Femme enceinte, femme à risque !
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Femme enceinte, femme à risque !

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Description

Les femmes vivant dans les pays en voie de développement ont 300 fois plus de risque de mourir de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement que celles des pays industrialisés.
L’histoire de la nièce de Salamatou, comme celle de la soeur de Nana, en témoigne dans ce dossier, consacré à la grossesse et aux moyens d’en éviter les complications. C’est par l’amélioration de l’accès aux soins obstétricaux, mais aussi par l’espacement des naissances qui donne à la femme le temps de se reposer entre deux grossesses et la possibilité de mieux s’occuper de son enfant, qu’on évitera les drames racontés par Salamtou, Nana, et bien d’autres qui pleurent leurs soeurs, leurs femmes, leurs filles ou leurs mères.

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Publié le 07 novembre 2011
Nombre de lectures 164
Langue Français

Extrait

31
Article parrainé par la DSME
IER
Ce jour-là, à Niamey, au cours du
repas de midi, Salamatou, ma
bonne, vient me demander une
avance de dix mille francs sur son
salaire. Je lui dis oui, mais je lui
demande pourquoi.
« - Ma nièce vient de mourir.
- Elle est morte de quoi ?
- Elle est morte en couche.
- Qu’est ce qui s’est passé ?
- Elle n’arrivait pas à accoucher.
Elle était en travail depuis trois
jours et elle saignait. On voulait
l’amener à l’hôpital, mais sa belle
mère a dit que ce n’était pas bien.
Elle a dit qu’elle a déjà accouché
plusieurs fois, alors elle doit être
patiente. Elle est morte chez elle.
- C’était une première grossesse ?
- Non, elle a déjà quatre filles, une
de douze ans et une de six ans,
une de deux ans et une d’un an.
- C’est bien triste. Où est son mari
?
- Il est mort il y a trois mois après
une longue maladie qui l’a beau-
coup fatigué.
- Elle a fait le test du VIH pendant
DOSS
la grossesse ?
- Non, elle a eu peur.
- Et qu’est ce que tu vas faire avec
ces dix mille francs ?
- C’est pour aider sa grande fille à
retourner dans la famille de ma
nièce.
- Elle doit partir ? Et pourquoi ?
- Si elle reste, on va la marier. Vous
vous rendez compte, à douze ans !
- J’ai un peu de mal à me rendre
compte.
- En tout cas.
- Et parmi les quinze enfants que
vous êtes, tu es la seule à donner de
l’argent ?
- Vous savez, dans les familles polyg-
ames, ce n’est pas toujours la bonne
entente entre les enfants des différ-
entes mères. Et puis comme je suis
ici, c’est à moi de m’en occuper. »
Le soir, je passe à la superette de
mon quartier. Je vois Nana, la
vendeuse de beignet, qui est en
pleurs. Je m’approche d’elle.
« - Mon Docteur, si tu savais, on vient
de m’annoncer que ma petite sœur
vient de mourir.
- Elle est morte de quoi ?
- Elle est morte en couche.
- Qu’est ce qui s’est passé ?
- Elle n’arrivait pas à accoucher.
On l’a amenée pour une césari-
enne, mais elle est morte au
début de l’opération. Elle était
trop fatiguée. On n’a même pas
sorti le bébé.
- C’était une première grossesse
?
- Oui. Mais elle n’a pas été
soignée
quand
elle
était
enceinte.
- Elle était malade ?
- Non, mais elle vomissait et le
corps était enflé.
- …
-
Ma
famille
me
réclame
cinquante mille francs pour les
funérailles : il faut préparer le
repas à ceux qui viennent
présenter les condoléances et
aussi payer le transport de ceux
qui sont venus de loin.
- Tu ne penses pas qu’il aurait
mieux valu dépenser l’argent
pour suivre la grossesse et éviter
les grandes fatigues qui tuent les
mamans, plutôt que payer pour
célébrer la mort ?
- Mais si, mon Docteur, tu as bien
raison. En plus, ils vont faire des
repas copieux pour des gens qui
n’ont jamais rien fait pour ma
sœur de son vivant et ça, ça ne
laisse pas les morts tranquilles.
