Argos - article ; n°2 ; vol.101, pg 667-683
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1977 - Volume 101 - Numéro 2 - Pages 667-683
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1977
Nombre de lectures 95
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Pierre Aupert
Denis Feissel
Patrick Marchetti
Marcel Piérart
Michel Sève
Jean-Paul Thalmann
Gilles Touchais
Argos
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 101, livraison 2, 1977. pp. 667-683.
Citer ce document / Cite this document :
Aupert Pierre, Feissel Denis, Marchetti Patrick, Piérart Marcel, Sève Michel, Thalmann Jean-Paul, Touchais Gilles. Argos. In:
Bulletin de correspondance hellénique. Volume 101, livraison 2, 1977. pp. 667-683.
doi : 10.3406/bch.1977.6569
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1977_num_101_2_6569RAPPORTS SUR LES TRAVAUX
DE L'ÉCOLE FRANÇAISE EN GRÈCE EN 1976"
ARGOS
Le programme d'exploration et d'enquête topographique s'est poursuivi sur l'agora tandis qu'avaient
lieu quelques travaux complémentaires aux thermes A ainsi que dans le terrain Hadjixénophon.
Les travaux ont duré de mai à juillet avec une trentaine d'ouvriers et Nikos Trikaliotis, contremaître.
Comme chaque année, Kostas Kolokotsas a exécuté les relevés et participé, avec les techniciens de l'Éphorie,
à l'établissement du plan archéologique général de la ville. Ont effectué des stages sur la rouille : Christiane
Tytgat, Anna Philippa, Brigitte et Patrice Sublet, Béatrice Detournay. Sont revenus sur le site ou au Musée :
René Ginouvès, Francis Croissant, Jean Marcadé, Marie-Françoise Billot ainsi que P. A. Yannopoulos, argien
maintenant professeur à Louvain, qui étudie les invasions slaves en Argolide.
Le chantier de l'Aspis n'a connu qu'une activité restreinte. Il en est rendu compte très brièvement supra
p. 547. Un rapport plus détaillé, portant à la fois sur les campagnes 1976 et 1977, paraîtra dans le BCH de 1977.
I. Thermes A
par Pierre Aupert
La fouille, en 1976, se proposait d'une part de vérifier une hypothèse sur l'état I du bâtiment et, d'autre
part, de préciser les rapports entre l'ensemble de la construction et la rue Agora-Théâtre, qui le borde au N. Les
dégagements et sondages ont donc porté essentiellement sur ces deux points. V. plan dans BCH 98 (1974),
p. 764-765.
AH 53 (salle F)
La présence de stuc sur la face E du mur de stylobate О de l'état I avait fait supposer que le sol de la
cour centrale se situait en contrebas de celui de la stoa à quatre côtés qui la délimite. De fait en AH 53, le béton
épais qui constitue le sol du frigidarium est supporté par un remblai épais de 1,85 m, qui repose sur un sol
sableux. Ce sol (fig. 1, flèche), entaillé par les fondations de la piscine O, ne peut être que celui de la palestre.
* Le personnel scientifique de l'École comprenait en 1976 : Pierre Amandry, directeur ; Pierre Aupert,
secrétaire général ; Gilles Touchais, bibliothécaire ; Michel Debidour, Mary-Anne Zagdoun, Jean-Paul Thalmann
Marie-Françoise Boussac, Denis Feissel, Marie-Christine Hellmann, Michel Sève, membres français ; Patrick
Marchetti, Robert Laffineur, membres belges. Au 1er octobre a été nommé membre de l'École Antoine Hermary. TRAVAUX DE L'ÉCOLE FRANÇAISE EN GRÈCE EN 1976 [BCH 101 668 ARGos 669 1977]
II se superpose à un sol hellénistique sous lequel on a dégagé une tombe d'enfant (fig. 1) au contenu intact
(vases miniatures, astragales). Ici, comme pour la stoa N, l'installation de l'état I a recouvert un quartier de
la ville hellénistique.
L'identification de ce sol amenait à une dernière vérification : celle de l'existence, nécessaire en cette
hypothèse, d'un escalier mettant cour et stoa en relation. C'est ce qu'a démontré le sondage suivant.
AH- A G 51 (salle D)
Le démontage d'une partie de la banquette E de cette salle, contre le mur qui la sépare de la piscine О
de F, a permis de dégager la suite du stylobate О de la stoa, prolongé à ГЕ par un massif en opus caementicium
où sont engagés deux blocs de calcaire bien appareillés. Leur face E est accolée au mur E de la pièce : ce sont
les fondations et les marches (ou les sous-marches car leur face supérieure n'est pas usée) de l'escalier recherché.
