Revue des périodiques  ; n°30 ; vol.6, pg 137-148
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Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1920 - Volume 6 - Numéro 30 - Pages 137-148
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Publié le 01 janvier 1920
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Langue Français
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Revue des périodiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 6. N°30, 1920. pp. 137-148.
Citer ce document / Cite this document :
Revue des périodiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 6. N°30, 1920. pp. 137-148.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1920_num_6_30_2140REVUE DES PÉRIODIQUES
Tomes Bibliothèque LXXV-LXXIX, de l'École 1914-1918. des Chartes, Paris, Picard.
R. André Michel : Une accusation de meurtre rituel contre les juifs
d'Uzh en 1297 (t. lxxv, 1914, p. 59-66). Les Juifs sont accusés d'avoir
saigné un enfant; il n'existe aucune preuve formelle contre eux. Arres
tations. Conflit de juridiction entre les seigneurs laïques et l'évêque
d'Uzès. Le pouvoir royal intervient et évoque l'affaire. Philippe le Bel
s'efforce à Uzès, comme ailleurs, de transformer les Juifs des seigneurs
en Juifs du roi.
M. Prou : Fragments d'un registre de comptes de la Chambre apos
tolique (1334-1335) (t. lxxv, 1914, p. 239-253). .Débris d'un livre de cui
sine découvert dans la reliure d'un manuscrit de la Bibliothèque du
chapitre de la cathédrale de Bayeux. M. Prou publie le texte de ce
compte.
Ch. de La Roncièbe : L'ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel et ses
destinées maritimes (t. lxxv, 1914, p. 354-359). L'ordre végétait depuis
1607. Charles-Achille de Nérestang oriente vers la marine l'activité
de ses chevaliers et arme deux frégates en 1666, deux autres ensuite. Les
commandants de ces escadres se couvrent de gloire; à la suite de leurs
hauts faits, l'ordre est autorisé à fonder des hôpitaux pour les marins
blessés, puis des écoles de marine militaire. En 1673, l'ordre est rattaché
à la couronne, ses destinées militaires sont terminées.
Paul Fournier : Bonizo de Sutri. Urbain II et la comtesse Mathilde
d?aprèsle« Liber de vita christiana» de Bonizo (t. lxxvi, 1915, p. 265-298).
Bonizo a pris part aux luttes soutenues par Grégoire VII en faveur
des réformes ecclésiastiques. Sa vie a été agitée. Nonobstant il a eu la
possibilité de composer plusieurs ouvrages, dont le Liber de vita chris-
tiana est le plus important. Il y étudie notamment la question de savoir
si un prélat hérétique, simoniaque ou excommunié peut valablement
conférer les ordres, et répond par l'affirmative, faisant dépendre la
validité de l'ordination de la bonne foi du clerc ordonné. M. Paul Four-
nier étudie la conduite d'Urbain II au sujet des ordinations irrégulières,
conduite critiquée par Bonizo. Il examine ensuite ses rapports avec la
comtesse Mathilde et expose les .idées de l'évêque relativement au gou
vernement des femmes et à leur intrusion dans la politique. Bonizo
condamne l'immixtion des femmes dans le gouvernement et les renvoie
aux occupations de leur sexe. Nombre de féministes actuels médite
raient avec profit le Liber de vita Christiana et la parole de saint Paul :
« Que les femmes se taisent dans l'église. » REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 138
Georges Guigue : Documents des Archives de la Cathédrale de Lyon
récemment découverts (t. lxxvi, 1915, p. 532-544). M. Guigue raconte
comment furent découvertes, dans les voûtes de la chapelle de Bourbon
de la cathédrale de Lyon, trois coffres et une layette contenant un
ensemble de documents que l'on croyait perdus. Il les analyse sommai
rement et reproduit un diplôme de Charles de Provence en faveur de
l'Ile-Barbe, daté du 22 août 861, dont l'original a été retrouvé, et donne
la description du sceau.
G. Huet: La légende des Énervés de Jumièges (t. lxxvii, 1916, p. 197-
216). Texte latin de cette légende. Ce texte est le même que celui qui
est inséré dans la traduction française de la Vie de sainte Bathilde
conservée à. la Bibliothèque nationale, ms. fr. 5717. Le texte donné par
l'auteur est certainement l'original de la traduction.
Marius Sepet : Observations critiques sur Vhistoire de Jeanne d? Arc.
La lettre de Perceval de Boulainvilliers (t. lxxvii, 1916, p. 439-447).
