Evans en a-t-il encore sous la pédale ?
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Evans en a-t-il encore sous la pédale ? Année de création : 2007 Classement UCI World Tour 2012 : 7ème Nombre de victoires 2012 : 20 Meilleur coureur World Tour 2012 : Cadel Evans (25ème) Tour : Tejay van Garderen (5ème) Giro : Johann Tschopp (14ème) Vuelta : Steve Morabito (35ème) Budget : 18 M€ Vélos utilisés : B M C Présidents : Jim Ochowicz et Andy Rihs Directeur sportif en chef : John Lelangue Directeurs sportifs : Fabio Baldato, Mike Sayers, Max Sciandri, Jackson Stewart et Rik Verbrugghe. Site internet : www.bmcracingteam.com Difficile de savoir ce que réserve l'avenir au BMC Racing Team. Sur l'élan de la victoire de Cadel Evans, tout le monde pensait voir la formation américaine s'inviter régulièrement sur les podiums des plus grandes courses, notamment grâce aux renforts de Philippe Gilbert et Thor Hushovd. Mais pendant que le Norvégien se battait contre une infection virale, le Belge se cherchait et attendra la Vuelta pour débloquer son palmarès et accrocher la plus belle victoire de sa carrière, sur le Cauberg, en remportant le championnat du monde sur route. Une énorme consolation pour l'ancien numéro 1 mondial au regard de sa saison. En 2013, la BMC sera, de nouveau, détentrice du maillot arc en ciel grâce à lui, et devra défendre son bien avec plus d'énergie et d'ambition pour ne pas connaître la même mésaventure que sur le Tour 2012.

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Publié le 02 janvier 2013
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Langue Français

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Evans en a-t-il encore sous la pédale ?

Année de création : 2007 Classement UCI World Tour 2012 : 7ème Nombre de victoires 2012 : 20 Meilleur coureur World Tour 2012 : Cadel Evans (25ème) Tour : Tejay van Garderen (5ème) Giro : Johann Tschopp (14ème) Vuelta : Steve Morabito (35ème) Budget : 18 M€ Vélos utilisés : BMC Présidents : Jim Ochowicz et Andy Rihs Directeur sportif en chef : John Lelangue Directeurs sportifs : Fabio Baldato, Mike Sayers, Max Sciandri, Jackson Stewart et Rik Verbrugghe. Site internet : www.bmcracingteam.com

Difficile de savoir ce que réserve l'avenir au BMC Racing Team. Sur l'élan de la victoire de Cadel Evans, tout le monde pensait voir la formation américaine s'inviter régulièrement sur les podiums des plus grandes courses, notamment grâce aux renforts de Philippe Gilbert et Thor Hushovd.

Mais pendant que le Norvégien se battait contre une infection virale, le Belge se cherchait et attendra la Vuelta pour débloquer son palmarès et accrocher la plus belle victoire de sa carrière, sur le Cauberg, en remportant le championnat du monde sur route. Une énorme consolation pour l'ancien numéro 1 mondial au regard de sa saison. En 2013, la BMC sera, de nouveau, détentrice du maillot arc en ciel grâce à lui, et devra défendre son bien avec plus d'énergie et d'ambition pour ne pas connaître la même mésaventure que sur le Tour 2012. En effet, la réelle déception est bien venue de Cadel Evans qui a subi le Tour de France, sans pouvoir défendre son maillot jaune acquis en 2011. En 2013, l'Australien se doit une revanche. Il le sait. D'ailleurs, au moment de découvrir le tracé de la 100ème Grande Boucle, Evans affichait déjà ses ambitions futures. " Le tracé est plus long sur les étapes en ligne, mais plus court sur les contre-la-montre. Je pense que cela me convient un peu mieux qu'en 2012. C'est un véritable mélange d'étapes variées du début à la fin. La troisième semaine va être très difficile. Nous n'aurons pas une idée du vainqueur final à Paris à l'entame de cette dernière." Surtout qu'à bientôt 36 ans, Evans sait que les opportunités de remporter encore le Tour ne seront plus nombreuses. En coulisses, BMC travaille déjà à l'après Evans. Cette année sera déjà décisive pour les suivantes.

