BORDEAUX
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Description

BORDEAUX La vieille ville La vieille ville de Bordeaux est la partie située à l'intérieur des anciens murs de la ville, qui correspondent aujourd'hui aux cours de Verdun, Clémenceau, place Gambetta, cours d'Albret, cours Aristide Briand, place de la Victoire et cours de la Marne. À l'est, la vieille ville est délimitée par la Garonne. On trouve deux grands axes qui traversent la partie historique de la ville : la rue Sainte- Catherine qui coupe la ville du nord au sud et le cours Victor Hugo, prolongé par le pont de pierre qui coupe la vieille ville d'ouest en est. La rue Sainte-Catherine, rue piétonne de près de 1 300 mètres, relie la place de la Comédie (Grand Théâtre) et la place de la Victoire, où se situent encore des vieux bâtiments de l'université (université Bordeaux 2). Cette rue est l'un des deux grands axes qui traversent la partie historique de la ville. Elle coupe le centre suivant un axe nord-sud en reliant la place de la Comédie où se situe le Grand Théâtre à la place de la Victoire. La rue Sainte-Catherine et les quartiers situés à l'ouest de celle-ci sont très commerçants (plus de 250 boutiques dont les Galeries Lafayette, la FNAC, etc.). Elle est devenue piétonne sur la plus grande partie de sa longueur entre 1976 et 1977 puis intégralement en 1984. Elle est souvent annoncée comme la plus longue rue piétonne d'Europe. Elle a été entièrement réaménagée entre 2000 et 2003 suivant le projet de Jean-Michel Wilmotte.

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Publié le 20 juillet 2011
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BORDEAUX

La vieille ville

La vieille ville de Bordeaux est la partie située à l'intérieur des anciens murs de la ville, qui correspondent aujourd'hui aux cours de Verdun, Clémenceau, place Gambetta, cours d'Albret, cours Aristide Briand, place de la Victoire et cours de la Marne. À l'est, la vieille ville est délimitée par la Garonne.

On trouve deux grands axes qui traversent la partie historique de la ville : la rue Sainte-Catherine qui coupe la ville du nord au sud et le cours Victor Hugo, prolongé par le pont de pierre qui coupe la vieille ville d'ouest en est.

La rue Sainte-Catherine, rue piétonne de près de 1 300 mètres, relie la place de la Comédie (Grand Théâtre) et la place de la Victoire, où se situent encore des vieux bâtiments de l'université (université Bordeaux 2). Cette rue est l'un des deux grands axes qui traversent la partie historique de la ville. Elle coupe le centre suivant un axe nord-sud en reliant la place de la Comédie où se situe le Grand Théâtre à la place de la Victoire. La rue Sainte-Catherine et les quartiers situés à l'ouest de celle-ci sont très commerçants (plus de 250 boutiques dont les Galeries Lafayette, la FNAC, etc.). Elle est devenue piétonne sur la plus grande partie de sa longueur entre 1976 et 1977 puis intégralement en 1984. Elle est souvent annoncée comme la plus longue rue piétonne d'Europe. Elle a été entièrement réaménagée entre 2000 et 2003 suivant le projet de Jean-Michel Wilmotte. À l'est de la rue, jusqu'aux quais, se situent des quartiers de logement.

L'axe est-ouest, formé par le pont de pierre, seule traversée de la Garonne de la vieille ville, et le cours Victor Hugo, coupe le vieux Bordeaux en une partie nord, plus riche, et une partie sud, plus pauvre. Dans le quart nord-ouest de la vieille ville (quartier des Quinconces et de l'hôtel de ville), se situent des restaurants et des cafés cossus, des établissements bancaires et des prestataires de services financiers, ainsi que des commerces de luxe. C'est dans cette partie nord-ouest que se situe le «Triangle d'Or» de Bordeaux. Ce secteur, dont la forme est un triangle presque équilatéral délimité par les cours Clémenceau, de l'Intendance et les allées de Tourny, est considéré comme la vitrine du luxe bordelais. En 1789, l'actuel «Triangle d'Or» n'était qu'un espace de couvents mais, lors de la Révolution, ces biens du clergé furent réquisitionnés et la ville se trouva en possession de vastes terrains vacants. C'est en 1790 que l'architecte Chalifour proposa un plan de réorganisation du quartier, avec une place centrale (place des Grands-Hommes) et des rues rayonnantes. Les travaux commencèrent en 1792, mais furent interrompus par la Terreur et ne reprirent qu'en 1797. Les rues furent baptisées du nom des grands esprits ayant inspiré la Révolution Française (Montesquieu, Rousseau, Voltaire).

De nos jours, le cours de l'Intendance, rénové et devenu piéton avec l'arrivée du tramway, permet d'admirer les façades du XVIIIe et du XIXe siècles de ces bâtiments luxueux.

