« Rien de tel que le travail pour s'épanouir»

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 07 mai 2011
• Nombre de lectures: 20
• Langue: Français

Extrait

« Rien de tel que le travail pour s'épanouir»

En moyenne, une personne râle entre 15 à 30 fois par jour. Autant dire que le challenge fixé par Christine Lewicki de ne plus pester pendant 21 jours relève d'une gageure. De cette expérience, cette coach certifiée aidant les chefs d'entreprise a tiré l'essence de son ouvrage «J'arrête de râler».

Dans quelle mesure le fait de râler quotidiennement peut-il être préjudiciable dans la vie professionnelle et personnelle ? Râler nous pollue la vie et nous limite car on se positionne en victime et on perd ses moyens.

En râlant, nous dégageons la responsabilité de notre problème sur autrui et cela ne fait qu'aggraver la situation. De nos jours, tout va tellement vite et nous sommes tellement sollicités qu'au moindre obstacle sur notre parcours, c'est la crise et on explose. C'est une illusion de croire que nous pouvons tout contrôler dans notre vie. Arrêter de râler nécessite de reconnaître que des imprévus peuvent survenir et rester soi-même pour les gérer est une nécessité.

Comment adapter sa communication pour faire comprendre son malaise ou sa frustration ? D'abord, il faut apprendre à avoir le mot juste en évitant de dramatiser ou de lever le ton pour mieux être entendu. Je m'inspire des principes de communication non-violente de Marshall Rosenberg. Il s'agit dans un premier temps de décrire la situation qui contribue ou non au bien-être, puis d'exprimer clairement sa demande pour contribuer à y remédier. Étant donné que notre requête n'est pas un ordre, il faut très souvent être prêt à trouver un accord.

Au sein d'une entreprise, quels conseils recommandezvous pour favoriser les relations sociales ? Il me semble nécessaire d'apprendre à communiquer sur ce qui fonctionne, les talents qui sont présents, les fondations sur lesquelles on peut s'appuyer. Je voudrais encourager les professionnels à "oser " être différents, en les invitant à ne plus contribuer aux comportements râleurs qui sont devenus une culture d'entreprise. Lorsque les employés se sentent reconnus, qu'ils savent que leur contribution fait la différence, cela ne peut qu'être bénéfique pour l'entreprise. Je suis persuadée que le travail est un des meilleurs terrains de jeu pour l'épanouissement.

Quels enseignements avezvous tiré de cette expérience que vous évoquez dans votre ouvrage ? Le plus important enseignement confirme que le bonheur et la sérénité relèvent de choix que nous

pouvons tous faire aujourd'hui quelles que soient les circonstances.

Arrêter de râler, c'est bien évidemment voir les choses de manière positive mais pas uniquement. Il s'agit de prendre sa vie en main, de prendre soin de soi et d'apprendre à communiquer ses besoins autrement pour être entendu avec clarté et fermeté.