Van Garderen, le futur de BMC

Et la prolongation de Tejay van Garderen va dans ce sens. " Il a été très régulier toute l'année, expliquait John Lelangue. Il a toutes les qualités pour devenir un vainqueur de grands tours dans le futur. C'est important pour nous. Nous sommes déjà en train de construire une équipe autour de lui." Mais cette prochaine saison, le dernier maillot blanc du Tour de France sera encore au service de son leader. Comme le confirme le président Jim Ochowicz. " Tejay est le futur capitaine du BMC Racing Team et il joue un rôle important dans l'organisation. Il a déjà un rôle de leader dans l'équipe et restera un excellent coéquipier pour Cadel Evans l'an prochain sur le Tour de France." Mais il ne sera pas seul. Avec un Philippe Gilbert en confiance, un Thor Hushovd en forme, un Amaël Moinard surmotivé, un Alessandro Ballan expérimenté et quelques recrues intéressantes comme Dominik Lander ou Daniel Oss, BMC possède de sérieux arguments pour contredire les pronostics et s'inviter parmi les meilleures. Surtout que Philippe Gilbert ne veut pas attendre le mois d'août pour gagner. " Mon entraînement d'hiver est bon et ma préparation a été parfaite jusqu'à présent. Je vais aller sur les courses avec de l'ambition." Et dès les premières sorties de l'équipe, on devrait avoir une sérieuse idée de ses forces et ses faiblesses. Pour Fabio Baldato, il est évident qu'il ne faudra pas manquer les premiers kilomètres de 2013. " C'est important de prendre un bon départ dans les courses World Tour. Nous voulons faire de grands résultats." La reconquête est en marche chez BMC.

SON OBJECTIF EN 2013

Chez BMC, on s'aligne sur les courses pour les remporter. Des grands tours avec Cadel Evans ou encore Tejay van Garderen, aux Classiques avec Philippe Gilbert, Alessandro Ballan ou encore Thor Hushovd, la formation américaine voudra briller sur tous les terrains et faire mieux que 2012 avec plus de 20 victoires.

LA RECRUE Nerz à la recherche de la confirmation

Pour le moment, Dominik Nerz n'a pas vraiment eu l'occasion de briller aux yeux du grand public. Pourtant, à 23 ans, le nouveau coureur de la formation BMC possède toutes les qualités pour s'imposer comme une valeur sûre du cyclisme mondial dans les années à venir. Mais l'arrêt soudain de l'équipe Milram, il y a deux ans, l'avait contraint à partir d'Allemagne, à la Liquigas-Cannondale, avant même d'avoir terminé sa formation. En effet, le champion d'Allemagne sur route Espoirs 2009 n'a pas eu la progression rêvée dans l'ombre des Nibali ou autre Basso. Souvent aux services de ses leaders, l'Allemand a tout de même refait parler de lui en 2012 avec une belle place, à domicile, sur le podium du Grand Prix de Francfort (2ème) ou sur le Tour de Slovénie (6ème). Et pour son premier Tour de France, il est souvent l'un des derniers relais de Nibali ou encore Sagan. Réalisant même de belles places d'honneur comme sur le chrono de Chartres (25ème) ou en haut de La Toussuire (25ème). Pour une 47ème place au général au final. C'est d'ailleurs sur la Grande Boucle que BMC a rapidement pris contact avec Nerz. "Dominique a toutes les qualités et les caractéristiques d'un grimpeur de haut niveau, expliquait Jim Ochowicz au moment d'officialiser la signature de l'Allemand. Il sera une aide précieuse aussi bien sur les Grands Tours que sur les Classiques ardennaises." Après deux saisons en Italie, Dominik Nerz n'a pas mis longtemps pour répondre à l'appel de John Lelangue. "Je pense que le BMC Racing est la meilleure équipe au monde. C'était la destination idéale. Tout est parfait pour continuer à travailler et grandir." C'est toute l'Allemagne qui attend cela.

LES MOUVEMENTS

Arrivées : Lander (Glud & Marstand), Nerz (Liquigas-Cannondale), Oss (Liquigas-Cannondale), Warbasse (Hincapie Sportswear Development) Départs : Hincapie (Retraite), Roe (BMC Racing Team U23), Santambrogio (Vini Fantini-Selle Italia), Tschopp (IAM Cycling)

4 SES PLUS - La confiance retrouvée du champion du monde 2012, Philippe Gilbert qui sera entouré de trois anciens porteurs du maillot arcen-ciel, Ballan, Evans et Hushovd. - La confirmation de Tejay van Garderen qui a passé un cap l'été dernier sur les routes de France. - Un effectif complet capable de briller sur toutes les courses et tous les terrains de jeu. 4 SES MOINS - L'incertitude liée à la motivation de Cadel Evans après son Tour de France manqué. L'Australien doit une revanche à ses fans. - Thor Hushovd n'a pas trouvé sa place dans l'équipe en 2012. Victime d'une infection virale, le Norvégien n'a remporté aucune course. Une première depuis ses débuts en pro. - Le manque de coureurs capables de prendre le relais d'Evans pour viser le classement général d'un grand tour.

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