La pluie à Alger - article ; n°64 ; vol.12, pg 324-338
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Description

Annales de Géographie - Année 1903 - Volume 12 - Numéro 64 - Pages 324-338
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1903
Nombre de lectures 36
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Philippe Gauckler
La pluie à Alger
In: Annales de Géographie. 1903, t. 12, n°64. pp. 324-338.
Citer ce document / Cite this document :
Gauckler Philippe. La pluie à Alger. In: Annales de Géographie. 1903, t. 12, n°64. pp. 324-338.
doi : 10.3406/geo.1903.6349
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1903_num_12_64_634932 GEOGRAPHIE GIONALE
LA PLUIE ALGER
MOYENNES ANNUELLES
Les observations pluviométriques faites Alger et aux environs
ont été assez nombreuses ouvrage de Mr Raulin auquel il faut tou
jours se référer pour les données anciennes en cite un grand nombre1
Mais la plupart des pluviomètres étaient placés dans des conditions
anormales ou suivis une fa on peu régulière Un examen même
superficiel rend douteuses des séries entières La série des observa
tions de Fort Empereur utilisées par Mr ïhevenet donne elle-même
quelques chiffres surprenants et le pluviomètre placé une grande
altitude été suivi que pendant une période relativement courte2
Deux séries seulement sont remarquables par la sûreté des obser
vations La première été obtenue au port Alger môle de îlot de la
Marine par le Service des Ponts et Chaussées la seconde Hôtel de
Ville Alger par le Service météorologique Toutes deux se continuent
hui Mais la première part de 1843 et la seconde été com
mencée en 1884 Dans les deux cas un même pluviomètre toujours
placé au même endroit observé toujours avec le même soin été uti
lisé depuis origine la fin Dans chaque série toutes les obser
vations sont comparables entre elles Les erreurs de lecture ou ins
cription les seules qui paissent être glissées
Il est naturel étudier abord la série la plus longue puis de se
servir de la série la plus courte comme moyen de contrôle en tenant
compte de la différence des altitudes et des expositions
Le pluviomètre du port Alger un diamètre de O111 Il est placé
sur ancien môle des Turcs au sud de îlot de la Marine dans la partie
la plus éloignée de la mer une altitude de niveau de la cuvette
cet endroit il ne peut recevoir aucun embrun aucune circonstance
locale ne peut influer sur les résultats il donne Les quantités eau
sont relevées chaque jour heures du matin et heures du soir
elles sont totalisées chaque mois
La répartition de la pluie dans le courant une même année été
VICTOR RAULIN Observations pluviométriques faites en Algérie et dans les colo
nies fran aises 1876 ANGOT tude sur le climat de Température
pression barométrique et pluie Ann Bureau Central Meteor. année 1881 Paris
1883 36 voir pour les pluies 25 et suiv
TIIEVEKET Essai de climatologie algérienne Alger-Mustapha Impr Girali
1896 In-4 119 p. 44 pl PLUIE ALGER 325 LA
étudiée en 1897 par Mr Sambue après les observations du Môle1
Son étude porté sur la période 1843-1896 Les résultats qui en
dégagent sont les suivants La hauteur moyenne de pluie est plus élevée
Alger 682 mm. Paris 594 mm. et Marseille 527 rnm.) le
nombre de jours de pluie 100 est supérieur celui de Marseille 79)
inférieur celui de Paris 147 La chute la plus rapide observée est
celle du 17 mai 1854 entre et du matin elle donné une
colonne eau de 30 mm Dans les 24 heures qui ont commencé le
16 décembre 1855 du soir on recueilli 106 mm
Mr Sambue tracé la courbe de la pluviosité mensuelle moyenne
pendant 50 ans 1er juillet 1845-30 juin 1895 Le minimum absolu
de pluviosité tombe toujours en juillet il est donc sensiblement fixe
Le maximum absolu tombe presque constamment en décembre sauf
pendant la première décade où il tombait en novembre Il est donc
aussi peu près fixe mais est cependant un peu plus mobile que le
minimum absolu2 Mais il fait observer aussi que la courbe
moyenne correspondant la période de 50 ans dissimulait un phéno
mène visible sur des moyennes portant sur des périodes de 10 ans
et qui consiste dans existence un maximum secondaire de pluvio
sité se dépla ant de 10 en 10 ans et visible dans périodes sur
Calculant les limites moyennes de la saison sèche où la pluie jour
nalière est au-dessous de la moyenne) Mr Sambue trouvé elle
durerait 178 jours et la saison humide 187 jours du octobre au
12 avril Le jour le moins pluvieux serait le août et le jour le plus
pluvieux le décembre
Ces résultats sont très intéressants Il faut remarquer cependant
il des inconvénients opérer sur des séries années trop lon
gues pour étudier les maxima secondaires Pendant les 59 années 1843-
1901 le maximum secondaire est en effet nettement placé fois en
janvier 15 fois en février 28 fois en mars fois en avril En 1861
1862 1886 1892 on peut hésiter entre deux maxima secondaires
un en janvier autre enavril En 1851 adeux
en janvier et en mai En 1871 il en deux également en janvier et
en mars Restent quatre années 1846 1859 1881 1893 où le maxi
mum apparaît pas bien soit il tombe la limite de deux mois
soit on doive le placer en dehors de la période examinée examen
par année des moyennes mensuelles met donc le phénomène en
lumière Les sommes années le dissimulent parfois cause de sa
mobilité
Les observations du Môle ont été résumées par un graphique
SAMB Recherches sur le climat Alger Thèse pour le grade de Docteur
en médecine Toulon pr Foa Paris Challamel) 1897 In-8 1à3 p. pl graph
fr
SAMBU ouvr cité 87-88 326 OGRAPHIE GIONALE
fig I)1 dont les abscisses sont proportionnelles aux temps comptés
par années et où les quantités de pluie tombées chaque année sont
figurées par une horizontale trait fin dont ordonnée est propor
tionnelle ces quantités
Il était très important de choisir convenablement origine de année
pluvi ométrique
Beaucoup de relevés observations météorologiques prennent pour
origine de année le 1er janvier Cette date tombe dans le voisinage de
la période où les condensations aqueuses sont le plus abondantes un
déplacement de quatre ou cinq jours dans le passage un cyclone qui
donne en quelques jours 100 mm de pluie est de nature transformer
complètement le caractère une année et même intervertir deux
années dont une paraît sèche alors elle bénéficié de humidité
de la précédente et donné les résultats une année humide et dont
autre paraît humide alors que hiver précédent ayant été sec elle
subi les inconvénients du manque de pluie
La limite entre deux années consécutives doit être choisie de telle
fa on que pour le même déplacement en temps on ait les moindres
variations de pluie tombée Si on en rapporte aux résultats théo
riques de Mr Sambue origine de année pluviométrique devrait être
placée le août Mais si on remarque que la moyenne des hauteurs de
pluie tombées en juillet atteint pas mm. on voit il aucun
inconvénient placer origine de année au commencement et non
la fin de juillet Les pluies de juillet ont ailleurs toujours allure de
phénomènes anormaux quand ils ne sont pas simplement locaux et
sont de celles il conviendrait éliminer dans la recherche des lois
générales Le choix du 1er juillet comme origine de année pluviomé
trique met celle-ci dans un rapport simple avec année civile avantage
pratique il est pas inutile de conserver
Les traits fins horizontaux représentent donc la quantité de pluie
tombée du ler juillet au 30 juin supposée uniformément répartie pen
dant ces 12 mois Le graphique est complété par une horizontale qui
figure la moyenne des chutes eau annuelles pendant toute la période
des observations Pour la période de 59 ans allant du ler juillet 1843
au 30 juin 1902 cette moyenne est de 672 mm
La courbe formée par les traits fins est peu remarquable en elle-
même On constate de grandes irrégularités des passages brusques
un côté autre de la moyenne elle coupe 27 fois Toutefois de
1850 1855 et de 1886 1891 cinq années consécutives sont au-
dessus de 1868 1872 quatre années consécutives sont très près de la
moyenne de 1894 1901 sept sont au-dessous
Les graphiques et II ont été arrêtés au 30 juin 1901 niais dans le corps
de article et dans la note qui le termine on fait état des observations de 1901-
1902 et même de 1902-1903 OGRAPHIE GIONALE 328
Par contre le miniraum de 291 mm 1845-1846 et le

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