Rotation, production et autonomie
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Bernard, Hervine et Michel de la Morinière, éleveurs en Bretagne, ont mis en place une rotation sur cinq ans avec pas moins de sept récoltes à la clé. Le Gaec recherche par là plusieurs objectifs : construction d'une ration équilibrée et riche pour le troupeau laitier, un maximum d'autonomie dans l'alimentation azotée et la fertilisation, la faisabilité en nonlabour avec une maîtrise efficace des adventices et, bien entendu, un rendement à la clé.

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Langue Français

Extrait

LEVAGE
Gaec de Clairville – Ille-et-Vilaine otation, production et too e ernard, Hervine et Michel de la Morinière, éleveurs en retagne, ont mis en place une rotation sur cinq ans ave ec c à plusieurs objectifs: construction d’une ration équilibrée et ric eour etrou eau aitier,un maximum’autonomie ans ’alimentation azotée et la fertilisation, la faisabilité en non a ouravec une maîtrise eicace esa venticeset, ien entendu, un rendement à la clé.
Le Gaec de Clairville (Bernard, Hervine etrrimé), maïblé, avoine + vesce (non ichel de la Morinière) débute en TCS ila quinznsila e,pois + féverole, maïsrains (non primé), ns. Des soucis d’érosion sur labour et la présencer ed’hiver et colza, soit sept récoltes sur cinq d’un petit parcellaire conduisent les agriculteurns et avec un seul semoirun Unidrill éleveurs à vouloir simifier leurs itinéraires. Aue léest installé en direct derrière le colza arès dé ut,c’est uneu au casar cas mais, assez rai- nroyage des résidus. L’année passée, l’agriculteur dement, les surfaces préparées en TCS aumen- éalement passé une faneuse, en supplément, ent, d’autant plus lorsqu’une nouvelle rélementatio ouraméliorer la levée desraines de colza. Deux em êcheles éleveurs d’éandre leur lisier, à l’aufois 1 l/ha de glyphosate sont appliqués avant semi omne, avant céréales. Ils neeuvent le faireu’a rèslus g/had’Allié pour aider à maîtriser les repousse e 15janvier et, à cette période, la portance dese colza. En général, sur la culture, Bernard de ols, en sstème labour, s’avère souvent très pénala Morinière n’a plus qu’à intervenir spécifique-isante. Avec le non-labour, c’est possible. Toutement contre le gaillet, en foliaire et le plus tard pos-ème pas plus tôt cette association car, avec un es céréales finissent doncar être imantées ei le.Le choix de la variété se porte aujourd’huemis usrécoce, l’avoine ne tientas. Or, CS ainsiue uelues arcellesde maïs. En 2001,ur Cap Horn qui a l’avantage, d’une part, d’êtree gère ici une culture et non pas un couvert a charrue est définitivement abandonnée.récoce et relativement bien tolérante aux mala-indique l’ariculteur breton. Le mélane est ensuite cette époque, le ra- rassd’Italie occupe unies et, d’autre part, de ne pas produire trop deensilé entre la mi-avril et début mai, pour un ton-art imortante de l’assolement (maïs-blé) mais,aille (Bernard de la Morinièreresse avant toutnage compris, selon les années, entre 3,5 et 6 t/ha. à aussi, la réglementation «lisier »où les éle-e la paille d’orge et très peu de blé). La variétéoujours en quête d’amélioration de son système, eurs se voient interdire l’épandae du lisier avanst semée fin octobre, assez claire, à 100 k/ha Bernardde la Morinière envisae, cette année, d’in a - rassvient perturber le sstème en place. Part traitée Gaucho.À cette époque, nous avonstroduire un couvert de trèfle d’Alexandrie entre illeurs, le maïs qui suit le ray-grass est plus difouvent beaucoup de puceronsla récoltejustifie l’éle-u léet le semis avoine vesce. Il s’ex icile à implanter en non-laour à cause de la geseur. 3 kg/ha d’antilimaces sont apportés au semis,i ue:« Mon objectif est de produire encore ion des chaumes de la graminée, tout ceci avecn mélange avec la semence, puis trois autres kiloune fois et naturellement de l’azote mais aussi n semoir classique. Il faut donc rechercher unear hectare lorsque les premiers blés pointent. Côtéd’éviter les trois déchaumages. Ce trèfle, au carac-culture de substitution et plus autonome en azote.fertilisation, pour un blé visant les 90 q/ha, 70 u/hatère gélif, a un rapport C/N faible. Il devrait don CS, gestion de la fumure organique issue de l’éle’azote (ammonitrate) et 40 u/ha de soufre sondisparaître facilement. » age, esoind’une ration équilirée pour le trou-li uésle lustôt ossile, déut février. EnsuiteSuite à l’ensilage du mélange fourrager avoine et peau et recherche d’une certaine autonomie visfonction des conditions climatiques), l’éleveuresce, l’éleveur aorte 50 t/ha de fumier de bovi -vis de l’azote… Tout cela conduit le Gaec à revoirpand 20 me lisier de canard,« ce qui cor-’ensemble de sa rotation qu’il veut la plus longurespond, à peu près, à une quarantainde lisier. Le premier apporte 47 u/ha d’azote et le possi le,incluant des légumineuses pour les apportd’unités d’azote efficaces »uarantaine d’unités. Le lisier est sur-econd, une, estime-t-il. Au total, d’azote, des protéagineux pour les vaches et, glole léreçoit 110 unités d’azote/ha, pas plus.tout làour assurer un aort raide d’azote, le fumier alement, un maximum de fourrae pour une ratioprès récolte, Bernard de la Morinière réalise,eul n’apportant pas d’azote suffisamment tôt, sur diversifiée et un troupeau en bonne santé. Cettn énéral,trois faux-semis avec son Canadietout les années sèches. Deux passaes de Canadien otation doit également pouvoir gérer, avec un maxiquipé d’un rouleau. Il sème ensuite son mélangeet un passage de rouleau préparent, ensuite, le futur mum d’agronomie, la pression des adventices.voine +vesce durant laremière décade d’oc-emis de maïs, aux alentours du 10 mai.« to re,à raison de 80 à 100 k/ha d’avoine ete ne mets pas d’insecticide du sol, je recule m Fertilisation minérale/ha de vesce.0 ke sors du chantier d’en-date de semis. Et commeMon choix s’est porté, pou le moment, sur cette association car, d’une part,ilage, cela m’empêche de semer mon maïs tro à la baiss l’avoine structure très bien le sol, toutprécise-t-il. Suite aux chantiers d’ensilage et Aujourd’hui, après quelques tâtonnements,comme la vesce d’ailleurs et, d’autre part, cetted’épandage, le tout sur un petit parcellaire, l’agri Bernard de la Morinière, qui suit plus spécifidernière restitue de l’azote. L’avoine est aussiculteur sécurise le futur lit de semence du maïs par quement les cultures, a établi la rotation suivantne culture facile à maîtriser avant semis den passae de fissurateur, attelé devant l’Unidrill. u’il déclare« non figée et sujette à améliomaïs, auailleurs, je nesuivan arrintem slow, il vient d’ache-avoir utilisé un CombiA rès 2 TECHNIQUES CULTURALES SIMPLIFIÉES. N°42. MARS/AVRIL/MAI 2007
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