La confédération des Cyclades au IIIe siècle avant J.-C. - article ; n°1 ; vol.4, pg 320-334
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La confédération des Cyclades au IIIe siècle avant J.-C. - article ; n°1 ; vol.4, pg 320-334

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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1880 - Volume 4 - Numéro 1 - Pages 320-334
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1880
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

Théophile Homolle
La confédération des Cyclades au IIIe siècle avant J.-C.
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 4, 1880. pp. 320-334.
Citer ce document / Cite this document :
Homolle Théophile. La confédération des Cyclades au IIIe siècle avant J.-C. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume
4, 1880. pp. 320-334.
doi : 10.3406/bch.1880.4327
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1880_num_4_1_4327320 LA CONFÉDÉRATION DES CYGLADES
comme une ville de Carie (1), est encore au Ve siècle une cité
ayant son prytane, ses ρημ,ονες; mais les magistrats d'Hali-
carnasse sont nommés les premiers. Plus tard, il semble que
Salmakis n'est plus qu'un quartier de la ville grecque (Voir
Newton, op. cit., Ι, ρ, Π et sv). — 2άρκνσος, Ξράνσος (εν Σκ-
ράνσαη, Α, 39, 59).
* (εν Τερ^έροις, tr. gauche, 33). Cf. Hérodote V, 37,
Τυμνεω Τερμερέκ. Etienne de Byzance, ΊεΙμερχ et Τερ-
. — Voir les cartes de Kiepert et de Newton, citées plus
haut. Waddington, Revue Numismatique, 1856, p. 53 et sv.
Ώντωσσύ&σος (εν Ώντωσσυάσωι, Α, 26).
'ίίσπράοννος (εν Ώσπραόννωι, Α, 43).
Lida, Terméra, dont la position est connue, sont à une fai
ble distance d'Halicarnasse. 11 en est probablement de même
des autres localités nommées dans l'inscription : ce sont ou des
villages ou de petites villes, aux environs d'Halicarnasse, la
cité la plus considérable de cette région.
B. HAUSSOULLIER.
LA CONFEDERATION DES CYCLADES
AU 3e SIÈCLE AV. J. C.
L'histoire de3 îles de la mer Egée, pendant le siècle qui sui
vit la mort d'Alexandre, est très imparfaitement connue: on
ignore le détail des événements particuliers à chacune d'elles;
on sait mal les faits les plus importants, ceux qui décidèrent
(\) Etienne de Byzance. s. v, LA CONFÉDÉRATION DES CYCLADES 321
de la suprématie maritime et firent passer tour à tour les Cy-
clades de la domination de l'Egypte à celle de la Macédoine (1).
Les inscriptions qui suivent, jettent quelque lumière sur une
institution de cette époque, dont les auteurs ne parlent pas et
que les historiens n'ont pas signalée, c'est la confédération
des insulaires (ν»σιωται, κοινον των νησιωτών).
Trois monuments , publiés par Boeckh en font déjà ment
ion : deux dédicaces, l'une en l'honneur du roi Ptolémée fils
de Ptolémée Soter (2), l'autre en du Rhodien Aga-
thostrate fils de Polyarate (3); un décret en faveur de Timon ,
fils de Nympbodore, Syracusain (4).
Jl faut peut-être ajouter un décret qui a été copié en Asie-
Mineure, et qui est attribué par Boeckh à Délos, par Le Bas à
Céos (5).
J'ai moi-même recueilli à Délos plusieurs actes de la confé
dération des insulaires: trois décrets et deux dédicaces. Je join
drai un décret du sénat et du peuple délien qui nous rensei
gne sur l'histoire des ντισιώται et leurs rapports avec l'île
sainte et l'Egypte.
I. Fragment d'une stèle en marbre blanc: larg. 0,295;
épais. 0,07. Trouvé au sud du temple d'Apollon, auprès des
petits Propylées.
.ΟΙΧ2ΥΝΈΔΡΟΙΠΛΝ
ΙΠΤηΝΕΓΕΙΔΗΘΕΠΝ ΠΑ
M ΙΣΚοΥΑΙΓΑΕΥΣΤΕΤΑΓΜΕ
ΣΥΡοΤοΝΒΑΣΙΛΕΑΡΤοΛΕ
5 ΜΑΙοΝΕΝΑΑΕΞΑΝΔΡΕΙΑΙΤΩ
ΈΒΑΣΙΛΕΙΤΑΣΥΜΦΡ00 κ'τ
ΠΡΑΤΤΕ ΙΚΑΙΤοΐΣΝ
(1) Droysftn a réuni sur ce sujet toutes les informations données par les
auteurs; les points principaux, tels que la bataille de Cos et celle d'Andros,
sont encore mal fixés. Cf. Μηλιαράχης, Κυκλαδικά, ρ. 255 et suiv.
