiale... suisse chez les femmes. En gagnant trois de ses quatre matches, l'enfant de Bâle qui avait encore une queue de cheval et le visage arrondi à peine sorti de l'adolescence démontrait déjà une grande capacité à absorber la pression. Un mois après, il remportait son premier tournoi à Milan et pointait le bout de sa raquette à Roland-Garros et Wimbledon (quart de finale). En 2001, il n'est encore que 13ème joueur mondial.

2/ 6 juillet 2003 - Wimbledon - At home (comme chez lui)

Parce qu'il fut celui qui mit fin, en 2001 (8ème de finale) au règne de Pete Sampras à Wimbledon, Federer ne pouvait pas s'offrir ailleurs qu'à Londres le premier de ses 17 titres en Grand Chelem. Le 6 juillet 2003, c'est les yeux mouillés qu'il reçoit la coupe en devenant pour le coup le premier suisse à remporter un des quatre majeurs. Il bat Philipoussis (7/6, 6/3, 7/6) en finale sans avoir concédé un seul set de tout le tournoi. A 22 ans, il devient numéro 2 mondial (derrière Roddick).

Il l'a dit : "Quand j'étais enfant, je m'amusais tout le temps à m'imaginer gagner Wimbledon. Depuis, j'y ai toujours cru et quand finalement ça arrive, vous ne pensez pas que ça peut être possible. Et pourtant, je l'ai fait."

3/ 29 janvier 2004 -Open d'Australie - L'éclosion

2004 restera comme l'année de l'éclosion et du début de son règne. En remportant trois tournois du Grand Chelem, dont l'Australie face à Marat Safin, Wimbledon face à Andy Roddick et l'US Open face à Lleyron Hewit, le Suisse devient le premier joueur depuis Wilander en 1988 à réaliser le petit Chelem. Seul Kuerten, avant Nadal, le freine à Roland-Garros. Sur ce cliché, il lève les mains pour la première fois à Melbourne. Trois autres titres suivront en 2006, 2007 et 2010. A 23 ans, il devient numéro 1 mondial le 24 février 2004.

Il l'a dit : "Gagner l'Open d'Australie et devenir numéro 1 mondial est un rêve qui se réalise. Quel magnifique début d'année !"

4/ 12 septembre 2004 -US Open -Made in New York

New York, New York. Avec Wimbledon, l'US Open aura été le tournoi préféré de Federer. Le contraste est saisissant entre la démesure et la frénésie US et le calme suisse qui a toujours réussi à dompter les éléments extérieurs de Flushing Meadow pour s'y imposer cinq fois de suite entre 2004 et 2008 avec chaque fois une victime différente. En 2004, Leyton Hewitt prenait une belle raclée 6/0, 7/6, 6/0... en épilogue d'une saison où Roger Premier gagna 11 titres.

Il l'a dit : "Même dans mes rêves les plus fous, je n'avais jamais imaginé que j'allais gagner l'US Open."

6/ 8 juin 2009 - Roland-Garros -Il saute sur l'occasion

C'est peut-être l'année où on l'attendait le moins, après une défaite en finale à Melbourne en cinq sets face à Nadal, et des problèmes récurrents au dos que Federer remporta son premier et jusqu'à présent seul titre à Roland-Garros. Profitant de la défaite de Nadal face à Soderling, il ne laisse pas passer l'occasion pour atteindre la 19ème finale d'un tournoi du Grand Chelem (record de Lendl égalé) et battre Soderling en finale (6/1, 7/6, 6/4). Au niveau des records, il égale aussi celui de Sampras en remportant son 14ème tournoi du Grand Chelem et en devenant le seul joueur avec Agassi à avoir gagné sur toutes les surfaces. Le jour où il pose devant l'Arc de Triomphe est donc forcément un jour particulier pour l'amateur de statistiques qu'il est. Il l'a dit : "Oui, ça fait du bien d'être sur le podium en tant que vainqueur pour une fois. Et merci à André Agassi de me remettre le trophée. Il sait comment je me sens..."

5/ 11 juin 2006 - Roland-Garros -Nadal, la bête noire

2006 restera comme l'une de ses plus belles années, où il ne perdit que quatre fois... dont une en finale de Roland-Garros face à celui qui allait devenir sa bête noire, Rafael Nadal. En s'inclinant en quatre sets ce jour-là sous les yeux de Stefan Edberg, Federer pensait encore pouvoir combler le retard sur l'Espagnol. Première des quatre finales perdues face à Nadal, cette édition 2006 restera aussi comme l'une des plus accrochées. Après avoir remporté l'Open d'Australie et avant de remettre la main sur Wimbledon et l'US Open, jamais Federer n'était passé aussi près d'un Grand Chelem. Ah, s'il avait pu remporter ce 4ème set (6/1, 1/6, 4/6, 6/7)... En 2006, à 25 ans, il reste tout de même l'incontestable numéro 1 mondial.

