De la céramique archaïque des Baou de Saint-Marcel à Marseille - article ; n°1 ; vol.11, pg 1-18
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Description

Revue archéologique de Narbonnaise - Année 1978 - Volume 11 - Numéro 1 - Pages 1-18
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1978
Nombre de lectures 42
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Paul Agostini
François Gantès
Guy Rayssiguier
De la céramique archaïque des Baou de Saint-Marcel à
Marseille
In: Revue archéologique de Narbonnaise, Tome 11, 1978. pp. 1-18.
Citer ce document / Cite this document :
Agostini Paul, Gantès François, Rayssiguier Guy. De la céramique archaïque des Baou de Saint-Marcel à Marseille. In: Revue
archéologique de Narbonnaise, Tome 11, 1978. pp. 1-18.
doi : 10.3406/ran.1978.1022
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ran_0557-7705_1978_num_11_1_1022DE LA CERAMIQUE ARCHAÏQUE
DES BAOU DE SAINT-MARCEL À MARSEILLE
kilomètres de avant catégories dont grise. d'une type Le Sur la publication notre peuplement conception la grec; de du rive ère céramique Vieux-Port coupes droite (2). ultérieure, et du Pendant la ioniennes de plateau technique archaïque l'Huveaune, de notre toute Marseille, a et commencé propos ont coupes cette jugées varié le la période, plateau ne attiques; voie les à selon visant l'Âge plus naturelle des les du présentement intéressantes céramique hommes époques. Fer Baou qui ancien de mène se L'étude Saint-Marcel coloniale et sont que dans a à duré la retranchés de un Ligurie typologie claire jusque ces premier domine, constructions et italienne vers à et céramique l'abri temps la à chronologie une fin des (1). du : fera dizaine amphores remparts coloniale ne l'objet siècle des de
Nous articulons cette étude en trois parties :
— typologie des différentes catégories, présentée sous forme de fiches dans un souci de concision;
— position stratigraphique;
— considérations d'ordre chronologique.
FICHE I : LES GRANDES AMPHORES GRECQUES
A. AMPHORES IONIENNES
pâtes et décors
1. Amphores sans peinture.
a) Sans engobe, en pâte beige clair, très dure, chargée en quartz.
b) Sans en pâte ocre clair, rose ou rouge clair, très dure, à nombreux grains de calcaire
blanc.
c) A engobe beige clair sur pâte rouge clair, rugueuse, très dure. Bandes rouges sur panse, obtenues
par enlèvement de l'engobe avant séchage (le caractère fragmentaire du matériel n'a pas permis de
situer ces bandes sur l'ensemble du vase).
(1) Carte au 1 /50.000e, Aubagne, feuille XXXI 11-45 ; coordonnées Lambert 115.600-116.000/853.700-854.100.
(2) Terminus fourni par les stratigraphies des divers sondages. Étant donné que nous ne traitons ici que l'époque
archaïque, le terminus ante quem est établi au chapitre considerations d'ordre chronologique, § 3. i p. agostim, fr. gantes, g. rayssiguier
2. Amphores peintes.
a) Amphores à bandes peintes, sans engobe.
La pâte, fine, dure, peu micacée (1), va du beige au beige rosé, à l'ocre clair, au rose clair. Elle
est semblable à celle des vases ioniens de moyennes ou petites dimensions (voir les coupes, fiche III).
Peinture rouge, souvent étirée avec des passées claires (rarement brun noir).
b) Amphores peintes «à la brosse» (2).
Pâte allant du brun sombre, à l'intérieur, au marron clair à l'extérieur (dure, très compacte, à
petits grains calcaires espacés).
Peinture brune, brossée irrégulièrement, réduite à des traits rougeâtres là où elle est mince (3).
c) Bandes peintes sur engobe blanchâtre.
Quelques tessons en pâte ocre clair, rugueuse (4).
Formes
Les éléments dont nous disposons permettent de distinguer deux formes : une à col très haut
et une à col moyennement haut, formes ayant en commun un fort épaulement et un type de bord
en bourrelet.
1. Les bords.
De faible hauteur relative (5), ils présentent deux variantes : bourrelet plein (le raccordement
avec le col pouvant être convexe ou anguleux) ; bourrelet à vide interne (repliement de la paroi vers
l'extérieur) (fig. 1).
Ce vide interne peut disparaître lorsque la pâte a été comprimée (cas des bords à partie supérieure
inclinée sur une portion inférieure rétrécie vers le bas).
Les diverses figures montrent que le listel (6) peut manquer sur l'une et l'autre de ces variantes
(fig. 1).
2. La forme à col très haut (7) (fig. I, n° 2).
Une approximation du profil complet est donnée par M. F. Lambrino. Les vases archaïques d'Histria,
1938, p. 114, fig. 77 (type B).
(1 Un tesson est abondamment (mais finement1! micacé.
