Le format idéal, revu et corrigé
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Description

Le format idéal, revu et corrigé Il y a quelques années, Mazda présentait sa 5, un SUV qui était, en fait, une interprétation moderne de l'Autobeaucoup. Puis, Kia a suivi avec la Rondo. Puis, Dodge avec la Journey. Voici que Chevrolet entre dans la danse avec l'Orlando. Ces véhicules affichent des dimensions qui les situent entre le SUV classique et une familiale. Douce ironie, la première Dodge Caravan, présentée en 1984, possédait des dimensions à peu près identiques à celles de ces véhicules «si bien pensés» ! Pour en revenir à l'Orlando, il tiendrait son nom de la ville floridienne et qui réfère à la vie familiale. Que ceux qui ont dédain des véhicules produits par General Motors se rassurent. L'Orlando semble très bien né. LA PLATE-FORME DELTA DE LA CRUZE Le châssis de la Cruze a été allongé de 75 mm tandis que la longueur totale de l'Orlando dépasse de 68 mm celle de la berline. La hauteur gagne 159 mm. L'habitacle de l'Orlando est vaste et sept personnes peuvent y prendre place contre six pour la Mazda5, ce que les gens de Chevrolet n'ont pas manqué de souligner ! Mais l'auteur se permet d'ajouter que certaines versions de la Rondo et la Journey aussi, peuvent recevoir sept personnes. Cependant, l'Orlando ne propose pas de version à cinq places. Chevrolet a décidé de ne pas proposer de portières latérales coulissantes à la Mazda5. L'Américain a ses raisons... et le Japonais aussi.

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Publié le 03 octobre 2011
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Langue Français

Extrait

Le format idéal, revu et corrigé

Il y a quelques années, Mazda présentait sa 5, un SUV qui était, en fait, une interprétation moderne de l'Autobeaucoup. Puis, Kia a suivi avec la Rondo. Puis, Dodge avec la Journey. Voici que Chevrolet entre dans la danse avec l'Orlando. Ces véhicules affichent des dimensions qui les situent entre le SUV classique et une familiale. Douce ironie, la première Dodge Caravan, présentée en 1984, possédait des dimensions à peu près identiques à celles de ces véhicules «si bien pensés» ! Pour en revenir à l'Orlando, il tiendrait son nom de la ville floridienne et qui réfère à la vie familiale. Que ceux qui ont dédain des véhicules produits par General Motors se rassurent. L'Orlando semble très bien né.

LA PLATE-FORME DELTA DE LA CRUZE Le châssis de la Cruze a été allongé de 75 mm tandis que la longueur totale de l'Orlando dépasse de 68 mm celle de la berline. La hauteur gagne 159 mm. L'habitacle de l'Orlando est vaste et sept personnes peuvent y prendre place contre six pour la Mazda5, ce que les gens de Chevrolet n'ont pas manqué de souligner ! Mais l'auteur se permet d'ajouter que certaines versions de la Rondo et la Journey aussi, peuvent recevoir sept personnes. Cependant, l'Orlando ne propose pas de version à cinq places. Chevrolet a décidé de ne pas proposer de portières latérales coulissantes à la Mazda5. L'Américain a ses raisons... et le Japonais aussi. Bref, l'humanité se divise maintenant en deux catégories : les «pour» les portières coulissantes et les «contre». Cet espace va de 101 minuscules litres quand tous les dossiers sont relevés à 1 594 quand les deux rangées de sièges sont repliées. C'est beaucoup moins qu'un Dodge Journey ou qu'un Kia Rondo mais c'est mieux que la Mazda5 ce qui, non plus, n'a pas manqué d'être souligné lors du lancement ! Sous le tapis de l'Orlando, on retrouve un bac de rangement pratique. Le pneu de secours est placé sous le véhicule, comme sur les vrais camions !

Quand les sièges de la troisième rangée ne sont pas occupés et que leurs dossiers sont abaissés (donc qui ne gênent pas la vue arrière), ils dégagent un espace de rangement correct.

