Note de synthèse  - article ; n°1 ; vol.65, pg 55-69
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Description

Revue française de pédagogie - Année 1983 - Volume 65 - Numéro 1 - Pages 55-69
Trends in French research in educational sociology, (1975-1983). - The authors show that educational sociology has been lastly the field of debates, conceptual shifts, new definitions of problematics which prove that this discipline is looking back critically at itself. Shall we simply question ourselves or may we already answer that the new educational sociology will be a sociology based on modalities and process of socialization ?
Tendencias de la investigación en sociologia de la educación en Francia, 1975-1983. - Muestran los autores que el terreno de la sociologia de la educación estuvo atravesado recientemente por debates, evoluciones conceptuales, nuevas definiciones de problemática, los cuales atestiguan que esta disciplina esta realizando una necesaria autoerítica, Es preciso solamente interrogarse, o ya esbozar la respuesta que sera la nueva sociologia de la educación una sociologia de los modos y procesos de socialización ?
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1983
Nombre de lectures 40
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Angela Cunha Neves
Jacqueline Eidelman
Polymnia Zagefka
Note de synthèse
In: Revue française de pédagogie. Volume 65, 1983. pp. 55-69.
Abstract
Trends in French research in educational sociology, (1975-1983). - The authors show that educational sociology has been lastly
the field of debates, conceptual shifts, new definitions of problematics which prove that this discipline is looking back critically at
itself. Shall we simply question ourselves or may we already answer that the new educational sociology will be a sociology based
on modalities and process of socialization ?
Resumen
Tendencias de la investigación en sociologia de la educación en Francia, 1975-1983. - Muestran los autores que el terreno de la
sociologia de la educación estuvo atravesado recientemente por debates, evoluciones conceptuales, nuevas definiciones de
problemática, los cuales atestiguan que esta disciplina esta realizando una necesaria autoerítica, Es preciso solamente
interrogarse, o ya esbozar la respuesta que sera la nueva sociologia de la educación una sociologia de los modos y procesos de
socialización ?
Citer ce document / Cite this document :
Cunha Neves Angela, Eidelman Jacqueline, Zagefka Polymnia. Note de synthèse . In: Revue française de pédagogie. Volume
65, 1983. pp. 55-69.
doi : 10.3406/rfp.1983.1603
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfp_0556-7807_1983_num_65_1_1603FRANÇAISE DE PEDAGOGIE N° 65 oct -nov.-déc. I983,55à69 REVUE
TENDANCES DE LA RECHERCHE EN SOCIOLOGIE cvmtuccc
NOTE DE SYNTHESE DE L'ÉDUCATION EN FRANCE : 1 975-1 983.
INTRODUCTION.
C'est en 1972 que parut dans Current Sociology le dernier rapport global, et
international (Trend Report) sur les tendances de la sociologie de l'éducation (1 ).
Les débats qui ont agité le milieu de la recherche française à l'occasion du Col
loque National sur la Technologie et la Recherche en 1 981 nous ont motivé à renouer
avec nos réflexions sur l'évolution de la discipline. Plus récemment, le Colloque « La
sociologie de l'éducation face aux transformations de l'appareil scolaire et les nou
veaux enjeux de la scolarisation », organisé à Toulouse nous a montré que les socio
logues de l'éducation en France réfléchissaient quelque peu dans le même sens.
Nous présentons ainsi dans cet article les résultats de nos réflexions préliminair
es sur ce sujet.
Force est de constater qu'il manque à la sociologie française ce Selbstverstând-
nis, ce regard sur soi-même, si caractéristique à la sociologie anglo-saxonne, qui a
coutume d'objectiver ses propres mouvements.
Premièrement, toute tentative dans ce sens pose le problème de la délimitation
des frontières entre la sociologie de l'éducation telle qu'elle est définie traditionnel
lement et certaines productions émanant de ce qu'on appelle maintenant les scien
ces de l'éducation.
Le statut épistémologique mais aussi social de ces dernières n'étant pas jus
qu'aujourd'hui clairement défini, l'apport de la sociologie est confronté à une ambig
uïté fondamentale. Si l'enjeu actuel prend très souvent l'allure d'un débat « scienti
fique », il cache des positions à la fois institutionnelles et sociales.