(2; F. Villard, La céramique grecque de Marseille (vie-ive siècle , Essai d'Histoire économique, 1960, signale une
grande abondance de ces amphores à Marseille (p. 49). Nous en avons très peu à Saint-Marcel, remarque qui rejoint celle
de J.-P. Morel au sujet du matériel de Velia (La céramique archaïque de Velia et quelques problèmes connexes, Simposio
Inter ■nacional de Colonisaciones, Barcelona, 1974, p. 152).
(3; Voir F. Villard, o.c, p. 49.
(4 La pâte est très différente de celle que décrit Villard, o.c, p. 46, en ce qui concerne les vases à engobe. Elle
pourrait se rattacher au groupe «des amphores allongées... décorées de S couchés sur l'épaule » (idem).
(5) Hauteur/rayon maximum entre 0,20 et 0,30.
(6; Sur ce listel, voir Morel, arl. cité, p. 152.
l7) h/R = 1,5. LA CÉRAMIQUE ARCHAÏQUE DES BAOl DE SAINT-MARCEL À MARSEILLE DE
7 ^-
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10' '
4 P. AGOSTINI, FR. GANTÉS, G. RAYSSIGUIER
3. La forme à col moyennement haut (1) (fig. 1, n° 1).
Cette forme, en convergence avec celle des amphores corinthiennes de la seconde moitié du
vie siècle (2), est abondamment publiée et semble avoir inspiré diverses fabrications coloniales (3).
4. Fonds et pieds.
Pour ces deux types, forme apode (fond rétréci, raccordé à la panse selon un profil concave) (fig. 1,
n° 11), ou forme à pied étroit (4).
Remarque.
Nous n'avons pas les amphores du type A d'Histria (5), à bord très court, col renflé, faible épaule-
ment et corps de vase très allongé.
B. AUTRES AMPHORES
1. Amphores attiques du type « s.o.s. ».
Pâte ocre clair, parfois rosée, très compacte et très dure, à dégraissant minuscule (6).
La forme est très différente de celle des amphores ioniennes « à la brosse » (7) : voir M. F. Lambrino,
o.c., p. 137, fig. 94, ou E. Hall Dohan, Italie tomb-groups in the University Museum, Philadelphia, 1942,
pi. LI, 1 et 2.
Nous avons, de ces amphores, quelques tessons et un pied (fig. I, n° 10).
2. Amphores imitant la forme phénicienne.
Signalées par F. Villard comme étant de Rhodes (8), elles sont en pâte sombre, parfois violacée,
rugueuse et très dure (grossière). Certaines ont un engobe blanchâtre, de nuance verdâtre, laissant
apparaître le dégraissant.
(1) h/R = 1,2 en moyenne.
(2) Voir, par exemple, M. T. Campbell, Hesperia, 7, 1938, p. 605, fig. 27, nos 192, 193.
(3) L. Bernabo Brea et M. Cavalier, Meligunis Lipara, vol. II, La necropolis greca e romana nella contracta Diana,
Palermo, 1965, pi. XLI, 4, 6, 7, 9. I. Tamburello, Notizie degli scavi di antichitâ, XXVII, 1969, p. 282, fig. 8; p. 287,
fig. 19 ; p. 291 , flg. 26, a (apode à fond plat : type massaliote, selon l'auteur. Severeanu, Hislria, I, p. 375, flg. 180 (ionienne,
type B).
(4) Sur ces divers types de fonds et de pieds, voir M. F. Lambrino, o.c, p. 129, fig. 89.
(5) Histria, p. 265, flg. 110-111 ; M. F. Lambrino, o.c, p. 108, fig. 72, et p. Ill, fig. 74.
J6) Pâte différente de celle des amphores ioniennes « à la brosse » : voir supra, A, 2, b, et F. Villard, o.c, p. 49.
(7) F. Villard écrit (o.c, p. 49) que les amphores ioniennes « à la brosse » s'apparentent étroitement au groupe
« S.O.S. » attique. Cette remarque ne vaut que pour le décor. Analyse de la forme « S.O.S. » : bord haut (h/R = 0,6) ;
col court et large (h/R = 0,9) ; anses arquées ; pied évasé (absence de forme apode).
(8) F. Villard, o.c, p. 50-51. Sur la forme phénico-punique, voir, par exemple, A. Jodin, Notes préliminaires sur réta
blissement préromain de Mogador, Bull. Arch. Marocaine, 2, 1957, p. 20, fig. 7. Sur ces amphores, on verra aussi
F. Benoit, Recherches sur Vhellénisation du Midi de la Gaule, 1965, p. 65 (la note 114 peut créer une confusion entre les
imitations rhodiennes et les amphores archaïques de Carthage). LA CERAMIQUE ARCHAÏQUE DES BAOU DE SAINT-MARCEL A MARSEILLE O DE
FICHE II : LES AMPHORES MASSALIOTES ARCHAÏQUES
1. PÂTES.
a) On distingue deux séries :
— pâte de dureté variable, à fin mica mêlé à divers minéraux (quartz, calcaire et ocre reconnais-
sablés);

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