«Notre volonté est de faire du vrai capital risque»
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«Notre volonté est de faire du vrai capital risque» près avoir créé un cabinet d'expertise comptable et une société de conseil en ingénierie fiscale, Christian Fleuret a lancé le réseau Finarea, qui a levé plus de

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Publié le 07 mai 2011
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Langue Français

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«Notre volonté est de faire du vrai capital
risque»
près avoir créé un cabinet d'expertise comptable et une société de conseil en ingénierie fiscale, Christian Fleuret a lancé le réseau Finarea, qui a levé plus de 40 millions d'euros et accompagné une cinquantaine d'entreprises.
AVous investissez dans des TPE de tous les secteurs. Pourquoi ce choix alors que la plupart des investisseurs privés visent surtout des secteurs comme les nouvelles technologies ou le développement durable ? C'est d'abord une question d'ADN. Mon cabinet d'expertise a toujours eu principalement des TPE parmi ses clients, c'est un univers que je connais bien. Par ailleurs, nous avons la conviction que les TPE représentent le plus fort potentiel de développement économique, notamment en termes d'emplois. Et nous comblons un manque : alors que les entreprises de moins de 20 salariés ont énormément besoin d'argent pour se développer, elles n'intéressent ni les banques ni les fonds d'investissement.
Votre réseau est né en 2008 et le volet ISF de la loi Tepa. Pensezvous que ce soit le rôle des pouvoirs publics que d'utiliser la fiscalité pour soutenir les investisseurs ? Non seulement c'est son rôle, mais c'est surtout son moyen d'action le plus efficace, sinon le seul, pour guider l'argent là où il est le plus utile. On l'a vu avec la loi Scellier et ses effets positifs sur l'immobilier neuf. Si l'on veut que les investisseurs aillent vers l'entreprise, il faut en effet les inciter à le faire.
Pourtant, la loi de finance 2011 marque un recul sur plusieurs points. Comment expliquez-vous ce changement de cap ? Je ne l'explique pas. La baisse du taux d'abattement de 75% à 50% ne me choque pas car personne n'avait demandé à ce qu'il soit aussi élevé. En revanche, le durcissement des conditions d'éligibilité ou l'obligation des holdings animatrices d'avoir 2 salariés ne vont pas dans le bon sens. Certes, il y a eu quelques abus, aussi bien de la part de grandes entreprises que de particuliers «investissant» dans des caves à cigare ou des bateaux de plaisance, mais ce n'était pas une raison pour remettre en cause le système dans son ensemble.
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