Kibio, l atout bio de Clarins
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Kibio, l'atout bio de Clarins La beauté de demain parviendra à réconcilier bien des oppositions d'aujourd'hui : soin personnel et conscience environnementale, recherche d'efficacité et préoccupation d'innocuité, éthique et plaisir...». L'avenir de la cosmétique résiderait-il dans le bio ?

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Kibio, l'atout bio de Clarins
La beauté de demain parviendra à réconcilier bien des oppositions d'aujourd'hui : soin personnel et conscience environnementale, recherche d'efficacité et préoccupation d'innocuité, éthique et plaisir...». L'avenir de la cosmétique résiderait-il dans le bio ? Olivier Courtin-Clarins, directeur général du directoire du groupe Clarins (Clarins, Thierry Mugler, Azzaro, Kibio, My Blend) et président de Kibio, semble le penser. Une conviction qui a poussé ce leader européen des soins pour la peau (1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires, plus de 6.500 collaborateurs dans le monde et détenu à 100% par la famille Courtin-Clarins, 20ème fortune de France) à acheter des parts de Kibio, start-up de cosmétique biologique fondée par Pierre Cabane et Laurent Potier, dès 2006, avant de l'acquérir en tant que filiale en 2010. «Clarins s'investit dans le végétal depuis plus de cinquante ans. En 2005, lorsque la vague bio a débuté, le groupe s'est posé la question de développer une marque bio et a décidé de le faire sous une marque différente», explique Julie Wainberg, directrice marketing de Kibio. Ce partenariat a permis à la petite start-up française de monter en gamme pour se mesurer aujourd'hui à des pointures comme Nuxe ou Caudalie.
Car, en s'adossant à Clarins, Kibio a non seulement bénéficié de l'expérience des laboratoires du groupe, qui ont reformulé les produits avec leur signature qualitative, mais s'est aussi attiré la confiance de ses distributeurs pharmaciens. «À mon sens, il faut s'appuyer sur un grand groupe aujourd'hui carles tests d'efficacité des produits coûtent cher. Il faut aboutir à une formule plaisante et efficace pour avoir du succès, et cela prend du temps. Un travail olfactif énorme a été entrepris afin de faire évoluer les produits Kibio. En 2005, certains entrepreneurs ont voulu jeter leur dévolu sur le cosmétique biologique. Le problème c'est, qu'à cette époque, ces produits n'apportaient pas de preuve d'efficacité, et ils n'étaient, pour la majorité, pas franchement agréables à utiliser. La sensualité n'était pas au rendez-vous et beaucoup ont dû mettre la clé sous la porte», analyse Julie Wainberg.
Les chiffres du succès ? Le groupe, retiré de la Bourse il y a trois ans, ne publie plus ses comptes. Les coûts de production sont importants - la marque s'impose des exigences supérieures aux critères Écocert - mais la croissance est à 2 chiffres et tourne autour de 20% sur les points de vente emblématiques pour la marque. Kibio a renforcé sa notoriété en s'offrant une grande campagne média l'an dernier. Et si sa part, avec sa cinquantaine de références et ses 25 salariés, est encore minime dans le chiffre d'affaires du géant Clarins, son influence est bien là. «La politique du groupe a été d'intensifier le nombre d'ingrédients bio dans les formules Clarins aussi. Nous pensons qu'un jour, tout le cosmétique sera naturel, voire bio», estime Julie Wainberg.
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