(2) G. I. G. 2273.
(3) C. I. G. 2283c .
(4) C. I. G. 2234.
(5) C. 1. G. 2272, Le Bas, Voy. arch., 1773. Cependant le mot τον 3ήμονηβ
se prête pas à l'hypothèse; on attendrait τδ σννέδριον (1. 2). ΙΑ CONFÉDÉRATION DES CYCLADES 322
ΕΥΝοΥΚΝΚΑΙΦ1
Ι Λ Ε Ι Τ ο Ι 2 Δ Γ
10 ΝΗΣΙ ΩΤΠ Ν Ν
"Εδοξεν τ]οΓς σύνεδρο ις των
νησ]ιωτων* επειδή θέων Π<κ[ρ-
{Αεν]ίσκου ΑΕγ&ευς, τεταγμέν
ο]; υπό τον β&σιλέκ Πτολε-
5 [χαΐον έν Άλεξανδρείαι, τώ[ι
τ]ε βασιλεϊ τα συμφέροντα
πράττει καΐ τοΤς ν[γ)σιώτ«ις
ευ νους ών icod φι[λ
ατεθεί, τοις δ[ε τώ-
10 ν] νησιωτών ....
L. 3. Αιγαεύς. Cette forme ne se trouve pas; peut-être Aî-
γαιεύς. Les données manquent pour décider de quel pays Théon
était originaire ; car il y a plusieurs Αϊγά, Αίγαί, ΑίγχΖχ, Al-
γαιαί, et le personnage est d'ailleurs inconnu.
Le titre de τεταγμένος ύπδ τον βασιλέα se rencontre assez fr
équemment; voir pour l'Egypte et Délos (C I. G. 2272) un dé
cret de proxénie en l'honneur de Dikaios qui exerçait les mê
mes fonctions que Théon.
Le roi Ptolémée est vraisemblablement un des trois premiers
souverains de ce nom; car il est dit que Philopator abandonna
la politique extérieure de ses prédécesseurs et perdit la supré
matie maritime (1). L'inscription se placerait donc entre 306
et 222.
Les mérites de Théon consistent dans sa bienveillance pour
les νησιωται en général, et en particulier pour ceux qui se
rendaient à Alexandrie; les rapports constants de commerce
entre cette ville et les Cyclades mettaient Théon à même de
rendre de grands et de fréquents services.
IL Fragment d'une stèle en marbre blanc: haut. 0,35-20;
larg. 0,34; épais. 0,07. Trouvé en avant de la façade ouest du
temple d'Apollon.
(1) Pulyb.; V, 34. CONFÉDÉRATION DES GYGLADES 323 LA
t_ I
Y Ρ ΟΤΩ Ν 1Υ M t
ΤΗΝΠΡοΣΤοΥΣΝ H Σ Ι Ω I n j.
ΔΕΔοΧΘΑΙΤο|2ΣΥΝΕΔΡο|2Ι /
5 ΚΤοΥΡΡοΤΕΡοΝΫΗΦΙΣΜΑΤοΣΤοΥΑ
ΝΑΓΕΓΡΑΜΜΕΝοΥΕΜΤΛΙΙ ΕΡΩΙΤοΥΑΡο/
ΛΩΜο2ΤοΥΔΗΛΙογγρΑΡΧΕΙ Ν Θ ΡΑΣ Υ
ΚΛΕΙΡΑΡΑΤοίΣΝΗΣΙΩΤΑΙΣΚΑΙΡΑΛΙΝ
ΕΡΑΙΝΕΣΑΙΑΥΤοΝΑΡΕΤΗΣΕΝΕΚΕΝ
10 ΚΑΙΕΥΝοΙΑΣΤΗΣΕΙΣΤοΥΣΝΗΣΙΩΤΑΣ
ΚΑΙΣΤΕΦΑΝΩΣΑΙθΑΛΛοΥΣΤΕΦΑΝΩΙ
ΔίοΤΙΒΕΒΑΙΑΝΤΗΝΕΙΣΤοΥΣΝΗΣΙΩ
ΤΑΣΕΥΝοΐΑΝΡοΕΙΤΑΙΑΝΑΚΗΡΥΞΑΙ
ΔΕΤΟ ΝΣΤΕΦΑΝοΜΡΤοΛΕΜΑΙΠΝΤΩΙ
15 ΑΓΩΝΙΤΩΙΡΡΠΤΩΙοΤΑΝοΙΤΡΑΓΩΙΔοΙΑΓΩΝΙ
ΧΩΜΤΑΙοΤΙΣΤΕΦΑΝοίΑΥΤοΝΤοΚοΐΝ^
ΤΩΝ Ν ΗΣΙΛΤΩΝΑΡΕΤΗΣΕΝγ. τι
ΕΥΝοΐΑΣΗΝΕΧηΝΔΙΑΤ"^
ΝΗΣΙ ΩΤΑΣΑΝ ΑΓΡΑ
20 ΕΔΡοΥΣΤΟΔοΓ*
Λ Ι ο Ι Ν Η Ν Κ
Ρ
ύπο των συνέ[δοιύν
