M. Prelot, F. Gallouedec-Genuys. Le libéralisme catholique  ; n°2 ; vol.180, pg 214-215
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Revue de l'histoire des religions - Année 1971 - Volume 180 - Numéro 2 - Pages 214-215
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Publié le 01 janvier 1971
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Langue Français

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Denise Tintant
M. Prelot, F. Gallouedec-Genuys. Le libéralisme catholique
In: Revue de l'histoire des religions, tome 180 n°2, 1971. pp. 214-215.
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Tintant Denise. M. Prelot, F. Gallouedec-Genuys. Le libéralisme catholique. In: Revue de l'histoire des religions, tome 180 n°2,
1971. pp. 214-215.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1971_num_180_2_9797214 revue de l'histoire: des religions
et de l'abbé Chatel, si bien qu'au xixe siècle nous avons affaire à trois
courants théoriquement distincts mais souvent amalgamés : l'anticlé
ricalisme, un- athéisme potentiel,- enfin une recherche religieuse
portant sur des définitions ; dogmatiques nouvelles ; l'initiation ' de
Proudhon, en 1847, constituer une violation caractéristique des
préceptes maçonniques, elle marque une étape importante dans
l'évolution de la Maçonnerie française vers l'athéisme. La participation
très partielle de la à la Commune de 1871, incident fortuit
et marginal, fut pourtant considérée comme une épopée, un - acte
essentiel d'adhésion, malgré le désaveu formel des corps directeurs.
Finalement, en négligeant les prescriptions d'ordre, les références
traditionnelles, les pratiques: symboliques- et rituelles,- la Franc-
Maçonnerie française a fini par s'enfermer dans un rôle « national et,
parfois, nationaliste» (p. 412) ; c'est du: moins le cas, très souvent,
de la Franc-Maçonnerie irrégulière, qui rassemble la majorité.des
membres dans ce pays.
Des inédits, des références précises et souvent rares, une importante
bibliographie et un index des noms rehaussent encore la valeur d'un
ouvrage bien construit et étayé d'une solide - documentation. Ecrit
avec verve, mais sans les défauts du style journalistique, le livre se
lit agréablement. Tout : au i plus pourrait-on souhaiter, qu'un, certain ;
nombre de fautes d'impression, et quelques erreurs de • détail (par
exemple, ./. Robinson pour J. Robison, confusion entre J.-C. Lavater
et son frère Diethelm), disparaissent, à l'occasion d'une réédition.
A. Faivre.
H. de Saint-Simon. — Le nouveau christianisme et les écrits
sur la religion, choisis et présentés par H. Desroche, Editions du
Seuil," coll. « Politique », 1969. — Pour Saint-Simon, père de la technoc
ratie et de l'industrialisme, le christianisme traditionnel est mort
(en 1819, date de ses premiers essais), mais pour la société nouvelle
qu'espère Saint-Simon, une religion nouvelle est indispensable, ce
sera le nouveau christianisme, sans Dieu, vouée essentiell
ement à la célébration du bonheur humain dans une planète transformée
par le travail : « Cette entreprise est de même nature que celle de la
fondation du christianisme ; elle a pour objet direct d'améliorer le
sort de la dernière classe de la société et pour but général de rendre
tous les hommes heureux... »
Conception donc toute temporelle de la religion que présente, avec
beaucoup de clarté, Henri Desroche, et qui jette un jour nouveau
sur la pensée du premier socialisme français au xixe siècle.
D. Tintant.
M. Prelot et F. Gallouedec-Genuys. — Le libéralisme catho
lique, A. Colin, Paris, 1969, coll. « U ». — M. Prélot, assisté de F. Gai-
: ■. . ■ NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 215
louedec-Genuys, met à la disposition du public cultivé les principaux
textes des hommes politiques ou des grands écrivains (d'Eckstein,
Lamennais, Montalembert, Dupanloup, J. Pion, Denys Cochin) qui
au xixe siècle ont : illustré le libéralisme catholique en France. Ce
petit volume sera d'autant plus précieux que ces textes sont actuelle-'
ment difficiles à trouver, dispersés entre des ouvrages ou des revues
souvent peu accessibles.
D'autre part, la présentation est d'une grande clarté, situant
dans son époque un courant d'idée bien distinct du catholicisme
social et de la démocratie chrétienne avec lesquels on le confond
souvent.
Enfin l'apport de ce recueil de textes permet de mieux comprendre
la complexité des courants d'idées qui s'affrontèrent au \ sein de
l'Eglise catholique au xixe siècle.
D. Tintant.
Jacqueline Freyssinkt-Dominjon. — - Les manuels d'histoire de
l'école libre (1882-1959). Paris, A. Colin, 1969. — Mme Freyssinct-
Dominjon. apporte une contribution très originale à l'étude de lu-
querelle scolaire qui a divisé la France à partir de la fin du xixe siècle.
L'auteur a choisi d'analyser le contenu d'une centaine de manuels
d'histoire en usage dans les écoles primaires libres entre 1882 et 1959
et d'en suivre les rééditions successives.
De son travail, se dégagent les principaux thèmes de l'enseign
ement de l'histoire à l'école primaire libre : car, pas plus qu'à l'école
publique, à la môme époque, l'histoire n'est neutre : les livres d'histoire
de l'école libre s'opposent aux livres d'histoire de l'école publique
(les successives rééditions de Г Histoire de France de Lavasse) accusés
de défigurer l'histoire en exaltant à outrance la période révolution
naire et surtout en minimisant ou en caricaturant le rôle de l'Eglise.
Aussi par réaction, les manuels de l'école libre mettent-ils en
relief les grands moments de l'histoire de la France, nation cathe-
lique..., et exaltent-ils les interventions de Dieu en faveur de la
France (Tolbiac, Jeanne d'Arc.) ; de même, la Révolution est syst
ématiquement critiquée et les périodes de la Monarchie présentées
favorablement, l'accent étant mis avec chaleur non* seulement sur
les vertus ou les qualités de tel roi (saint Louis, bien sûr, mais aussi
Henri IV, malgré les écarts de sa vie privée), mais sur la valeur des
institutions monarchiques : une autorité stable, une France unie,
un peuple chrétien...
Aussi malgré l'évolution qui.se fait jour au fil des rééditions et
des années (et surtout après 1945), comprend-on que les manuels
d'histoire de l'enseignement libre aient soulevé de furieuses réactions
et que leurs auteurs aient été accusés de contribuer à l'élargissement
du fossé « entre les deux jeunesses ».
Après les intéressants articles sur les manuels d'histoire dans l'en-
, ■

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