Inscriptions de Macédoine - article ; n°1 ; vol.112, pg 449-466
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1988 - Volume 112 - Numéro 1 - Pages 449-466
Δημοσίευση 25 αδημοσίευτων ή λίγο γνωστών επιγραφών άπό τή συλλογή έκτύπων καί άλλων τεκμηρίων πού φυλάσσονται στά αρχεία της Γαλλικής 'Αρχαιολογικής Σχολής. Τά κείμενα αυτά, τά πιό πολλά επιτύμβιες επιγραφές, προέρχονται άπό τή Βέρροια (άρ. 1-3), Έδεσσα (άρ. 4), Σίνδο (άρ. 5), Θεσσαλονίκη (άρ. 6-19, οί άρ. 15-19 είναι αδημοσίευτοι), Λαγκαδά (άρ. 20), Χαλκιδική (άρ. 21-25).
D. Feissel-M. Sève, Inscriptions de Macédoine. P. 449-466 A partir de la collection d'estampages de l'École française et d'autres documents conservés dans ses archives, publication de 25 inscriptions inédites ou insuffisamment connues. Ces textes, des épitaphes pour la plupart, proviennent de Verria (n08 1 à 3), Edessa (n° 4), Sindos (n° 5), Thessalonique (n08 6 à 19, les n°e 15 à 19 étant inédits), Langada (n° 20), la Chalcidique (n°e 21 à 25).
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1988
Nombre de lectures 28
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Michel Sève
Denis Feissel
Inscriptions de Macédoine
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 112, livraison 1, 1988. pp. 449-466.
περίληψη
Δημοσίευση 25 αδημοσίευτων ή λίγο γνωστών επιγραφών άπό τή συλλογή έκτύπων καί άλλων τεκμηρίων πού φυλάσσονται στά
αρχεία της Γαλλικής 'Αρχαιολογικής Σχολής. Τά κείμενα αυτά, τά πιό πολλά επιτύμβιες επιγραφές, προέρχονται άπό τή Βέρροια
(άρ. 1-3), Έδεσσα (άρ. 4), Σίνδο (άρ. 5), Θεσσαλονίκη (άρ. 6-19, οί άρ. 15-19 είναι αδημοσίευτοι), Λαγκαδά (άρ. 20), Χαλκιδική
(άρ. 21-25).
Résumé
D. Feissel-M. Sève, Inscriptions de Macédoine.P. 449-466 A partir de la collection d'estampages de l'École française et d'autres
documents conservés dans ses archives, publication de 25 inscriptions inédites ou insuffisamment connues. Ces textes, des
épitaphes pour la plupart, proviennent de Verria (n08 1 à 3), Edessa (n° 4), Sindos (n° 5), Thessalonique (n08 6 à 19, les n°e 15
à 19 étant inédits), Langada (n° 20), la Chalcidique (n°e 21 à 25).
Citer ce document / Cite this document :
Sève Michel, Feissel Denis. Inscriptions de Macédoine. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 112, livraison 1,
1988. pp. 449-466.
doi : 10.3406/bch.1988.1756
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1988_num_112_1_1756INSCRIPTIONS DE MACÉDOINE
fit que en nous L'objet Chalcidique avons du recueillies présent au printemps article en préparant est de faire 19141. l'édition connaître Il des s'agit notes quelques d'abord du voyage inscriptions de que copies Charles de inédites, Macédoine Avezou ou
inexploitées, qu'il avait prises en 1911 et 1913 à Verria et Thessalonique ; pour les textes
de Thessalonique, l'École française d'Athènes conserve des estampages ou des
photographies. Plusieurs de ces estampages correspondent à des textes publiés2 mais
gravés sur des pierres maintenant disparues, dont il nous a paru intéressant de faire
connaître l'écriture. Nous y avons joint quelques documents d'origine différente qui
risquaient de demeurer ignorés : un cliché de Paul Perdrizet, plusieurs estampages dont le
plus important est dû à André Plassart, des copies transmises par l'intermédiaire du
service archéologique de l'armée d'Orient. Enfin nous avons nous-mêmes pu voir sur le
terrain, en 1977 et 1978, quelques inscriptions qui nous semblent encore inédites. Ces
textes, classés par ordre géographique, d'Ouest en Est, sont surtout des inscriptions de
Verria3, Thessalonique4 et de Chalcidique5.
