photographie Dominique Boniface
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Langue Français
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Extrait

photographie Dominique Boniface
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Les artistes et les expos Desmosthènes Davvétas Les DVD Chroniques des Lettres Les livres politiques Les livres de photographie Les livres noirs Le théâtre
no42juillet2006prix du numéro :6e
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s responsable u des documents sés. ses par nos col-strictement per-engagent donc ires. production
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tres, le, RSO SARL : 75006 Paris 33 62 45 @r.fanwooad
mps, 21 rue de Châtillon graphique: M.P. Jaulme. erzo & Méta capital. n : Jean-Luc Chalumeau. M u n d i C o m m i s s i o n . Dépôt légal: à parution.
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Is Mr Pinault a frenchman ? out le monde se souvient de la phrase par Rassi.lazzo Grsed  uaP xicamsiie raun nut eni ruaneiavuœ nserahl rrcatea irhce elleuqal TdeauCln-ea JM.tre  desndra gès tnelat sel tnodil a quet aime ,eedhctèitts srallueque soe  lit rueitanlano)étiq( fauteuil de président de la Banque Centrale Européenne : « I am not a frenchman ». Français, moi ? Pourquoi donc ne pas les montrer à l’occasion de ce Et soucieux des intérêts de mon pays ? Vous n’y pensez coup d’envoi qui donne le ton de la politique du pas ! M. Trichet aurait été écarté sans ménagement si milliardaire ? Pourquoi ce dédain de la création vivante nos excellents amis européens avaient eu le moindre en France ? soupçon : il fallait que notre ancien grand argentier soit sincèrement non-français, et même, le cas échéant, Elle est fort intéressante, l’expo Pinault, et elle est fort anti-français pour pouvoir veiller à la stabilité des prix bien montée à quelques détails près (comme la pile de dans l’Union. Il était obligé d’adopter ce profil Donald Judd qui mord le plafond…), mais rien, honteux ; c’est triste, mais c’est ainsi. absolument rien n’y permet de déceler la qualité de français de l’homme qui a fièrement acheté tout cela, et Juin 2006 : me voici à Venise, devant le Palazzo Grassi. qui n’était nullement obligé, comme Jean-Claude Trichet, «Where are we going?» operescelte dalla collezioned’oublier sa nationalité pour entreprendre ce qu’il François Pinault Where are we going? est-il demandé. On est tenté voulait.est-il écrit au-dessus de la porte. Explication : le titre de l’exposition est emprunté à une de répondre: is Mr. Pinault a frenchman? pièce de Damien Hirst, un des artistes préférés de J.-L. C. François Pinault. Mais, que je sache, Damien Hirst lui-même a fait référence au tableau célèbre de Gauguin : « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » (1897). Gauguin avait écrit ces trois phrases en haut et à gauche de sa toile, en français évidemment. N’aurait-il pas été judicieux de revenir à l’original pour titrer l’exposition des œuvres d’un grand collectionneur que l on croyait savoir français ? Le contenu de l’exposition a été beaucoup commenté : ceux qui ne sont pas venus à Venise savent ainsi qu’elle est de très haut niveau, puisque l’on peut y voir à peu près exactement ce que l’on voit dans n’importe quel musée d’art contemporain disposant de moyens financiers importants. C’est-à-dire : les grands minimalistes américains, l’art informel, l’arte povera et le pop art actuel, en l’occurence essentiellement Jeff Koons, grand ami du maître des lieux. La commissaire choisie par ce dernier, l’américaine Alison M. Gingeras, a introduit la dose homéopathique d’artistes travaillant en France généralement jugée convenable par les curators internationaux ; ils sont trois en tout et pour tout : Pierre Soulages, Pierre Huyghe et Bernard Frize. Trois sur trente-quatre : il est vrai que c’est un peu mieux qu’au MOMA où, aux dernières nouvelles, il n’y aurait plus qu’un seul français vivant représenté. Bien entendu, je n’ignore pas que François Pinault ne révèle aujourd’hui que dix pour cent de sa collection, et que parmi les quatre vingt dix pour cent absents, il y a des artistes faisant partie de la scène artistique française
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