L agglomération lyonnaise à travers le dernier recensement INSEE (février-mars 1975) - article ; n°1 ; vol.51, pg 87-96
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L'agglomération lyonnaise à travers le dernier recensement INSEE (février-mars 1975) - article ; n°1 ; vol.51, pg 87-96

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Description

Revue de géographie de Lyon - Année 1976 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 87-96
10 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1976
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Marc Bonneville
L'agglomération lyonnaise à travers le dernier recensement
INSEE (février-mars 1975)
In: Revue de géographie de Lyon. Vol. 51 n°1, 1976. pp. 87-96.
Citer ce document / Cite this document :
Bonneville Marc. L'agglomération lyonnaise à travers le dernier recensement INSEE (février-mars 1975). In: Revue de
géographie de Lyon. Vol. 51 n°1, 1976. pp. 87-96.
doi : 10.3406/geoca.1976.1178
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geoca_0035-113X_1976_num_51_1_1178CHRONIQUE RHONE-ALPES
L'agglomération lyonnaise
à travers le dernier recensement INSEE (février-mars 1975)
par Marc Bonneville
Les premiers résultats du 30e recensement de population réalisé entre le 20 février et le
15 mars 1975, ont été publiés avec une célérité remarquable par rapport à ceux des années
1962 et 1968, puisque dès le 18 juillet 1975 la direction régionale de l'INSEE était en mesure
de présenter les chiffres de population de toutes les communes de la région Rhône-Alpes *.
Les résultats sont encore provisoires et ne concernent que les effectifs de population
des communes en 1975, confrontés à ceux de 1968. Malgré leur caractère très partiel, et
dans l'attente d'informations complémentaires, ils permettent de dresser les grandes lignes de
l'évolution démographique de l'agglomération lyonnaise. Celle-ci n'a pas enregistré de
modifications importantes quant à sa définition : son extension reste identique à celle adoptée
au recensement de 1968 qui avait pris acte des importants remaniements des limites dépar
tementales de 1967. Le nombre de communes englobées est passé de 65 à 64, par suite de la
fusion de Rillieux et de Crépieux-la-Pape ; 4 communes de l'agglomération (Beynost, Saint-
Maurice-de-Beynost, Miribel, Neyron) font partie du département de l'Ain. Mais ce cadre
paraît déjà un peu restreint au regard de l'extension urbaine qui s'est étendue jusqu'à la
limite, et à l'intérieur même de l'Isère (l'Isle-d'Abeau) . Toutefois, en dépit des réserves qui
viennent d'être formulées, l'examen des résultats provisoires est révélatrice des changements
importants intervenus à l'intérieur de la métropole lyonnaise depuis 1968, comme dans son
évolution globale.
I. — LA SITUATION DEMOGRAPHIQUE EN 1975
Les résultats provisoires accordent 1 152 805 habitants à Г « Unité urbaine de Lycn »
qui comprend outre les communes du Rhône (soit 1 140339 habitants), les quatre communes
de l'Ain qui en font partie (soit 11 141 habitants). Il s'agit de la population sans doubles
comptes. La commune de Lyon comptait 456 674 habitants soit 40 % de la population de
l'agglomération ; en 1968 l'INSEE accordait encore 527 000 habitants à la commune centrale,
soit 49,1 % de la population de l'agglomération INSEE.
De fait, Lyon a enregistré un déficit de — 13,5 % en sept ans ( — 71 100 habitants),
soit une moyenne annuelle de — 2 % contre — 0,2 % entre 1962-1968. L'agglomération a
gagné 77 982 habitants correspondant à une croissance de + 7,2 %, soit + 1 % par an.
Ce gain modéré traduit un ralentissement certain de l'expansion de la métropole puisqu'au
cours de la période intercensitaire 1962-68, l'accroissement avait été de 13,2 % (129 000
habitants) pour 6 ans seulement, soit de 2,2 % par an.
1. Résultats provisoires du recensement de la population de 1975 Rhône~Alpes, INSEE,
Direction Régionale de Lyon, juillet 1975. limite de la première
couronne urbaine
Fig. 1. — Densités de population en 1975 dans l'agglomération lyonnaise
Communes de l'agglomération lyonnaise
Al Ri Rilleux-la-Pape Albigny-sur-Saône Fr Francheville
FSM Fontaine-Saint-Martin Ro Rochetaillée-sur-Saône Be Beynost
FsS Fontaines-sur-Saône Brignais B.g SaC Sathonay-Camp
B.n Brindas Gr Grézieu-la-Varenne SaV Sathonay-Village