Or, la ligne de démarcation de ce qui relève proprement de la sociologie de
l'éducation est loin d'être définie, même lorsqu'on adopte volontairement les deux
critères « formels » retenus par le Trend Report de 1 972 : « un auteur est considéré
comme sociologue à partir du moment où il appartient à une formation de recherche
reconnue « sociologique » et où le « support » de publication est une revue ou une
collection sociologique. »
Le premier critère nous semblait exclure des recherches et des études à domi
nante sociologique mais effectuées dans le cadre d'équipes relevant d'autres disci
plines. Le deuxième critère, en revanche, présupposait la prise en compte des « sta
tuts » sociaux des divers « supports » et une distinction entre, par exemple, les revues
scientifiques et les revues de vulgarisation et/ou diffusion. Or, cette distinction n'est
pas neutre et renvoie à une explication de ce qui est scientifique et de ce qui est vul
garisation.
Nous avons opté pour une solution non seulement de compromis mais encore
d'arbitraire, en incluant à notre revue de tendances les projets des équipes autres
que sociologiques et en élargissant la gamme des « supports » possibles. Le plus
souvent nous avons procédé à un ajustement correctif par la combinaison des deux
critères : ainsi nous avons introduit tel auteur publiant dans un « support » considéré
comme de vulgarisation, mais qui est reconnu par ailleurs comme sociologue.
Le Trend Report soulignait déjà que « le critère du 'sociologique' parmi les écrits
sur l'éducation à références sociales est délicat ». Actuellement ce critère est encore
plus ambigu et ceci pour deux grandes raisons :
— D'une part, on assiste au développement quantitatif — sinon au renouvelle
ment — des recherches ayant comme objet l'éducation et à la large diffusion des
« facteurs sociaux » comme élément explicatif du système éducatif. Il faut toutefois
55 souligner que cet élément est très souvent placé dans une sériation explicative
comme un élément parmi d'autres. L'introduction de la catégorie « facteurs sociaux »
n'entraîne pas automatiquement une analyse sociologique par définition et, si diffu
sion il y a eu, elle est allée fort probablement dans le sens d'une banalisation.
— D'autre part, définir le « critère » du en éducation suppose une
conceptualisation préalable du domaine d'étude qui ne soit pas seulement formelle
(de type méthodologique) ou institutionnelle et encore moins fondée sur l'opposition
couramment employée entre normatif et explicatif.
Il serait ainsi intéressant de pouvoir confronter et analyser les critères divers qui
ont servi à délimiter le champ sociologique au cours des dernières années. Des flu
ctuations entre les disciplines, de nouvelles interrogations, des reprises et des élargi
ssements, des décalages et même des éclatements sont perceptibles à différents n
iveaux et au sein de plusieurs thèmes du domaine d'étude, mais en même temps ils
sont difficiles à évaluer globalement. S'agit-il d'une « crise » de la discipline, incapa
ble de proposer et d'affirmer des modèles explicatifs autonomes ? Ou d'une période
de remise en question interne qui laisse transparaître, à travers précisément les dél
imitations fluctuantes, de nouveaux cadres théoriques et de nouvelles façons de po
ser les problèmes ?
Nous avons choisi de procéder, avec un découpage temporel certes arbitraire, à
l'analyse à la fois des rapports de recherche produits par les équipes et des publica
tions, ouvrages et articles. Nous nous sommes davantage appuyées sur les rapports
de recherches — internes aux institutions d'appartenance des équipes (CNRS, Univers
ité) — qui nous ont été communiqués sur demande par les équipes elles-mêmes.
Ainsi, les quelques noms que nous citons dans le corps de l'article correspondent
plutôt à des tendances perceptibles à la lecture de ces rapports. Une consultation à
la base de données « Sociologie de l'éducation » du Centre de Documentation des
Sciences Humaines (fichier FRANCIS) a complété nos références, par ailleurs fon
dées sur notre connaissance du champ.
Un certain décalage entre projets de recherche et publications est ainsi évident.
Ces dernières viennent « gonfler » certains axes de recherche sans représenter rée
llement le cheminement de la recherche dans le domaine au cours des années cor
respondantes. Décalage qui est d'ailleurs bien explicable par le retard entre le mo
ment de production d'une recherche et sa diffusion. Une analyse plus fine des publi
cations selon le « support » (revue, ouvrage) permettrait de saisir le délai moyen entre
production et diffusion même au sein de la communauté scientifique : les publica
tions couvrant la période choisie correspondant en effet à des axes de recherche et
à des problématiques antérieures, ce qui entraîne une perception trop globale des
déplacements qui ont été opé

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