Dans la partie nord-est (quartiers Saint-Pierre et Saint-Eloi), se trouvent de nombreux restaurants, hôtels et bistros. Au bord de la Garonne se situent les quais, en plein réaménagement depuis l'arrivée du tramway. L'aménagement de la face est de la ville, tournée vers le fleuve, date du XVIIIe siècle. Le but était de donner une bonne impression aux voyageurs arrivant du fleuve. La place de la Bourse, ancienne place Royale, fut inaugurée en 1755.

La partie sud-ouest de la vieille ville (autour de la place de la Victoire) se caractérise par la présence de nombreux étudiants. Le quartier est en effet proche d'une partie de l'université Bordeaux 2 et est aussi bien desservi par les transports en commun en direction du domaine universitaire (notamment la ligne B du tramway). Ce quartier est aussi un lieu de résidence de la classe moyenne.

Enfin, la partie sud-est du centre ville (autour des Capucins, de Saint-Michel et de Sainte-Croix) est un lieu de résidence des populations aux revenus plus faibles (personnes âgées, ouvriers, chômeurs et immigrés). C'est également dans ce secteur de la ville que se situe la gare Saint-Jean, construite au XIXe siècle. Le centre historique est patrimoine mondial de l'UNESCO depuis juin 2007.

LE PALAIS ROHAN, QUARTIER DE L'HÔTEL DE VILLE

Devenu archevêque de Bordeaux en 1771, Ferdinand-Maximilien Mériadec de Rohan entreprit la reconstruction complète du vieil archevêché qui dès le Moyen Age occupait l'angle nord-ouest de la cathédrale. Des travaux de restauration avaient été entrepris un siècle auparavant par le cardinal François de Sourdis. Dès 1771, c'est à Joseph Etienne qu'est confiée l'étude du palais et des lotissements.

Scandé par des colonnes, le mur de clôture offre au premier abord un décor d'arcatures qui n'est pas sans rappeler les modèles proposés vers 1770 par l'architecte de Neufforge. Sur les deux côtés de la cour, des bâtiments bas relient le corps de logis à une colonnade. Dans le fond, une façade plate animée d'un avantcorps central s'impose par sa rigueur et sa sécheresse. La façade postérieure exactement semblable est prolongée par deux pavillons bas à balustres avec des baies surmontées de guirlandes. Cette sécheresse dans les lignes et la composition s'explique par la présence de Victor Louis à Bordeaux qui, à la même époque, édifiait le Grand Théâtre. Malgré de nombreuses modifications, l'intérieur du palais a conservé son grand escalier d'honneur dessiné par Bonfin, une suite de salons au rez-de-chaussée avec boiseries de tilleul sculptées par Cabirol et une salle à manger décorée de figures en trompe-l'oeil par Lacour et Beringazo. Deux décors, l'un pompéien, l'autre dans le goût de la Renaissance antiquisante, traduisent bien le raffinement des intérieurs bordelais de cette époque. Au cours du XIXe siècle, le quartier se construit d'échoppes, habitations typiques du Bordeaux ouvrier et artisan.

En 1955, la municipalité décide la rénovation totale de cet ensemble et confie en 1960 à la Société Bordelaise Mixte de Rénovation Urbaine, la réalisation de 300 logements. Jean Royer, nommé urbaniste en chef, établit un plan masse : immeubles «barre» de douze étages, caractéristiques de l'époque. En 1963, la rénovation devient restructuration, et le quartier deviendra «centre administratif et d'affaires», doté d'équipements commerciaux et sportifs. En 1970, Jean Willerval et Paul Lagarde sont appelés auprès de Jean Royer comme architectes coordinateurs.

Viticulture

Bordeaux est considérée par beaucoup comme la capitale mondiale du vin. À proximité de Bordeaux, un vignoble important produit de nombreux vins, dont certains parmi les plus prestigieux du monde, collectivement désignés sous le terme de vins de Bordeaux, ou simplement de bordeaux. Il y a autour de Bordeaux 14 000 producteurs de vin, 117 514 hectares de vigne, 400 négociants et un chiffre d'affaires de 14,5 milliards d'euros. La production annuelle est de 700 millions de bouteilles, vins de consommation courante et vins de qualité supérieure confondus. Ce sont des vins blanc ou rouges, ces derniers sont à l'origine de la couleur bordeaux. Les vins rouges sont généralement produits à partir de cépages Cabernet-Sauvignon, Merlot, Cabernet franc, Petit Verdot, Malbec, et de moins en moins fréquemment de Carménère. Les vins blancs sont produits à partir de cépages Sauvignon blanc, Sémillon et Muscadelle. Le vignoble bordelais est subdivisé en cinq régions : l'Entre-Deux-Mers, le Libournais, le Bourgeais-Blayais, les Graves et le Médoc. Les terroirs les plus célèbres sont ceux de SaintÉmilion, Pauillac, Saint-Estèphe, Sauternes et Pomerol. Un classement des vins de Bordeaux est établi depuis 1855, mais il est fortement remis en question par la critique et certains producteurs du fait de son caractère presque immuable.

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