José Maria Zalazar
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José Maria ZalazarRevue des Deux MondesT.1, 1830José Maria ZalazarJOSE MARIA ZALAZAR naquit à Antioquia, chef-lieu de la province du même nom, dans la république de Colombie. Entré de bonneheure au collège de Bogota, il y publia, jeune encore, des essais en vers, ...

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José Maria Zalazar
Revue des Deux MondesT.1, 1830 José Maria Zalazar
JOSE MARIA ZALAZAR naquit à Antioquia, chef-lieu de la province du même nom, dans la république de Colombie. Entré de bonne heure au collège de Bogota, il y publia, jeune encore, des essais en vers, qui lui fit donner par ses camarades, le surnom de en vers, qui lui fit donner par ses camarades le surnom depoète, qu’il conserva le reste de ses jours. Il avait à peine terminé ses études, qu’il écrivit en 1809, pour lesemanariode Bogota, un excellentmémoire descriptif du plateau de Santa-fé de Bogota. L’année d’après, la révolution étant venue à éclater, il en embrassa la cause de la Nouvelle-Grenade. C’était un des avocats les plus jeunes du barreaux, et cependant la sagesse de sa conduite lui concilia l’estime de ses concitoyens de tous les partis. Ce fut lui qui composa, à cette époque, presque toutes les chansons patriotiques, et plus tard il célébra dans ses vers la bataille de Boyaca. Zalazar accompagna, en 1816, l’armée républicaine, dans sa pénible retraite à travers les plaines désertes de la Méta et de l’Apure. Ses collègues, ne voulant point s’exposer à la chance de périr de faim ou de fatigue, s’arrêtèrent à Bogota, où ils furent pris et tués par les Espagnols. Il suivit le général Santander, et fut ensuite attaché aux Llaueros de Paez, en qualité d’auditeur de guerre. Toutefois, l’armée s’étant dispersée en corps de partisans, il se vit forcé d’émigrer, et passa à l’île de la Trinidad, où il se procura des moyens d’existence en plaidant dans les tribunaux de cette colonie anglaise. Rentré dans sa patrie en 1821, il fut nommé juge de la cour de Caracas, et, peu de temps après, ministre plénipotentiaire de Colombie aux États-Unis. Il occupa ce dernier poste pendant cinq ans. Rappelé en 1828, et élevé à la judicature suprême du pays, il résolut de visiter l’Europe, avant de prendre possession de son siège. Il était arrivé depuis six mois à Paris, avec sa famille, lorsque la mort le frappa dans la quarantième année de son âge, le 22 février dernier.
Parmi les ouvrages inédits que Zalazar avait en porte-feuille, on cite unmémoire géographique sur la Méta et l’Apure, qu’il se proposait de communiquer à la société de géographie de Paris ; un autre sur lacivilisation des Indiens, et cinq chants de son poème de laDécouverte de l’Amérique, auquel il travaillait depuis dix ans. C’est lui qui a écrit toutes les notices biographiques sur les hommes célèbres de la révolution colombienne, qu’on trouve dans leCourrier de l’Orénoque. Ces notices sont les morceaux les plus remarquables en ce genre que possède la littérature espagnole. Zalazar était membre de l’Académie de Bogota et de la société philosophie de Philadelphie.
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