εΰνοιαν* την προς τους ν/)σιώ[τικς
τοϊς συνέ^ροις* [τά τε έ- Δεδόχθαι
5 κ του πρότερον ψνι<ρίσ[Λίκτος του ά-
ναγεγρκ[Χ[/.ένου εν τώι Σερώι τοζ» 'Απόλλ
ωνος του Δηλιου ύπάρχειν θρκσυ-
κλεϊ παρά τοϊς νγ)<ΐιώταις, κκΐ πάλι[ν
επαίνεσαν αύτον άοετνίς ένεκεν
10 κ#1 εύνοιας τ·^ς εις τους νησιώτες
λχ\ στεφκνώσαι θαλλοΰ στεφκνωι,
διότι βεβαίκν την ε?ς τους νησιώ-
Τ«ς εΰνοικν ποεϊτβίΐ* άνκκηρύξαι 324 LA CONFÉDÉRATION DES GYGLADES
6ε τον στέφκνον Πτολεμαίων τωι
15 άγώνι τωι πρώτωι, όταν οί τραγωιδοί- άγωνί-
ζωνται δτι στέφανοι αύτον τδ κοιν[6ν
των νησιωτών άρετης εν[εκεν καΐ
εύνοιας vjv έχων δι<κτ[ελεΐ εις τοΟς
νησιώτας· άναγρ[άψαι δε τους συν-
20 εύρους το δόγ[(λ£ τό^ε εις στηλην
λιθίνην
L'inscription bien gravée en belles et grandes lettres n'est
pas postérieure au milieu du deuxième siècle.
Thrasyclès n'est pas connu.
Les différents articles du décret n'offrent point de particu
larités intéressantes ; on doit pourtant noter les Πτολεμαϊκ,
jeux établis peut-être en l'honneur de Ptolémée Philadelphe (1),
qui le premier fut maître des Cyclades, et qui semble avoir
été l'instigateur ou le protecteur de la confédération.
Un autre fait digne de remarque est l'inscription du décret
dans le temple d'Apollon Délien (2).
III. Fragment d'une stèle en marbre blanc ; trouvé au sud
du temple d'Apollon.
I
Ν Η Ν EX
. Ρ Α Κ Α Λ Ε Ι Δ
. I . Ε Α Σ Ρ Α Ρ Ε λ
5 .ΚΑΙΝΥΝΤΗΝΙ
ΙΡοΐοΥΝΤΑΣΤ
ΚΑΙΕΝΤΠΙΡΑΡΕΙ
Κ Ω Ν Δ Ε Ε
ΤΠΙΤΑΥΤΑΡοΐο,,
10 "ΩΝΤοίΣΣΥΝΕΔ. Ρο|. :
ΤοίΣΣΥΝΕΔΡοΐΣΖ.
(1) Cf. C. I. G. 2273.
(2) C. Ι. Α. 2234 et 2272 (?). CONFÉDÉRATION DES GYCLADES $$S LA
ΠΤΟΛΕΜΑΙΟ Ν. ΡΕ
H Ν Ε Χ Ε Ι Δ Ι Α Π ό >
Τ Ι Α Π ό 2 Τ Ι
15 Μ Τ ΕΤΑ Τ
Α ρ |
Τ
Une restitution est impossible; du moins peut-on indiquer
le sens général de l'inscription. C'est un décret destiné à r
écompenser les services d'un personnage appelé Ptolémée, ou
attaché à l'un des souverains de l'Egypte (τεταγμένος ύπο τον
βκσιλέα Πτολεμαΐον). Les lignes 1-10 contiennent une partie
des considérants du décret; ensuite viennent les articles.
L. 2. Euvoiscjv ην εχ[ει], . . ,ε[χων διατελεί. 3 [εις â ά*ν τις αύτον
παρακαλεί. 4 χρ]ε[ί]κς πκρέ[χεται. Après l'éloge banal donné
aux dispositions bienveillantes du personnage, mention des
services présents par lesquels il a mérit&#

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