Revue des Périodiques  ; n°96 ; vol.22, pg 411-421
12 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Revue des Périodiques ; n°96 ; vol.22, pg 411-421

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
12 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Revue d'histoire de l'Église de France - Année 1936 - Volume 22 - Numéro 96 - Pages 411-421
11 pages

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1936
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

Revue des Périodiques
In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 22. N°96, 1936. pp. 411-421.
Citer ce document / Cite this document :
Revue des Périodiques. In: Revue d'histoire de l'Église de France. Tome 22. N°96, 1936. pp. 411-421.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1936_num_22_96_2778REVUE DES PÉRIODIQUES
Bibliothèque de l'École des chartes. Tome XCVI, 1935. Paris, Picard.
A. Coville : Un ami de Nicolas de Clamanges, Jacques de Nouoion
{1372 ?-lill), p. 63-90. Successivement régent à la Faculté des arts de
l'Université de Paris, puis maître en théologie, Jacques de Nouvion fut
un professeur que des contemporains comme Nicolas de Clamanges et
Jean de Montreuil comparèrent à Aristote et à saint Augustin. A défaut
de ses ouvrages aujourd'hui perdus, quelques œuvres de circonstance et
des lettres du temps permettent de juger de ses mérites d'humaniste.
Secrétaire du duc d'Orléans à partir de 1403, il jouit de toute la con
fiance du prince. Mêlé aux négociations pour le rétablissement de l'
union dans l'Église, il fit partie de l'ambassade envoyée auprès de Be
noît XIII et de Grégoire XII pour obtenir la cession immédiate des deux
papes (1407). Un journal de cette ambassade par Nouvion, court mais
précis, nous a été conservé. Devenu aumônier du jeune duc Charles
après l'assassinat de Louis, il mourut en Italie à Bologne au début de
1411, au cours d'une mission dont son maître l'avait chargé auprès de
Jean XXIII.
Jean Hubert : le Miracle de Déols et la trêve conclue en 1187 entre
les rois de France et d'Angleterre, p. 285-3O0. Récit du miracle survenu
au grand portail de l'abbatiale de Déols le 30 mai 1187, quand les
troupes de Richard Cœur de Lion s'apprêtaient à piller le bourg et l'ab
baye. Un soudard ayant lancé une pierre sur une statue de la Vierge,
un flot de sang en jaillit et le sacrilège s'effondra sans vie. Les belligé
rants comprirent que Dieu réprouvait cette guerre et signèrent une trêve
dont les causes étaient demeurées jusqu'ici assez mystérieuses. M. Jean
Hubert a restitué le récit du miracle d'après une copie du Liber mira-
culorum B. Mariae Dolensis conservée à la Bibliothèque nationale.
André Courtet.
Mélanges d'archéologie et d'histoire publiés par l'École française de Rome.
Tome LU, 1935. Paris, E. de Boccard.
L. Carolus Barré : le Cardinal de Dormans, chancelier de France, et
principal conseiller de Charles V, d'après son testament et les archives
du Vatican, p. 316-365. Après avoir analysé le de Jean de
Dormans, M. Barré rappelle le collège qu'il fonda à Paris et qui con
serva le nom de Dormans-Beauvais. Jean de Dormans, avocat au Parle
ment de Paris (1341), archidiacre de Paris en 1351, chancelier du dau
phin Charles en 1357, lors des troubles suscités par Etienne Marcel, fut
évêque de Beauvais pendant 9 ans, après n'avoir fait que passer à Li-
sieux. Il devint chancelier de Charles V et fut créé cardinal des Quatre
Saints Couronnés par Urbain V. Il fut envoyé comme légat par Gré
goire XI pour négocier la paix avec l'Angleterre. Il mourut le 7 novemb
re 1373. Son frère et un de ses neveux furent aussi chanceliers de
France. Le titre de « principal conseiller », que Charles V lui donnait
lui-même, nous prouve qu'on peut faire honneur au cardinal de Dor
mans des décisions attribuées généralement à Charles V le Sage. Il est
singulier que ce grand personnage n'ait encore été l'objet d'aucune bio
graphie détaillée. L'esquisse de M. Barré nous fait espérer que lui-même
l'écrira quelque jour. REVUE D'HISTOIRE DE L'ÉGLISE DE FRANCE 412
Jean Rott : le Grand Schisme dans le diocèse de Strasbourg (1378-
1U1S), p. 3'66-395. C'est d'après les suppliques en cour de Rome que
l'auteur a établi ce travail. On sait que l'Allemagne et l'Angleterre fu