Mais je suis d’accord avec toi,
mon Docteur, je pense que c’est
mieux de donner l’argent pour
payer les médicaments pendant
la grossesse. Je vais garder mes
cinquante mille francs, et qu’ils la
laissent tranquille, maintenant.
- Quand ta fille sera enceinte, un
jour,
tu
t’occuperas
d’elle
pendant sa grossesse ?
- En tout cas… »
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N°03-2009
32
Au Niger, toutes les deux heures,
une femme meurt de complica-
tions de la grossesse ou de
l’accouchement.
Chaque
gros-
sesse comporte un risque de
mourir et il est indispensable
qu’une femme enceinte puisse
avoir accès à des soins adaptés
pendant
la
grossesse,
l’accouchement
et
après
l’accouchement. Il est également
vital, pour la maman et le futur
bébé, comme pour le bébé précé-
dent, que les grossesses soient
suffisamment
espacées.
Une
grande
majorité
de
femmes
africaines ignorent encore leur
droit à la santé, à l’éducation et à la
vie. Beaucoup d’entre elles conti-
nuent d’être soumises à la discri-
mination
socioculturelle,
aux
pratiques traditionnelles néfastes,
à la violence sexuelle, aux maria-
ges forcés et aux grossesses
précoces, non désirées et trop
nombreuses.
C’est en Afrique que le risque
cumulé, pour une femme de 15
ans
de
mourir
de
cause
obstétricale entre 15 et 45 ans, est
le plus élevé: 1 sur 26. Il est de 1 sur
120 en Asie, 1 sur 7300 dans les
pays développés, et les deux
extrêmes sont l’Irlande, avec un
taux de 1 sur 48 000 et le Niger,
avec un taux de 1 sur 11. Ce risque
prend en compte le taux de
mortalité maternelle et le taux de
fécondité.
Le Niger, avec 65% de
couverture
sanitaire
pour tout le pays, pré-
sente l’un des taux de
mortalité maternelle les
plus élevés du monde :
648 pour 100 000 nais-
sances
vivantes,
soit
environ 5000 morts ma-
ternelles chaque année.
La mortalité néonatale
est de 33 pour 1000. Le
taux de fécondité est
supérieur à 7. Environ
20% des femmes seule-
ment bénéficient d’un
accouchement
assisté
par du personnel quali-
fié.
Essayons
de
donner
une
dimension humaine à ces chiffres.
Il y a quelques temps, dans un
pays de l’hémisphère sud, un
avion de l’armée qui transportait
des officiers de haut rang s’est
écrasé. Ils étaient une quinzaine à
bord, et il n’y a pas eu de
survivants. A l’annonce de cette
terrible nouvelle, tout le pays a
semblé se paralyser, l’événement a
fait la une des journaux et les chefs
d’Etats voisins ont présenté leurs
condoléances officielles. Ce que
l’opinion semblait ignorer, c’est
que dans ce même pays, une
trentaine de femmes, le double du
nombre des victimes de l’accident,
meurent chaque jour, y compris le
jour du crash. Elles meurent de
complications liées à la grossesse
et
à
l’accouchement,
elles
meurent de causes qui sont
évitables.
Article parrainé par la DSME
N°03-2009
Mais la différence, c’est que d’un
côté les victimes étaient des
hommes,
il
s’agissait
d’un
problème technique, et si le pilote
avait pu faire quelque chose pour
sauver l’avion et les passagers, il
l’aurait fait. D’un autre côté, les
victimes de la grossesse sont des
femmes, sans espoir, et qui ont
pour toute technologie une natte
tressée dans le fond de la case.
Quinze victimes : c’est à
peu près le nombre de
femmes qui meurent au
Niger en un jour
:
une toutes les deux
heures
, qui ne fera pas la une
des journaux et dont la famille ne
recevra pas de condoléances
officielles. Les principales causes
directes
de
ces
morts
sont
l’hémorragie, l’infection, l’hyper-
tension et le bassin rétréci.
Arrêtons-nous sur
ce bassin trop petit.