Il a été coupé par les fondations du mur E de D, mais peut-être les dernières marches sont-elles à rechercher
sous le radier de la piscine voisine. Sa largeur reste à déterminer. Reste à déterminer également si cet escalier,
la stoa et la cour appartiennent à l'état I ou à une phase intermédiaire entre celui-ci et la construction des
thermes.
Salle Al
La poursuite du sondage AG 47 a confirmé la datation de l'état I dans la seconde moitié du ier s. ap. J.-C.
et permis de mesurer encore l'épaisseur du remblai sur lequel repose le centre de la pièce, tandis qu'en AE 46.47
les couches de préparation du dallage se superposent directement à un niveau et un mur mésohelladiques,
coupés par les fondations de la cage d'escalier de la crypte et le mur O.
Rue Nord
Le dégagement en surface s'est poursuivi dans la zone AB 48.51 sans que l'on ait encore atteint le dernier
sol d'utilisation de la rue. La couche supérieure renferme des tessons à glaçure verte et jaune.
Le sol I, du vie s. ap. J.-C, identifié en AC 52, a été dégagé sur une trentaine de mètres vers ГЕ. Il s'y
était superposé en AE.AG 60.61, au-dessus de la couche de destruction, un mur grossier de pierraille et de terre,
en forme de pi adossé au mur des thermes, enclos à bestiaux ou appentis, à l'ouest duquel on a trouvé une tombe
dépourvue de matériel (fig. 2). Sur le sol I de la rue on a retrouvé des gravats et les empreintes mêmes laissées
par la chute de gros pans du mur N de la stoa des thermes ; parmi ces débris quelques rares tessons slaves
viennent confirmer la date d'abandon et de destruction des thermes à la fin du vie siècle. La date du raid slave
est même aujourd'hui très précisément fixée — en 585-586 — par une étude entreprise à ma requête par
P. A. Yannopoulos, à paraître dans un prochain volume d'Études Argiennes en supplément au BCH.
Deux sondages entrepris parallèlement en AG 62 Ouest et AG 63 Est (fig. 2, au fond et fig. 3) ont permis
tout d'abord de repérer le sol I dans cette zone, de calculer sa pente et de guider la fouille de la zone centrale,
d'isoler une succession extrêmement dense de niveaux antérieurs de la rue, de retrouver un certain nombre
de conduites liées à ces niveaux et, enfin, de dégager un massif en opus caementicium (fig. 3) lié au mur N des
thermes, en élargissant la base au N, mais se prolongeant bien au-delà de la limite E de ce mur. Sa fonction
et son extension restent à préciser.
Les façades et les seuils des maisons qui bordent la rue au N ont été dégagés, dans leur état du vie siècle,
sur toute la longueur des thermes (fig. 2) et reconnus, sur les bordures N et S, plus à l'E, presque jusqu'en
bordure de la rue Gounaris (fig. 3).
Cette rue E-O devait donc croiser, sous l'actuel embranchement rue Gounaris-rue du Théâtre-route de
Tripoli, l'antique voie N-S reconnue par les fouilles de l'École (BCH 87 [1953], p. 253, fig. 46) et de l'Éphorie
[ArchDelt 27 B'1 [1972], p. 195, fig. 7, pi. 139a et p. 196, fig. 8, pi. 1398).
AH.AI 62.63
La prolongation à l'extérieur des thermes des murs latéraux de l'entrée du souterrain pose un problème
que l'on a tenté de résoudre par la fouille de ce secteur (fig. 4). Il s'est révélé d'extension insuffisante pour
remplir le but proposé. L'ensemble de la zone est traversé du S au N de canalisations tardives qui apportaient
sans doute de l'eau aux maisons du N. En AH 63, un réduit accolé au mur N du souterrain (non fouillé encore
quand a été prise la photographie fig. 4) renfermait une très forte quantité de céramique commune des ve
et vre siècles ap. J.-C. et un chapiteau remployé comme élément de broyeur. TRAVAUX DE L'ÉCOLE FRANÇAISE EN GRÈCE EN 1976 [BCH 101 670
Fig. 3. — Thermes A. Rue N vue de ГЕ. En AG 63 puis en AG 62, à g., le massif qui borde le mur N de la Stoa.
A dr. façades et seuils des maisons du N.
Fig. 4. — Ibid. AH.AI 62.63, vu du NE. En haut à dr. l'entrée des souterrains. ARGos 671 1977]
AL 50
Un report de la berme E de ce sondage 0,50 m plus à ГЕ a permis de vérifier que du côté S des thermes,
le sol de l'espace environnant se situe fortement au-dessous de celui de la stoa : ±2 m, sous une couche uniforme
de gr

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