rent généralement urbanistes, la France et l'Espagne avignonaises.
Strasbourg avait d'abord pris parti pour Urbain VI, mais Clément VII
comptait dans la ville des partisans résolus, à commencer par l'évêque
Frédéric de Blankenheim, quelque peu parent des Valois et du duc Leo
pold d'Autriche. La mort de l'empereur Charles IV, survenue le 16 sep
tembre 1380, fut une grande perte pour les clémentistes et l'évêque
Frédéric se rapprocha peu à peu du pape romain; en 1389, il prit même
parti pour Boniface IX. En 1409, Strasbourg adhéra à la cause d'Alexan
dre V puis de Jean XXIII, son successeur.
Paul Deslandres.
Revue des Études historiques. 102e année, 1935. P.aris, Picard.
Bernard Perrin : le Recrutement sacerdotal et les écoles secondaires
ecclésiastiques du diocèse de Versailles pendant la période concordat
aire, p. 19-51. Article très important. Le diocèse de Versailles ne date
que de la Révolution. Jusqu'alors, une grande partie du département
actuel de Seine-et-Oise dépendait du diocèse de Chartres. Les évêques
constitutionnels Avoine et Clément n'eurent pas le temps de fonder des
séminaires ; le réorganisateur du culte fut Mgr Charrier de La Roche.
Avec le plus grand soin, M. Perrin retrace l'œuvre des évêques de Ver
sailles; il énumère les grands et les petits séminaires et les écoles pré
paratoires fondées dans le diocèse. Mgr Borderies eut beaucoup à souf
frir de l'ordonnance du 16 juin 1828. La révolution de 1830 amena la
suppression des cinquante bourses fondées par la duchesse d'Angou-
lême. La loi du 15 mars 1850 favorisa les petits séminaires, que l'auteur
énumère en donnant des détails pittoresques sur le costume, et en pré
cisant l'âge moyen et les études des élèves. Ce travail très consciencieux
pourrait servir de modèle aux érudits qui entreprendraient des études
semblables dans d'autres diocèses.
Edouard Burin : les Deux croix du Chapitre de Paris (avec une plan
che représentant la croix civile de Napoléon III et la croix ecclésiasti
que de Pie XI), p. 52-65. Le Chapitre métropolitain de Paris adressa une
pétition à Napoléon III, au mois de mars 1863, lui demandant la même
distinction que Louis XVIII avait accordée au Chapitre de Saint-Denis,
à savoir le droit de porter une décoration spéciale, soit au chœur, soit
hors du chœur. Le 5 juillet 1853- un décret impérial donnait satisfaction
aux chanoines, mais la croix qu'on les autorisait à porter sur l'habit de
ville seulement était suspendue au col par un ruban bleu clair pour la
distinguer de la cravate de commandeur de la Légion d'honneur. Les
chanoines arborèrent à tort cet insigne sur l'habit de chœur. Une de- .
mande verbale de Mgr Sibour au pape ne reçut pas satisfaction et l'au
torité ecclésiastique n'accepta pas cette croix civile. Le cardinal Dubois
devait récemment reprendre l'affaire et une croix religieuse fut con
férée aux chanoines de Paris par Pie XI.
Georges Goyau : l'Évêque François Picquet dans Ispahan (juillet 1682-
mai 168b), p. 157-168. C'est là un beau chapitre d'histoire missionnaire.
Évêque de Babylone, François Picquet entra à Ispahan en juillet 1682
comme ambassadeur du Grand Roi. Il essaya d'exercer une action à la
fois diplomatique et religieuse, mais le retard des provisions de la
Cour de Rome et des cadeaux promis par Louis XIV le confina long
temps dans sa résidence persane. Il voulait avoir auprès de lui des
missionnaires tenus de lui obéir et ne les obtint qu'en septembre 1683. BEVUE DES PÉRIODIQUES 413
Les missionnaires jésuites n'aimaient pas beaucoup l'évêque envoyé
par la Propagande. L'évêque de Babylone chargea un prêtre syrien ca
tholique de porter une lettre du schah pour Louis XIV et, le 20 mai
1684, partit pour Hamadan.
Casenave : les Dimes et abbayes laïques en Béarn, p. 419-432. Article
des plus curieux, où l'auteur a su nous dépeindre toute la vie parois
siale du Sud-Ouest de la France, surtout pendant lcxviir3 siècle. Il éta
blit avec la plus grande précision les obligations respectives des se
igneurs et des paroissiens relativement à l'entretien des églises.
Paul Deslandres.
Archives d'histoire doctrirale et littéraire du Moyen Age.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents