Notes bibliographiques - article ; n°1 ; vol.10, pg 441-444
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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 1910 - Volume 10 - Numéro 1 - Pages 441-444
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Publié le 01 janvier 1910
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Langue Français

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Notes bibliographiques
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 10, 1910. pp. 441-444.
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Notes bibliographiques. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 10, 1910. pp. 441-444.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_1910_num_10_1_2375— — 441
D'autre part, les paragraphes où il traite des institutions sociales, des institutions politiques,
des institutions municipales, des finances de l'Annara..., bien que ne contenant heureusement
que de menues erreurs, n'offrent pas la peinture de la réalité vivante, car ils n'exposent qu'une
vérité théorique pour ainsi dire, ne résultent que d'une documentation livresque, ne décrivent
que la lettre des institutions et ne montrent pas que ces institutions subissent mille modifi
cations dans la pratique.
Cependant le livre de M. C. est t'ait de main d'ouvrier, il est un des meilleurs et des plus
consciencieux que l'on ait écrits sur l'Indochine française ; il serait excellent dans toutes ses
parties si le sens critique de son auteur avait pu s'exercer sur Lous les témoignages qu'il a
rassemblés ; il lui a peut-être manqué pour cela de joindre à ses qualités propres l'expérience
personnelle du pays. — cette expérience que possédèrent à un haut degré les administrateurs
de l'époque dont il retrace le premier l'histoire.
Charles l>. Mayboin1
Notes bibliographiques
— La librairie Leroux vient de faire paraître le volume de planches qui doit accompagner
l'Inventaire descriptif des Monuments cams de Г Annum, par M. II. Parmextier, chef du
Service archéologique de l'Ecole françaised'Extrème-Orient. (les planches, d'après les dessins
et les relevés de l'auteur, représentent tous les ensembles d'édifices cams des sculptures
isolées et les détail décoratifs ont été reproduits dans le tome ii;r de l'Inventaire ou le seront
dans le tome П); elles sont au nombre de 107 et sont suivies d'une carte archéologique de
ГАппат en sept feuilles indiquant la situation des divers monuments.
— M. Courant a publié dans les Annales des Sciences politiques (i5 janvier 1910), un
intéressant article intitulé La Succession an trône de Chine. Les deux derniers empereurs
de Chine sont morts sans enfants: comment a été choisi l'héritier du trône? telle est la question
à propos de laquelle M. Courant étudie la loi de succession dans la famille impériale.
— Le numéro de Tijdschrift uoor indische Taal-, Land- en Volkenkunde qui vient
nous arriver (p. m, fasc. 1, 1910) contient sous la signature de M. T. van Erp une
Interprétation de quelques sculptures du Borobondour; de très bonne reproductions de
bas-reliefs illustrent cette étude.
apparenté aux Turcs, aux Chinois et à cette classe de peuples que Quatrefages appelle indo-
mongoliques. 11 en présente les caractères physiques... » C'est supposer résolue la question
de l'origine des Annamites, question qui occupe encore les spécialistes, et sur laquelle l'accord
n'est pas établi. M. Ueniker, dont la compétence n'est pas discutée, se contente de dire :
« II faut distinguer dans la presqu:île transgangétique. les aborigènes probables et les peuples
issus du mélange de ces aborigènes avec les envahisseurs venus des pays avoisinants et dont
les migrations sont historiquement connues, au moins en partie... F'assons aux populations
mixtes de l'Indo-Chine issues des métissages probables entre les autochtones et les envahiss
eurs... Le peuple annamite... est le résultat de mélanges nombreux. Originaire, d'après ses
traditions du pays de l'Occident, c'est-à-dire apparenté aux peuples thai, il est venu de bonne
heure dans la région qu'il habite aujourd'hui. 11 y trouva déjà installés les Mois, les Khmers et
les Malais qu'il parvint à s'assimiler ou à repousser dans la montagne et les régions insalubres ;
mais il a dû subira son tour des immigrations incessantes des Chinois... {Races et peuples
de la terre, édit. de 1900, pp. 455-46:*).
