La diffusion des produits financiers auprès des ménages en France - article ; n°1 ; vol.281, pg 41-68
31 pages
Français

La diffusion des produits financiers auprès des ménages en France - article ; n°1 ; vol.281, pg 41-68

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
31 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Économie et Statistique - Année 1995 - Volume 281 - Numéro 1 - Pages 41-68
La diffusion des produits financiers auprès des ménages en France Une analyse sur données individuelles qualitatives de 1992
Pourquoi les ménages détiennent-ils relativement peu d'actions, pourtant plus rentables en moyenne que les autres actifs financiers sur longue période ? Pourquoi diversifient-ils faiblement leur patrimoine, alors que la diversification correspond en théorie à une meilleure gestion du risque ? Pour dépasser le modèle « standard » de choix de portefeuille, qui n'explique pas ces deux phénomènes, on y a introduit les coûts fixes, d'information et de transaction : cette « imperfection » de marché permet de mieux comprendre les comportements de détention de produits financiers des ménages français.
Sur la base d'une enquête menée en 1 992, il apparaît que le facteur principal déterminant la détention d'un produit financier est le montant du patrimoine. Ensuite interviennent la catégorie professionnelle et l'âge. L'existence de coûts fixes nécessitant un montant de placement minimum semble donc confirmée. En revanche, en ce qui concerne les comportements individuels déterminant l'aversion - ou le goût - pour le risque, les résultats sont difficiles à cerner : les produits moins risqués comme les obligations évoluent parallèlement à des produits plus risqués comme les actions.
En termes de produits financiers, il apparaît : que les coûts fixes sont les plus élevés pour les produits de marchés, actions et obligations ; que la gestion collective atténue seulement en partie ce phénomène ; et que les patrimoines financiers les plus importants sont a priori plutôt gérés en dehors des organismes de placement (OPCVM). Il semble enfin que les produits financiers ne sont pas indépendants : la détention d'un produit facilite la connaissance d'un produit voisin, ce qui reflète l'existence de coûts fixes croisés.
The Distribution of Financial Products among French Households An Analysis Based on Individual Qualitative Data from 1992
Why do households hold relatively few shares when they generally provide a higher return than other financial assets over a long period of time? Why do they do very little to diversify their assets when diversification theoretically means better risk management? This article improves on the standard portfolio choice model, which does not explain these two phenomena, by introducing fixed information and transaction costs. This market imperfection enables a better understanding of patterns of French household financial product ownership.
A 1992 survey shows that the main factor determining possession of a financial product is the sum of the personal fortune. Next in line come professional group and age. This would appear to confirm the existence of fixed costs requiring a minimum investment sum. However, the results do not make it easy to identify the individual behaviour that determines aversion or disposition to risk: the lower risk products such as bonds run parallel with the higher risk products such as shares.
In terms of financial products, it would appear that fixed costs are highest for the share and bond market products, that group management only partially attenuates this phenomenon, and that the largest financial estates are normally managed more outside of investment funds (UCITS). Lastly, the financial products do not seem to be independent: the fact of holding one product makes it easier to know about a neighbouring product, which reflects the existence of cross fixed costs.
Die Verbreitung der Finanzprodukte bei den franzôsischen Privathaushalten Eine Analyse anhand qualitativer individueller Daten des Jahres 1992
Warum besitzen die franzôsischen Privathaushalte relativ wenige Aktien, die langfristig im Schnitt jedoch rentabler sind als die anderen Finanzanlagen? Warum diversifizieren sie nur wenig ihr Vermôgen, obwohl die Diversifikation in der Théorie ein besseres Risikomana- gement gewâhrleistet? Um ùber das bei der Portefeuille- Wahl, das dièse beiden Phénomène nicht erklàrt, hinausgehen zu kônnen, sind die Fix-, die Informations- und die Transaktionskosten einbezogen worden: dièse ermôglicht ein besseres Verstândnis des Verhaltens der franzôsischen Haushalte gegenùber dem Besitz von Finanzprodukten.
Aus einer 1992 durchgefùhrten Erhebung geht hervor, daf3 die Hôhe des Vermôgens der Hauptfaktor ist, der die Wahl eines Finanzproduktes bestimmt. Danach kommen die Berufsgruppe und das Alter. Da3 das Vorhandensein von Fixkosten einen Mindestanlagebetrag erforderlich macht, scheint sich somit zu bestâtigen. Was jedoch das individuelle Verhalten, das fur die Ablehnung oder die Wahl eines Risikos maBgeblich ist, anbetrifft, so sind die Ergebnisse nur schwer auszumachen; denn die mit einem geringen Risiko behafteten Produkte, wie Schuldverschreibungen, entwickeln sich parallel zu den Produkten mit grôBerem Risiko, wie den Aktien.
Was die Finanzprodukte anbetrifft, so gelangt man zu folgenden Erkenntnissen: die Fixkosten sind am hôchsten bei den marktgàngigen Produkten, Aktien und Schuldverschreibungen; die gemeinsame Verwaltung schwàcht dièse Erscheinung nur zum Teil ab; und die bedeutendsten Finanzanlagen werden a priori eher auBerhalb der Wertpapierfirmen (OGAW) verwaltet. Es hat schlieBlich den Anschein, daB die Finanzprodukte nicht unabhàngig sind: der Besitz eines bestimmten Produktes tràgt dazu bei, daB man ein Nachbarprodukt kennt, was das Vorhandensein von gekreuzten Fixkosten widerspiegelt.
La difusion de los productos financieros entre los hogares en Francia Un analisis sobre datos individuates cualitativos de 1992
iPor que poseen los hogares pocas acciones, mâs rentables estas en términos générales que los demâs activos financieros a largo plazo ? iPor que poco diversifican aquéllos su patrimonio, cuando la diversificaciôn corresponde en la teoria a una mejor gestion del riesgo. Para ir mâs alla del modelo standard de elecciôn de cartera, el cual no explica ambos fenômenos, se han introducido los costes fijos, de informaciôn, y de transacciôn : esta imperfecciôn de mercado permite una mejor comprensiôn de los comportamientos de posesiôn de productos financieros de los hogares franceses.
Basândose en una encuesta Nevada a cabo en 1992, se evidencia que el primer factor que détermina la posesiôn de un producto financiero es el valor del patrimonio. Luego intervienen la categoria profesional y la edad. La existencia de costes fijos que necesitan un valor de
inversion mînimo parece confirmarse. En cambio, en lo que se refiere a comportamientos individuales que determinan la aversion - o la predilecciôn- al riesgo, son poco tangibles los resultados : productos menos arriesgados como las obligaciones tienen una evoluciôn similar a la de productos mâs arriesgados como las acciones.
En cuanto a productos financieros, se averigua que los costes fijos son mâs altos para los productos de mercados, acciones y obligaciones ; la gestion colectiva solo limita en parte este fenômeno, y que los patrimonios financieros mas importantes se gestionan a priori fuera de los entes colectivos de inversion. Parece en fin que los productos financieros no son independientes : la posesiôn de determinado producto favorece el conocimiento de otro producto vecino, lo cual pone de manifiesto la existencia de unos costes fijos cruzados.
28 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1995
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents