Jamais sans son père
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Jamais sans son père Ses différents avec Nicolas Escudé, capitaine de l'équipe de France de Fed Cup, ont alimenté la chronique à la fin du mois de mars. La 12ème joueuse mondiale et meilleure française qui n'a joué qu'un seul match avec l'équipe de France (le double de la finale perdue en 2004 contre la Russie) demande, depuis des années, que son père Walter soit à ses côtés pour l'entraîner lors des rassemblements de la sélection. Une condition inacceptable pour Nicolas Escudé et son staff. Une fois encore, Marion Bartoli n'a donc pas rejoint l'équipe nationale (en barrages contre l'Espagne) et, de ce fait, ne pourra pas participer aux Jeux Olympiques de Londres puisqu'il faut se mettre deux fois à la disposition de son équipe de Fed Cup, dont au moins une fois en 2011 ou 2012. Une intransigeance qui va donc lui coûter cher... Dotée d'un jeu très agressif, avec une prise de raquette à deux mains pour le revers comme pour le coup droit, Marion Bartoli a remporté son premier tournoi WTA à Auckland en 2006 face à Vera Zvonareva. Quelques mois après, elle s'imposait à l'Open du Japon, puis au Tournoi de Québec. Un an plus tard, elle disputait la finale de Wimbledon où elle s'inclinait face à Venus Williams (6-4, 6-1), non sans avoir éliminé l'Israélienne Shahar Peer, Jelena Jankovic la numéro trois mondiale, et Michaella Krajicek. En demi-finale, elle réalisait l'exploit d'écarter Justine Henin qui dominait alors le tennis mondial.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

Extrait

Jamais sans son père

Ses différents avec Nicolas Escudé, capitaine de l'équipe de France de Fed Cup, ont alimenté la chronique à la fin du mois de mars. La 12ème joueuse mondiale et meilleure française qui n'a joué qu'un seul match avec l'équipe de France (le double de la finale perdue en 2004 contre la Russie) demande, depuis des années, que son père Walter soit à ses côtés pour l'entraîner lors des rassemblements de la sélection. Une condition inacceptable pour Nicolas Escudé et son staff. Une fois encore, Marion Bartoli n'a donc pas rejoint l'équipe nationale (en barrages contre l'Espagne) et, de ce fait, ne pourra pas participer aux Jeux Olympiques de Londres puisqu'il faut se mettre deux fois à la disposition de son équipe de Fed Cup, dont au moins une fois en 2011 ou 2012. Une intransigeance qui va donc lui coûter cher... Dotée d'un jeu très agressif, avec une prise de raquette à deux mains pour le revers comme pour le coup droit, Marion Bartoli a remporté son premier tournoi WTA à Auckland en 2006 face à Vera Zvonareva. Quelques mois après, elle s'imposait à l'Open du Japon, puis au Tournoi de Québec. Un an plus tard, elle disputait la finale de Wimbledon où elle s'inclinait face à Venus Williams (6-4, 6-1), non sans avoir éliminé l'Israélienne Shahar Peer, Jelena Jankovic la numéro trois mondiale, et Michaella Krajicek. En demi-finale, elle réalisait l'exploit d'écarter Justine Henin qui dominait alors le tennis mondial. Finissant l'année 2007 en tant que 9ème joueuse mondiale, elle n'a pas, depuis, réussi à se situer au même niveau.

FICHE JOUEUSE

Droitière, revers et coup droit à deux mains Débuts pro : 2000 5 titres : 2006 : Auckland, Tokyo, Québec, 2009 : Monterrey, Stanford Grands Chelems : Australie : 2011 : 2e tour, 2010 : 3e tour, 2009 : quart, 2008 : 1er tour, 2007 : 2e tour, 2006 : 2e tour, 2005 : 2e tour, 2004 : 2e tour, 2003 : 1er tour, 2002 : 1er tour. Roland-Garros : 2010 : 3e tour, 2009 : 2e tour, 2008 : 1er tour, 2007 : 8ème, 2006 : 2e tour, 2005 : 1er tour, 2004 : 1er tour, 2003 : 2e tour, 2002 : 1er tour, 2001 : 1er tour. Wimbledon : 2010 : 8ème de finale, 2009 : 3e tour, 2008 : 3e tour, 2007 : finaliste, 2006 : 2e tour, 2005 : 2e tour, 2004 : 3e tour, 2003 : 1er tour. US Open : 2010 : 2e tour, 2009 : 2e tour, 2008 : 8ème de finale, 2007 : 8ème de finale, 2006 : 3e tour, 2005 : 3e tour, 2004 : 2e tour, 2003 : 1er tour, 2002 : 2e tour. Site officiel : www.bartoli-online.fr.st

L'équipe de France l'attend toujours

Depuis le début de cette année 2011, elle a alterné le bon et le moins bon. Capable de se hisser jusqu'en finale à Indian Wells en dominant la Roumaine Monica Niculescu, l'Allemande Andrea Petkovic, en bénéficiant de l'abandon de Kim Clijsters en 8èmes de finale, puis en sortant la Serbe Ana Ivanovic et la Belge Yanina Wickmayer. En finale, elle s'inclinait devant la Danoise et numéro un mondiale Caroline Wosniacki (6-2, 1-6, 6-3) qui l'a également battue en demi-finale à Doha. Capable d'atteindre aussi les demi-finales à Brisbane (battue par Andrea Petkovic), mais stoppée en quarts à Hobart par la Tchèque Klara Zakopaleva et surtout dès le 2ème tour de l'Open d'Australie par la modeste Russe Vesnia Manasieva issue des qualifications. C'est aussi au 2ème tour qu'elle a quitté prématurément le tournoi de Charleston sur terre battue après avoir subi la loi de l'Allemande Sabine Lisicki qui avait bénéficié d'une wild-card. Marion Bartoli a donc connu des hauts et des bas ces derniers temps alors que son attitude n'est pas toujours comprise. "A long terme, ça devient très vite ingérable, on ne peut pas jouer envers et contre tous, en ayant tout le monde contre soi" déclarait-elle en mai 2010. " Peut-être que ça m'a aidée sur le coup à me lâcher un peu et vider tout ce que j'avais en moi, mais je pense que je suis une personne assez gentille de nature et je ne cherche pas les conflits à outrance". Un an plus tard, la situation a-t-elle évolué ?

Le saviez-vous ?

En janvier 2009 après sa victoire sur Jelena Jankovic en 8èmes de finale de l'Open d'Australie, Marion Bartoli a évoqué un certain faible à l'égard de Roger Federer. "Mon homme idéal ? Roger Federer. C'est l'homme parfait" déclarait-elle. "S'il me demandait de décrocher la lune, je le ferais. J'avoue, je pleure quand il perd de grands matches. Il est gentil, beau, il a la classe.

Quand il me dit bonjour, je tremble de tout mon corps..."

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