7/ 5 juillet 2009 - Wimbledon -Il efface Sampras

En gagnant dans la foulée de Paris à Londres en 2009, au terme d'une finale mémorable en cinq sets étouffants face à Roddick (5/7, 7/6, 7/6, 3/6, 16/14), Federer retrouve aussi son statut de numéro 1 mondial tout en devançant Sampras au nombre de victoires en tournoi du Grand Chelem (15). Roddick, qu'il avait déjà battu à l'US Open en 2006, à Wimbledon en 2004, réussit bien au Suisse qui est devenu maître es suspense après la finale d'anthologie perdue un an avant face à Nadal à la tombée de la nuit (7/9 au cinquième set). A ce jour, 2009 est la dernière année où il a participé aux quatre finales du Grand Chelem (2 victoires, 2 défaites). A 28 ans, il retrouve pour la seconde fois sa place de numéro 1 mondial laissée en route à Nadal.

Il l'a dit : "C'était un match fou, un moment incroyable de ma carrière. Quinze Grands Chelems, c'est l'un des plus grands records, mais cela ne veut pas dire que je vais m'arrêter."

8/ 27 novembre 2011 - Master de Londres -Le Maître incontesté

Désormais rejoint et dépassé au classement par Nadal puis Djokovic, Federer demeure malgré tout le Maître. A Londres, il inscrit en effet pour la sixième fois son nom au palmarès, record absolu, en battant Tsonga en finale (6/3, 6/7, 6/3). Cette victoire a d'autant plus de valeur pour lui que d'aucuns annoncent déjà sa fin au cours d'une année 2011 où il n'eut aucun Grand Chelem à se mettre sous la dent, pour la première fois depuis huit ans. Cette finale est aussi sa 100ème sur le circuit (seuls Connors, Lendl, McEnroe et Vilas ont dépassé la centaine), et son 70ème titre. Bâle et Bercy ayant été peu avant les 68ème et 69ème... histoire de répondre à tous ceux qui le voient déjà à la retraite. A 30 ans, il est 3ème joueur mondial.

Il l'a dit : "C'est sans doute l'une de mes plus grandes victoires et un grand final pour ma saison."

9/ 8 juillet 2012 - Wimbledon -La résurrection

Désormais assis sur un bon nombre de records, Federer poursuit en 2012 sa moisson en disputant, et en gagnant son 1000ème match sur le circuit en Australie face à Del Potro en quarts de finale. Mais c'est à Wimbledon que le stratosphérique joueur des années 2004-2006 refait son apparition pour empocher son 17ème titre du Grand Chelem en battant Murray en finale (4/6, 7/5, 6/3, 6/4), septième titre londonien, record de Sampras égalé, et une première place mondiale récupérée pour un autre record, celui du nombre de semaines passées tout en haut du classement ATP (283). Le tout sous le regard attendri de ses deux jumelles Myla Rose et Charlene Riva, comme chez elles sur le central du All England Lawn Tennis Club, et qui commencent à prendre conscience que leur papa n'est décidément pas un papa comme les autres.

Il l'a dit : "Tous les titres du Grand Chelem ont une saveur particulière, mais je dois avouer que celui-là est vraiment à part, parce que tout a été unique, parce que je jouais contre Andy, parce que nous avons fini le match sous le toit, ce qui n'était jamais arrivé ici en finale, et parce que je redeviens numéro 1 mondial."

10/ 3 août 2012 - JO de Londres -L'argent ne fait pas le bonheur

En 2008, lorsqu'il participe à ses deuxièmes J-O, battu en quarts de finale par Blake, après avoir échoué pour la médaille de bronze en 2004, Federer s'était juré de poursuivre sa carrière au moins jusqu'en 2012 pour participer aux J-O de Londres dans son jardin de Wimbledon. Sacré en double à Pékin avec Wawrinka, il a fait de ce rendez-vous l'objectif de sa saison. Mis en confiance par son septième Wimbledon, il retrouve Murray en finale non sans être passé près de l'élimination en demi-finale face à Del Potro (3/6, 7/6, 19/17, match en trois sets le plus long de l'ère open). Mais l'heure de Murray avait sonné et c'est donc sur la deuxième marche que Federer vivra son été olympique... après le bronze d'Athènes et l'or de Pékin (en double). Il aura vraiment tout connu... et ce n'est pas fini.

Il l'a dit : "Tous les J-O ont changé ma vie, c'est l'esprit olympique. Je suis sincèrement très fier d'avoir remporté la médaille d'argent."

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