M. Sepet étudie la lettre adressée le 21 juin 1429 au duc de Milan,
Philippe-Marie Visconti, par Perceval de Boulainvilliers, conseiller de
Charles VII. Il confronte ce texte avec d'autres témoignages contem
porains et conclut qu'il n'y a pas lieu d'admettre l'autorité historique
de la totalité de la lettre de Perceval : l'auteur de ce document avait
déjà subi l'influence des premières légendes qui se formèrent très rapide
ment autour de la Pucelle.
Paul Durbieu : Les tableaux des collections du duc Jean de Berry
(t. lxxix, 1918, p. 265-290). Jean de Berry a possédé un tableau, actuel
lement propriété du Musée de Troyes, La Pitié de Notre- Seigneur.
M. Durrieu recherche quel a pu être l'auteur de cette peinture sur bois
et montre qu'il serait très possible de l'attribuer aux van Eyck. Il
réunit à cet égard de nombreuses présomptions, mais ne formule qu'une
conclusion très prudente.
J. Mathorez.
Revue des Études historiques. Années 1914 à 1918. Paris, A. Picard.
Marcel Fosseyeux : Les solitaires de V Oratoire (janv.-fév. 1914,
p. 47-62). Etude sur les principaux personnages laïques qui se sont
retirés à 1' « Institution » ou noviciat de l'Oratoire, maison bâtie dans le
faubourg Notre-Dame-des-Champs par un trésorier de Gaston d'Or
léans, Nicolas Pinette, qui était pénitent du P. de Condren et en fit
donation à l'Oratoire en 1658. Dans cette série de « solitaires » qui vin
rent abriter auprès du noviciat de la célèbre congrégation une vie de
piété et de retraite, M. Fosseyeux passe successivement en revue, après
Nicolas Pinette lui-même, Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé,
futur abbé de la Trappe ; Henri de Barillon, plus tard évêque de Luçon ;
M. de Santenas, depuis religieux de la Trappe; Joseph-Henri de Trois-
ville; Etienne Le Camus, qui devint évêque de Grenoble; le marquis
d'Urfé; Charles de Sévigné, fils de la marquise; Ligny du Channel;
le chancelier de Pontchartrain ; le duc de Brancas; le maréchal de
Gontaut-Biron.
Gustave Gautherot : Un démolisseur jacobin : François Daujon, REVUE DES PÉRIODIQUES 139
(mai-juin 1914, p. 265-291). Récit très curieux des travaux exécutés à
Paris par ce sculpteur pour détruire dans les églises les « signes de la
féodali'é et de la superstition». Composé exclusivement à l'aide des
comptes inconnus jusqu'ici où sont relatées en grand détail les dépenses
occasionnées par la suppression ou la transformation des emblèmes
religieux qui décoraient les murs des édifices du culte, cet article donne
les renseignements les plus précis et les plus nouveaux sur le vandal
isme avec lequel fut saccagée toute l'ornementation intérieure ou
extérieure des églises parisiennes.
Léo Mouton : Le duc d'Épernon et V archevêque de Bordeaux (juil.-
août 1914, p. 418-439; janv.-mars 1915, p. 6-26). Récit très vivant et
pittoresque d'une lutte violente qui s'éleva, en 1633, entre le ducd'Eper-
non, gouverneur de Guyenne, et Henri d'Escoubleau de Sourdis, arche
vêque de Bordeaux. Le duc, jaloux du rôle important que Sourdis,
encore simple coadjuteur de Bordeaux, avait joué dans cette ville pour
la préparation des opérations navales relatives au siège de La Rochelle,
s'attacha à infliger au prélat différentes humiliations quand celui-ci
prit possession du siège archiépiscopal. La querelle s'envenima et
d'Épernon se laissa entraîner à des violences et à des voies de fait
jusque sur l'archevêque. Celui-ci répondit par une excommunication.
L'affaire fut portée à Paris et à Rome; d'Épernon obtint la levée de
l'excommunication, mais le prélat désigné pour l'absoudre ne fut autre
que Sourdis lui-même, ce qui donna lieu à des scènes pénibles pour
l'amour-propre du duc.
B. Combes de Patbis : Le Jansénisme en Auvergne à la fin du
xvine siècle (juil.-août 1914, p. 441-459). Correspondance de Mgr de
Cicé, évêque de Rodez, avec ses grands vicaires, au sujet du refus que
le curé de Rodez avait fait de donner la communion à un prêtre qui
n'avait pas consenti à s

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