W. de Vries. Rom und die Patriarchate des Ostens  ; n°2 ; vol.173, pg 241-242
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Revue de l'histoire des religions - Année 1968 - Volume 173 - Numéro 2 - Pages 241-242
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Publié le 01 janvier 1968
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Langue Français

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R.-G. Coquin
W. de Vries. Rom und die Patriarchate des Ostens
In: Revue de l'histoire des religions, tome 173 n°2, 1968. pp. 241-242.
Citer ce document / Cite this document :
Coquin R.-G. W. de Vries. Rom und die Patriarchate des Ostens. In: Revue de l'histoire des religions, tome 173 n°2, 1968. pp.
241-242.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1968_num_173_2_9194NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES 241
Timothy Ware. — Eustratios Argenti, Л Study of the (îreek
Church under Turkish Kule. Oxford, Clarendon Press, 1064, 196 p.,
45 sh. — La personnalité et l'œuvre d'E. Argenti font de ce théologien
laïc de Chio un représentant caractéristique de la situation et de«
préoccupations de la chrétienté grecque durant les siècles de domi
nation ottomane. Né à la fin du xvne siècle (entre 1685 et 1690),
mort aux environs de 1757, il commença ses études à « l'Échoie chiote ».
puis à l'École patriarcale de Constantinople avant de poursuivre
à travers l'Occident et notamment à Padoue, sa formation littéraire,
théologique et médicale. Car E. Argenti, comme plusieurs autres
théologiens grecs, fut également — et même avant tout — médecin.
Son activité théologique semble s'être développée principalement à
l'initiative des patriarches d'Alexandrie Cosmas III et Matthieu, près
duquel il vécut quelque temps en Egypte. Un seul de ses écrits
théologique, son Manuel sur le baptême, fut publié en grec de son
vivant (1756). Le Traité contre le pain sans levain fut d'abord résumé
en arabe; le texte original fut publié en 1760. Le Court traité contre
le feu purgatoire des papistes ne le fut qu'en 1930. Trois autres brefs
ouvrages de controverse antipapiste sont conservés dans un manuscrit
de Budapest. Il s'agit, on le voit, d'œuvres de circonstance dont
T. Ware explique la genèse après les avoir situées dans le contexte de
la dégradation des relations entre orthodoxes et latins depuis la
fin du xviie siècle. Mais en. fait, et l'auteur le montre excellemment,
E. Argenti a eu occasion de traiter les questions qui, depuis les décrets
de Florence, constituaient les oppositions les plus ressenties entre
latins et orthodoxes. Bien que formé en Occident, E. Argenti est
un représentant de la théologie orthodoxe beaucoup plus caracté
ristique que N. Bulgaris par exemple et, plus immédiatement
qu'un Nicodème l'Hagiorite, il exprime la doctrine orthodoxe en
quelques-unes de ses positions les plus notables. Tout cela, l'auteur
le met bien en lumière ; expliquant, situant la pensée d'E. Argenti
en regard des fondements mêmes de l'orthodoxie, il fait lui-même
œuvre, de théologien.
I. H. Dai.mais.
W. de Vries. ■ -- Rom und die Patriarchate des Ostens, avec la
collaboration de O. Bàri.ea, .1. (Jii.l et. M. Lacko (Orbis academicus.
Problemgeschichlen der Wissenschafl in Dnkumenlen und Darstel-
lunr/en, III, 4), Fribourg et Munich, K. Alber. 1963, in-fc°, vni-452 p.
Prix : 39,^0 UM. Le caractère particulier et aussi les limites de
cet ouvrage s'expliquent par les circonstances qui en ont provoqué la
composition : la nécessité d'informer les membres du Concile Vatican II
des problèmes que crée, au sein de « l'Eglise universelle >\ l'existence
d'Eglises orientales qui se distinguent de l'Eglise latine et aussi entre
elles par des rites, des langues liturgiques, un droit et une structure
hiérarchique propres. Les auteurs n'ont donc pas voulu - ils s'en 242 REVUE DE L'HISTOIRE DES RELIGIONS
expliquent dans l'introduction — , faire une histoire des relations entre
les papes (ou la curie) et les patriarcats orientaux, comme le titre pourr
ait le laisser croire, mais exposer les principes qui ont cuidé l'autorité
romaine et les attitudes concrètes qui ont été suivies. La première
partie, (p. 7-180) intitulée « Marche des événements », retrace cepen
dant les efforts heureux ou malheureux tentés par l'Église latine pour
amener sous son autorité les Melkites, les Arméniens, les ('optes, les
Syriens et Nestoriens, ou, en Europe, les Ruthènes, les Ukrainiens,
les Croates et les Roumains (dont le cas est repris dans un appendice)
(p. 304-423). Ce <urvol historique rapide, sorte d'information prél
iminaire, n'est nullement présenté comme exhaustif : nous manquons
encore de travaux de première main sur nombre d'événements et de
situations particulières. La seconde et majeure partie (p. 183-393)
tente, malgré c^<. déficiences, une synthèse des diverses prises de
position successives de Rome à l'égard des particularismes orientaux,
en ce qui concerne la liturtrie (chap. Ier), la discipline (chap. II),
l'autonomie des patriarches Ill), la doctrine théologique
(chap. IV). W. de Vries ne craint pas, dans le chapitre V, de montrer
que ces tentatives de réunion avaient pour but avoué l'absorption pure
et simple, qui se traduisait par la latinisation progressive des chrétiens
orientaux: dans tous les domaines : liturgique, juridique, spirituel et
intellectuel (p. 318-327) : tout au plus, tolérait-on à contrecœur,
faute de pouvoir les supprimer, les singularités de ces communautés
de seconde zone. Quant aux églises séparées, de beaucoup les plus
importantes, les attitudes du siè^re romain à leur endroit sont pré
sentées ensuite (chap. VI), la question de la cnmmunicalio in sacris
étant traitée dans le dernier chapitre.
Dans une brève conclusion, l'A. relève que les positions romaines
ont non seulement revêtu des formes fort diverses, mais aussi ont
souvent évolué : on constate des hésitations, des reculs, mais égal
ement des progrès réels dans une connaissance plus profonde de l'Orient,
et dans le respect des valeurs propres à chacune des Églises orien
tales ; l'idéal et surtout les conséquences pratiques d'une meilleure
compréhension sont loin d'être réalisés. Une abondante bibliographie
et un index détaillé complètent cet ouvrage. On doit louer les auteurs
pour leur objectivité et la clarté d'exposition des faits, pour leur cou
rage aussi. Il faut souhaiter toutefois que cette synthèse du point de
vue romain, soit un jour complétée par une étude des positions et
réactions des communautés d'Orient, unies h Rome, mais surtout des
« séparées », vis-à-vis de l'Église occidentale et de ses conceptions de
l'unité chrétienne.
R.-C. Cooniiv.
Uavid Marshall La\u. - The Balavariani (Barlaam and Josa-
phat). A Buddhist Tale from the Christian East translated from the
old Georgian, introd. by Ilia V. Abklaze (U.N.E.S.C.O. Col. of repre-

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