Pour sortir du ventre de sa mère, le
bébé doit descendre à travers le
bassin, qui est un os en forme de
cuvette, d’où son nom. Quand le
bassin est trop petit, le bébé ne
passe pas. Alors, pendant trois
jours de contractions douloureu-
ses et épuisantes, la tête de ce
bébé qui ne peut pas descendre
va comprimer dans le bassin de la
maman les organes mous que
sont la vessie et le rectum, puis va
les lacérer et les détruire. La jeune
femme vit un enfer parce que
personne, dans son entourage,
n’était capable de reconnaître la
gravité de la situation. Une opéra-
tion césarienne lui aurait épargné
ce calvaire et sauvé son enfant,
mais le premier centre de soins
fonctionnel était trop loin et, de
toutes façon, il n’y avait pas de
moyens de transport disponible
ou accessible financièrement.
N°03-2009
Si, au terme de ce cauchemar, la
jeune femme n’est pas morte
d’épuisement, c’est son bébé qui
meurt dans l’utérus, et qui finit
par descendre à travers le bassin.
La jeune maman a accouché d’un
bébé mort et, maintenant, elle
perd ses urines et elle ne retient
plus ses matières, car il y a un trou
dans sa vessie et dans son rectum.
C’est la fistule.
Si son bassin est trop petit, c’est
qu’il a mal grandi. Quand on
manque de nourriture dans une
famille, c’est d’abord la petite fille
qui est privée, et son squelette ne
peut pas se développer. Si son
bassin est trop petit, c’est qu’il n’a
pas fini de grandir. Elle a été
enceinte bien trop tôt. Mais on ne
lui a pas demandé son avis. On l’a
mariée, trop jeune. Le mariage
précoce
est
une
pratique
traditionnelle néfaste et de toutes
les pratiques néfastes c’est la plus
dévastatrice.
Est-ce à dire que cette
jeune
femme
a
été
victime de la tradition ?
La
tradition
désigne
la
transmission
continue
d’une
pratique. C’est un héritage qui se
transmet, et qu’on a le devoir
d’enrichir au gré des générations.
C’est pourquoi la tradition est
bonne en soi, elle est même
indispensable
car
c’est
une
mémoire collective. Mais il y a, à
l’inverse,
des
pratiques
traditionnelles
qui
sont
mauvaises, car elles ne se sont
plus
adaptées
aux
réalités
d’aujourd’hui.
Elles
correspondent à un héritage qui
n’a pas su évoluer. Le mariage
précoce
est
une
pratique
traditionnelle
néfaste,
les
mutilations génitales sont des
pratiques traditionnelles néfastes.
33
Les femmes, les jeunes filles et les
fillettes, les bébés filles en sont les
victimes.
La mort d’une femme en couche est
un drame mais n’est pas une
fatalité.
Dans le contexte du Niger comme
dans les autres pays d’Afrique, le
premier défi est celui de l’accès aux
soins obstétricaux dont la lenteur et
les retards sont responsables des
taux élevés de mortalité maternelle
observés dans ce pays.
¤ Le premier retard concerne la
prise de décision pour se rendre au
centre de soins quand la situation
l’impose. La norme veut que se soit
l’homme qui décide, dans un
contexte où on méconnaît les
signes de gravité qui menace la
femme lors de sa grossesse, au
cours
de
travail
ou
pendant
l’accouchement. Il faut que les
intérêts de l’homme rejoignent
ceux de la parturiente.
¤ Le deuxième retard est lié au délai
d’acheminement. Les villages sont
éloignés des centres de soins et le
réseau routier est peu développé.
Des programmes de sensibilisation
sont
développés
pour
les
communautés à travers tout le pays
pour mieux connaître et mieux
réagir à ces signes de menace pour
la santé et la vie de la femme. Des
mutuelles de santé sont mises en
place pour développer l’autonomie
financière des communautés.
¤ Le troisième retard est dû à l’offre
et la délivrance de soin, insuffisante
ou inefficace. Les programmes de
santé visent à équiper les centres de
soins, à renforcer la compétence
des agents de santé afin que les
femmes puissent bénéficier de
soins adaptés et correspondant aux
meilleurs standards.
Le deuxième enjeu est celui de
l’espacement des naissances, et
donc des grossesses. Il s’agit de
donner le temps à une femme
de reposer son organisme entre
deux grossesses, de donner à
l’enfant
nouveau-né
la
possibilité de commencer sa vie
dans les meilleures conditions
de soin et d’attention de la part
de sa mère. En donnant ainsi du
temps au temps, on sauve des
vies d’enfants et des vies de
mères, on protège leur santé, en
assurant
un
déroulement
optimal de la grossesse sur le
plan physique comme sur le
plan
psychologique,
et
en
permettant à la mère de bien se
consacrer à son enfant pendant
les premières années décisives.