Verria
1. Épiiaphe de Diphilos.
« Devant le gymnase-musée, à l'angle de la rue qui aboutit devant, petite fontaine où
est encastrée dans le pavage une stèle à faux fronton brisée en bas ; h. 0,62 m, 1. en bas
(1) «La Chalcidique vue par Charles Avezou (avril-mai 1914)», BCH 103 (1979), p. 229-326. Pour des
raisons de cohérence géographique, nous n'avions pu intégrer à cet article le reste des notes épigraphiques
laissées par ce savant.
(2) Ils figurent dans le corpus IG X 2, 1, le plus souvent d'après deux articles de Charles Avezou et Charles
Picard, MélRome 32 (1912), p. 337-361, et BCH 37 (1913), p. 84-154.
(3) On trouve dans le carnet THA 1913-4 plusieurs autres copies d'inscriptions que Charles Avezou avait
découvertes ou révisées. Certaines n'ajoutent rien aux textes publiés depuis lors. Il existe une importante copie
partielle pour les lignes 9 à 16 des lettres du roi Démétrios lia Harpale (J. M. R. Cormack, BSA 40 [1939-1940],
p. 14-16; Bull. ép. [1944], 120). Mais la pierre subsiste encore et M. Miltiadis Hatzopoulos a fait faire de tels
progrès au texte en préparant le corpus de Verria que nous préférons lui laisser la primeur de ces compléments.
(4) Pour Thessalonique, nous suivons l'ordre du corpus, rejetant à la fin les textes nouveaux (n°» 15 à 19).
(5) Nos collègues du Centre de Recherches sur l'anliquitè grecque et romaine, dépendant de la Fondation
grecque de la recherche scientifique, nous ont encouragés à présenter ce matériel et nous ont facilité la tâche ; nous
tenons à les en remercier ici. DENIS FEISSEL ET MICHEL SÈVE [BCH 112 450
0,36 m, ép. 0,08 m. Lettres 0,03 m ; interligne 0,025 m. Légèrement pyramidante. Δ et 0
plus petits, iir s.?» (copie Avezou, carnet THA 1913-4).
Δίφιλος
Νεοπτόλεμου.
2. Épilaphe d'une famille grecque.
«Au dioikitirion puis (11 décembre 1913) hémigymnasion de la ville. Stèle à fronton,
h. 0,83 m ; 1. 0,52 m ; ép. 0,10 m. Bas-relief (h. 0,385 m ; 1. 0,48 m). De gauche à droite,
arbre où s'enroule le serpent funéraire ; femme assise drapée, tabouret, main droite sous le
menton, vers la droite ; arrière-plan : petit serviteur et petite servante ; 3 figures de face
(homme, femme, homme), drapées ; dans les intervalles en arrière-plan, deux hommes de
profil. Au-dessus du relief, 1. 1 et 2, lettres 0,015 m, interligne 0,01 m ; au-dessous 1. 3,
lettres 0,03 m.» (Copie Avezou, carnet THA 1913-4.)
Ευρυδίκη 'Αντίγονος Μελίτα
Βιδοίτου Μένωνος
"Ήρωες.
Publiée par A. Orlandos, ArchDelt 2 (1916), p. 154-155, n° 10 et fig. 9 avec une
description légèrement différente du relief. La principale différence porte sur le
patronyme du second mort, lu "Αγνωνος par Orlandos. Mais sa photographie (peu lisible)
semble bien montrer un M et, p. 155, son commentaire sur la fréquence du nom Μένων en
Macédoine, sans rapport avec le texte édité, doit être la trace d'un repentir.