Joyeuse trouvaille : derrière les commandes de la radio, on retrouve un espace de rangement. Les charnières ont semblé un peu faiblardes à ma main droite, trop brusques. La plupart des plastiques sont de bonne qualité malgré leur dureté. Les sièges en tissu aussi m'ont semblé durs, surtout au début. Après quelques kilomètres, mes fesses s'y étaient déjà habituées.

DE BONS MOTEURS MAIS... La gamme des moteurs couvre assez bien le marché avec un 1,8 litre 16 V de 141 ch, puis le 2.0 VCDI de 130 chevaux et enfin le 2.0 VCDI de 163 chevaux disposant d'une boîte automatique.

Nous avons testé toutes les versions, y compris le modèle de base essence. Autant vous le dire tout de suite, ce moteur n'est pas tout à fait assez puissant, surtout lorsque les sept sièges sont occupés, mais il n'est pas mieux ni pire que les quatre cylindres de Mazda, de Kia ou de Dodge. Par contre, les deux derniers offrent aussi un agrément de conduite indéniable.

Seules les roues avant sont motrices et aucun rouage intégral n'est proposé, même en option. La transmission automatique non plus ne nous a pas impressionnés. Elle est quand même bien étagée et elle permet au moteur de ne «tourner» qu'à 2 000 tours/minutes à 100 km/h, ce qui est dans la norme pour un quatre cylindres. Cependant, elle hésitait souvent avant de passer les rapports, autant lors des montées que durant les rétrogradations. De plus, lors des reprises (kick-down), on la sentait très bien rétrograder d'au moins deux rapports, signe que le moteur n'est peut-être pas suffisamment puissant pour un véhicule de près de 1 528 kilos. À noter que l'Orlando peut remorquer jusqu'à 454 kilos.

Le tableau de bord est résolument moderne et les différentes commandes sont faciles à comprendre et bien placées.

LA LTZ : PLUS CHÈRE MAIS PLUS AGRÉABLE Quatre versions de l'Orlando sont proposées : LS, LT1, LT2 et LTZ. Bien entendu, le niveau de luxe augmente au fur et à mesure mais la livrée LTZ, équipée des roues de 18 pouces, possède des réglages particuliers qui améliorent le comportement routier. Notre premier essai s'est passé au volant d'une version LT1, roulant sur des 16 pouces. Les vents assez élevés sont peut-être venus fausser nos impressions mais la direction nous est apparue plutôt vague au centre et les suspensions un peu molles. Notre deuxième essai nous a amenés dans une Orlando LTZ équipée de pneus P235/45R18. La suspension arrière est calibrée de manière plus sportive, de même que la direction électrique. Sans être changé du tout au tout, le comportement routier de l'Orlando LTZ est beaucoup plus intéressant que celui des autres versions.

L'Orlando LS, 1,8 litre, qui ne devrait compter, selon GM, que pour 10 % des ventes, débute à 20 200 euros. Le LTZ qui ne devrait attirer que 5 % des acheteurs, coûte 24 000 euros. C'est du côté des versions diesels que tout se jouera. Le premier moteur de 130 chevaux en version LT (pas de version LS) se négocie à 23 500 euros tandis que le sommet (LTZ) est affiché à 26 500 euros. Quant au haut de gamme, le 2.0 VCDI de 163 ch, en version de base, LTZ, il vous en coutera 26 000 euros tandis qu'en version LTZ+ (il dispose en plus d'une sellerie cuir, sièges avant chauffant), il sera facturé 27 600 euros Il est toujours difficile de prévoir le succès ou l'insuccès d'un véhicule qui vient tout juste d'être présenté. L'Orlando possède plusieurs atouts (lignes agréables, habitacle confortable et polyvalent). Heureusement, Chevrolet peut compter sur la Mazda5 dont le timide renouvellement n'est que partiel !

POINTS FORTS Physique agréable Habitacle polyvalent Véhicule confortable Version LTZ plus dynamique Grands rétroviseurs extérieurs POINTS FAIBLES Moteur 1,8 l trop juste Transmission automatique hésitante Direction floue au centre (roues 16 pouces) Pas de version 5 places Coffre minuscule si sept personnes à bord

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