Cet espacement repose sur la
planification familiale. Il s’agit de
l’ensemble des mesures que le
couple prend pour avoir le
nombre d’enfants voulus et au
moment où ils le désirent. Le
nombre
d’enfants
et
l’espacement des naissances
seront déterminés par un choix
et non plus par le hasard. C’est
une affaire de couple, et les
décisions dans ce domaine
doivent être prises par l’homme
et la femme.
Article parrainé par la DSME
N°03/2009
34
Dans la plupart des cultures
africaines, on a toujours su que le
fait d’avoir un autre enfant alors
que l’aîné est encore trop jeune
n’est pas bon. On a toujours su que
le fait d’allaiter pendant long-
temps, ou de ne pas avoir de
rapports sexuels jusqu’à ce que le
bébé commence à marcher avait
pour but de permettre à la femme
de se remettre complètement de
sa grossesse et de bien s’occuper
de son bébé. La planification fami-
liale permet également de vivre
une sexualité sans angoisse et à
tout moment de la vie.
La
planification
familiale
a
recours à la contraception. Un
contraceptif est un médicament
ou un dispositif utilisé pour
prévenir la grossesse. La plupart
des méthodes sont réversibles, ce
qui signifie qu’une femme peut à
nouveau devenir enceinte quand
elle cesse d’utiliser la méthode et
qu’elle désire un autre enfant.
Les méthodes de contraception
sont variées et le choix, discuté
avec le médecin ou la sage femme,
dépend de nombreux facteurs,
comme
l’âge
du
couple,
l’allaitement,
le
désir
d’avoir
d’autres enfants ou de ne plus en
avoir, les effets secondaires des
méthodes. On peut diviser ces
méthodes en plusieurs catégories :
-
Méthodes de barrière
: elles
empêchent le spermatozoïde de
rencontrer l’œuf et de le féconder.
Ce sont les condoms, masculins et
féminins, le diaphragme et la cape
cervicale.
L’efficacité
de
ces
méthodes n’est pas optimale.
-
Méthode chimique
: il s’agit de
l’emploi de substances spermici-
des, que l’on doit associer à
d’autres méthodes de barrière.
-
Méthodes
hormonales
:
l’efficacité est très bonne.
C’est la pilule. Cette contraception
orale consiste en la prise quoti-
dienne de comprimés qui contien-
nent
des
hormones,
de
l’œstrogène et de la progestérone,
en proportion et doses variables
suivant les indications. Ce peut
être aussi une méthode injectable,
tous les deux à trois mois. Ce peut
être des implants : des capsules
fines contenant les hormones qui
empêchent l’ovulation sont injec-
tées sous la peau dans l’avant-bras
de la femme et sont efficaces pour
5 ans.
-
Les dispositif intra-utérins
: ils
sont insérés dans l’utérus par un
agent sanitaire formé et sont
efficaces entre 5 et 10 ans.
-
Les méthodes chirurgicales
: ce
sont des méthodes de stérilisa-
tions qui sont permanentes et
définitives et qui doivent être
pratiquées par une équipe bien
formée. Il s’agit de la ligature des
canaux déférents chez l’homme et
de la ligature des trompes chez la
femme.
-
Les méthodes naturelles
: elles
reposent sur l’observation de
différents symptômes pour déter-
miner la période de fécondité
dans le mois afin d’éviter les
rapports sexuels pendant cette
période. L’efficacité n’est pas
optimale.
-
La contraception post-coïtale
:
ce n’est qu’une contraception
d’urgence, utilisée après le rapport
sexuel, la plus connue est la pilule
du lendemain.
La santé de la reproduction et la
sexualité sont déterminées par le
niveau social, le style de vie, la
place de la femme dans la société
ainsi que la disponibilité et la
qualité des soins. Elles dépendent
du pouvoir des femmes de faire
des choix. Ces choix ne sont possi-
bles que si les femmes sont correc-
tement informées et qu’elles ont
suffisamment d’autonomie et de
possibilité de dialogue, avec les
travailleurs sociaux comme avec la
communauté, la famille ou les
conjoints.
Dr G. L. et Dr B. A.
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