3. Lettre à Ariagnè, fille de Bastos, au sujet de l'affranchissement d'une esclave.
A. M. Woodward, d'après une copie de A.J.B. Wace, BSA 18 (1911-1912), p. 139-
144, n°4; J.M.R. Cormack, Archaia Makedonia 1 (1970), p. 196-198, n° 5 et pi. 34a.
Emm. Voutiras, Tyche 1 (1986), p. 227-233. Copie partielle d'Avezou pour les 1. 20 à 25,
corrigée d'après un estampage qui n'a pu être retrouvé, et 1. 31-32 (carnet THA 1913-4).
και
20 γαρ αύτη αυτά κοπιάσ(α)σα πεπόρικας,
ού παρ' άλλου τινός παραλαβουσα · έαν
και ώς πρεσβυτέρα γυνή βούλει. δα-
νίσασθαι και ύποθέσθαι τι τών σ[ώ]ν Ις
24 τήν διεξαγωγήν του γήρως, και εν τού
τοις συνευαρεστοΰμεν...
La compréhension de ce passage, malmené par les premiers éditeurs et d'une lecture
difficile sur la pierre, a été pleinement établie par Emm. Voutiras, dont l'interprétation
est confirmée par la copie d'Avezou qu'il n'avait pu connaître. Nous nous bornons ici à
quelques notes critiques. Signalons que les lettres epsilon, sigma et oméga sont lunaires, ce
qui explique certaines mélectures.
L. 20 : KOIHAOCA Avezou ; ΚΟΠΙΑΣΟΣΑ Voutiras. Le premier sigma du mot est
très petit, comme collé contre le A. La leçon πεπόρικας (au lieu de περιοδικά de Cormack)
est pleinement confirmée par Avezou. L. 21, fin de la ligne : il existe deux versions |
INSCRIPTIONS DE MACÉDOINE 451 1988]
d'Avezou. La copie directe donne ITAPAAABOTCACAN, celle établie d'après l'estampage
IIAPAAABOYCACA. La première confirme donc la conjonction εάν proposée par Emm.
Voutiras sur une remarque de H. Taeuber. L. 23 : ΤΙΓωΝ^ΝΙΟ Avezou, confirmant le
texte de Voutiras. L. 24 : dans ce passage difficile, la copie directe donnait ΠΑΙΔΙΟ-
ΖΑΓωΓΗΝ, l'estampage la leçon beaucoup plus satisfaisante ΤΗΝΔΙΕΞΑΓωΓΗΝ. C'est
celle de Voutiras, pleinement confirmée. L. 31-32 : à la suite de Cormack, Voutiras
restitue Φλαουίου Ά[ρ]|δυος. Dans sa copie, Avezou indique, après le gentilice, une lettre
triangulaire, et ne signale pas de lacune à la fin de la ligne ; la première lettre de la ligne
suivante est un lambda : il nous paraît préférable de suivre l'interprétation qu'il propose
en marge et de comprendre Φλαουίου "Α|λυος. Pour ce nom, voir par exemple à Éphèse
"Αλυς Άριήου, IEphesos 4, 1008, 1. 6 (IK 14) dans une liste de courètes datée des années 54
à 59 ap. J.-C. ; à Topeiros en Thrace, dans une liste de stratèges du milieu du Ier s. ap. J.-
C, Γάΐος Ιούλιος Άλυς (D. Lazaridis, ArchEph [1953-1954], p. 235-244 ; SEG 16, n° 415,
1. 24 ; Bull. ép. [1956], 162). À Rome, il en existe 4 exemples, Solin, Die griechischen
Personennamen in Rom. Ein Namenbuch, p. 643; en Méonie, ΤΑΜ V, 1, n° 579. Le nom
est expliqué par L. Zgusta, Kleinasiatische Personennamen (1954), p. 55, § 56-2. Sur les
noms de fleuve employés pour des humains, voir F. Papazoglou, Recueil de travaux de la
faculté de philosophie de Beograd 14 (1979), p. 7-16 (Bull. ép. [1981], 179).

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