Bro Bron G.s Gênas SCo Sainte-Consorce
Cai Cailloux-sur-Fontaines SCM Saint-Cyr-au-Mont-d'Or G.y Genay
CB Charbonnières-les-Bains SD Saint-Didier-au-Mont-d'Or Ir Irigny Caluire-et-Cuire ce SFL Sainte-Foy-lès-Lyon la M La Mulatière CM Champagne-au-Mont-d'Or SFo Saint-Fons la T La Tour-de-Salvagny Col Collonges-au-Mont-d'Or SGL Saint-Genis-Laval Li Limonest Corbas Cor SGO Saint-Genis-les-Ollières L Lyon (9 arrondissements) Couzon-au-Mont-d'Or Cou SM Saint-Maurice-de-Beynost
Ma Marcy-l'Etoile Chaponost SP Saint-Priest C.p Me Meyzieux Cr Craponne SR Saint-Romain-au-Mont-d'Or
Mil Millery Chassieu C.s TL Tassin-La Demi-Lune Mio Mions Cu Curis-au-Mont-d'Or
Mir Miribel Va Vaugneray Charly C.y Mo Montanay Vén. Vénissieux Da Décines-Charpieu Dardilly Ver. Vernaison Neu Neuville-sur-Saône DC Vi. Villeurbanne Ney Neyron Ее Ecully Vo Vourles Feyzin Ou Oullins Fe
W Vaulx-en-Velin Fleurieu-sur-Saône PB Pierre-Bénite FI
Fig. 2. — Variation absolue de la population (moyenne annuelle)
et variation moyenne annuelle (en pourcentage) en 1968 et 1975
Fig. 3. — Evolution comparée des communes de l'agglomération lyonnaise
pour les recensements 1962-1968 et 1968-1975 I
> habitants
NITE DE C AGGLOMERATION
YONNAISE
Limonest^ Cqllonges
ИШ st Didier StCyr
rv— j-g f Champagne^
Grézieudïk
-^ Fronchevil
Vaugneroy tT77' Bron Genos laHulatiére^ Blindas tuh Oulliiv
Choponost/fllûi ť
St. Genis L
Brignai
Ingny Щ i FeyziïT ^
vrpjÇon TAUX MOYEN ANNUEL DE VARIATION '968 '75 % 5km
ACCROISSEMENT DÉMOGRAPHIQUE
FREINE- A С С E L E R E 1 ' ' '•Ne
Rillieux-laP.
TAUX MOYEN
ANNUEL D'ACCROISSEMENT
ANCIEN-ACCENTUE RÉCENT
DÉCLIN DÉMOGRAPHIQUE
- • 5 • 10 • 20 • 50 W 100 9 + U50JC0HHUNE DE LYON AGGLOMERATION ( 1150.
IMPORTANCE DES COMMUNES (MILLIERS D'HABITANTS 90 CHRONIQUE RHÔNE-ALPES
L'analyse de l'évolution démographique de Rhône-Alpes 2 révèle que l'ensemble de la
répion, ainsi que la majorité des régions françaises ont enregistré un ralentissement de leur
croissance par rapport à 1962-1968. Le taux d'accroissement annuel moyen du pays s'est
abaissé de 1,15 % à 0,79 %, celui de Rhône-Alpes de 1,61 %à 1,11 %; l'agglomération
lyonnaise se situe donc en-dessous de la moyenne régionale d'accroissement, mais elle a,
en outre, enregistré une décélération beaucoup plus accentuée que l'ensemble de la région.
Dans le même temps l'agglomération de Saint-Etienne enregistrait une diminution de
son accroissement annuel passant de + 0,8 % à + 0,1 % et Grenoble, bien que conservant
un taux de croissance supérieur, ne gagnait que 2,3 % par an contre 4 %, soit une
décélération considérable.
Cette tendance se retrouve partout à l'exception des départements de l'Ain, de la Haute-
Savoie, des villes de Givors, Villefranche et Annemasse surtout, dont la croissance récente
s'est effectuée à un taux supérieur à celui de 1962-68.
Les causes de ce freinage démographique ne sont pas spécifiques à la région Rhône-
Alpes. Une récente étude de l'INSEE3 indique que les excédents migratoires ont été infé
rieurs de moitié entre 1968-75 (soit 0,21 % par an) à leur niveau de 1962-68 (0,47 %), pour
l'ensemble de la France. Rhône-Alpes ne fait pas exception puisque le taux s'est abaissé de
0,86 % à 0,45 %. La part de l'excédent migratoire dans la croissance démographique régionale
a été ramenée de 53 % à 41 %, celle de l'excédent naturel passant de 47 % à 59 %.
Cependant si l'important apport des rapatriés d'Afrique du Nord n'a pas eu d'équivalent
après 1968, l'immigration étrangère paraît avoir été plus forte. Dans le même temps
l'attraction régionale sur les autres provinces s'est affaiblie : l'agglomération de Lyon qui
avait enregistré un excédent migratoire de 74 000 habitants entre 1962-1968, n'a enregistré
qu'un gain de 8 000 habitants entre 1968 et 1975. L'excédent migratoire qui, entre 1962 et
1968, était responsable pour 58 % de la croissance démographique, n'y a contribué depuis
1968 que pour 11,6 % Dans le même temps le solde naturel est resté à peu près stable en
valeur relative (+ 0,9 % par an au lieu de + 1 %), + 9 844 habitants par an après 1968,
au lieu de + 9 253 avant cette date, donc en légère progression en valeur absolue. Cependant
la baisse de la natalité depuis 1973 pourrait att

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