T. X. — 28. _ — 442
— Le numéro d'avril 1910 du Bulletin de l'Association amical jîeanco-chiuoise offre
un sommaire varié: M. G. Holmn commence la traduction du récit d'un lettré chinois dont le
sujet est le suivant : Cérémonial de !a cour et Coutumes du peuple de Pékin; M. G. Soulif:
y donne la suite de son étude sur la Musique chinoise. Une rubrique nouvelle est ouverte sous
le titre : Art Chinois; sous cette rubrique, les rédacteurs du Bulletin se proposent de « grouper
des informations qui seront de quelque utilité pour les amateurs d'art chinois ». L'idée parait
excellente. Dans la Bibliographie, un compte-rendu de la traduction en français, par M. d'Ardenne
de Tizae, de l'ouvrage de Bushell , Chinese Art (nous l'avons signalée dans le précédent numéro
de notre Bulletin) apporte quelques corrections et observations avisées de M. Victor Collin.
— M. F. Williams, publie dans les Transactions of the Asiatic Society of Japan
(vol. xxxvu, part li) le journal de l'expédition du Commodore Perry au Japon en i853, rédigé
parson père S. Wells Williams, premier interprète de l'expédition.
— Une note de M. Sylvain Lévi, d.ins les Annales de Géographie (n° io5, i5 mai igio),
fait ressortir qu'en dehors du programme archéologique que la mission Pelliot avait à remplir
et qu'elle a si brillamment rempli, elle s'était aussi donné un programme géographique. Et
M. Sylvain Lévi résume en quelques lignes précises les résultats de la mission au point de vue
géographique :
« Le I)1' Vaillant a levé un itinéraire complet de Kachgar à ÏNgan-si-teheou, d'abord à la
boussole Peigné, entre Kachgar et Kontchar, et le reste à la planchette déclinée. C'est, au
total, une ligue d'environ зэоо km. Les explorateurs de l'Asie Centrale l'avaient souvent
recoupée; ils l'avaient rarement suivie. Aussi le D1" Vaillant a pu signaler, dès maintenant,
plusieurs erreurs a rectifier : elles portent sur l'articulation des monts Mazar avec le Tcbôll-
tagh ; le cours du Mouzart-daria, à partir de Bai ; la traversée du Tchôll-tagh par le Mouzart.
entre le Qyzil et Qoum-toura ; les sources de la rivière de Toksoun. Enfin, la partie de la route
à travers le T'ien-chan, entre Tsimousa et Tourfan, à l'Est du Bogdo-ola est entièrement
nouvelle.
En outre, l'oasis de Koutehar et l'oasis de Cha-tcheou ont été l'objet de travaux spéciaux :
dans l'oasis de Koutehar, il n'a pas été relevé moins de gookm. de route. La position de Cha-
yar, solidement établie désormais, est à reporter au Sud-Ouest de Koutehar, tandis que les
cartes la don lent au Sud-Est La constatation la plus bizarre et la plus imprévue, c'est que le
lac Babi-koul, scrupuleusement ligure sur toutes les cartes de l'Asie, n'existe pas; le nom
même est complètement inconnu dans le pays. »
— M. A. Vissièke continue dans la Revue du Monde musulman (vol. x, n° 5, mars 1910)
la série de ses Etudes sino-mahométanes, commencée l'année dernière (vol. vm, nos ^S,
juillet-août 1909). Après avoir traduit précédemment la biographie du Seyyid Edjell Chams
ed-IJin qui se trouve dans le, Yuan chc et, dans le Yu.11- nan Cong tche, le texte la « stèle
commémorant la bienfaisante administration du ministre gouverneur Sai », M. Vissikbe donne
dans ce numéro la traduction d'une stèle en écriture cursive delà Chambre funéraire du Seyyid
lidjell à Yun-nan fou (i). L'estampage de l'inscription traduite a été remis à M. Vissiére par
M. d'Ollone ; la stèle contient une notice concernant la garde permanente de la sépulture
princière. M. Vissil're a joint à sa traduction des renseignements extraits notamment du Ta
ts'ing yi Cong tche, du Tien hi, du Yun-nan tong tche kao et qui éclairent certains points
de l'histoire du Yun-nan; il donne en terminant un résumé chronologique relatif au Seyyid
Edjell et aux honneurs funéraires rendus à sa mémoire.
(M 11 a déjà été question de cette stèle dans la Revue du Monde musulman (vol. iv. n.° 2,
1908); cl. Vissiére, Le Seyyid Edjell Chams ed-Din Omar et ses deux sépultures en
Chine, pp. .">5o, 53 1 ; ci. aussi B. E. F. E.-O., vnt (1908), pp. 262, 58o-58i. - — 443
— Le même numéro de la Revue du Monde Musulman contient, sous la signature de M. .).
B. Reby, un article sur l'enseignement des langues orientales en pays russes, où se trouvent
groupées de très int

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