À l époque grecque : le peuplement des côtes de la mer Noire et de la Gaule méridionale - article ; n°3 ; vol.21, pg 553-572
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À l'époque grecque : le peuplement des côtes de la mer Noire et de la Gaule méridionale - article ; n°3 ; vol.21, pg 553-572

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Annales. Économies, Sociétés, Civilisations - Année 1966 - Volume 21 - Numéro 3 - Pages 553-572
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1966
Nombre de lectures 30
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Alexandra Wasowicz
À l'époque grecque : le peuplement des côtes de la mer Noire et
de la Gaule méridionale
In: Annales. Économies, Sociétés, Civilisations. 21e année, N. 3, 1966. pp. 553-572.
Citer ce document / Cite this document :
Wasowicz Alexandra. À l'époque grecque : le peuplement des côtes de la mer Noire et de la Gaule méridionale. In: Annales.
Économies, Sociétés, Civilisations. 21e année, N. 3, 1966. pp. 553-572.
doi : 10.3406/ahess.1966.421396
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1966_num_21_3_421396MISES AU POINT
A L'ÉPOQUE GRECQUE :
LE PEUPLEMENT DES CÔTES DE LA MER NOIRE
ET DE LA GAULE MÉRIDIONALE
d'Europe colonies qui centre études des du av. découverts de des de dernières marginales Rhône, L'intérêt la plus furent J.-C. côtes cultures civilisation concernant de helléniques. en années Les occidentale, de témoignent pénétrées développement, dans du plus porté indigènes la discussions monde la x. mer grecque fréquemment Les vallée les par par Tous d'Union de Noire, antique territoires chercheurs, ainsi le l'intérêt les du au inonde sur ces l'interpénétration Dniepr, colons c'est-à-dire sujet que s'est Soviétique les problèmes des suscité de archéologues le scientifique des territoires grecs nettement au la questions rôle France nord objets par la à et économique sont partir ce quasi-totalité de des situés problème. accru de de méridionale, au et Bulgarie telles mis Alpes historiens, provenance cette des problème au en en que et vine-vie et cours relief dehors Les civilisation lui dans culturel des l'expansion consacrent chercheurs de examinent des des la grecque, dans l'Italie, régions de siècles vallée zones vingt des eon les et
1. J'ai écrit cet article au cours de mes recherches sur la topographie des villes
grecques antiques du littoral de la mer Noire, dans le cadre des travaux de la Section
d'Archéologie Antique de l'Institut d'Histoire de la Culture Matérielle de l'Académie
Polonaise des Sciences, sous la direction de M. le Professeur K. Majewski. Je dois beau
coup à la bourse que j'ai reçue de l'Académie Polonaise des Sciences en 1960 pour un
voyage en U. R. S. S., où j'ai pu étudier sur place la topographie des villes grecques
du littoral nord de la mer Noire. J'ai pu, de plus, prendre connaissance de la topographie
des villes grecques en Gaule méridionale, grâce à la bourse qui m'a été octroyée en 1963
par la VIe section de l'École Pratique des Hautes Études à Paris. Je profite de l'occasion
pour présenter mes remerciements très vifs pour l'aide bienveillante qui m'a été prêtée
au cours de mes études à Paris et en province par MM. les Professeurs : F. Braudel,
F. Benoit, J. Coupry, P. Courbin, G. Daux, P. Demargne, P. Devambez, H. Gallet
de Santerre, R. Martin, H. Rolland, ainsi que par M. l'abbé J. Giry, J. Bruchet,
J. H. Clergues, Y. Solier, L. O. et J. Taffanel. Je remercie également P. Vidal-Naquet
qui a bien voulu lire mon texte et me donner d'utiles indications.
553 ANNALES
de nombreuses publications 1. On organise aussi à ce sujet de nombreux
colloques et symposiums, pour ne citer que le Colloque de Dijon, le
Congrès de Tarente et le VIIIe Congrès d'Archéologie à Paris a. Il est
incontestable que les résultats des fouilles archéologiques les plus
récentes sont l'une des principales raisons de ce redoublement d'intérêt
pour la « culture périphérique ». Parmi ces fouilles, citons : Vix, Glanum,
Saint-Biaise en France, Panagurichete, Seuthopolis, Kazanlyk en
Bulgarie, Neapolis, Berezan et de nombreuses villes antiques sur le
territoire de l'Union Soviétique (fig. 1-2-3).
Nous connaissons aujourd'hui, ne serait-ce que dans ses lignes
les plus générales, l'évolution des relations entre les colonies grecques
et les villes de la Grèce proprement dite et de l'Asie Mineure. Nous
possédons également de nombreuses preuves de l'intense activité
politique, économique et culturelle de centres aussi importants que
1. Je ne cite que la bibliographie la plus importante : J. Jannokay, Ensérune
Contribution à V étude des civilisations préromaines de la Gaule méridionale, Paris 1955
F. Villard, La céramique grecque de Marseille (VIe -IVe siècles). Essai d'histoire
économique, Paris 1960 ; F. Benoit, Recherches sur Vhellénisation du midi de la Gaule,
Aix-en-Provence 1965 ; J. Bérard, La colonisation grecque de Vltalie méridionale
et de la Sicile dans V Antiquité. L'histoire et la légende, Paris 1957, 2e éd. ; T. J. Dun-
babin, The Western Greeks. The History of Sicily and South Italy from the Foundation
of the Greek Colonies to 480 B. C, Oxford, 1948 ; G. Vallet, Rhégion et Zanclè. Histoire,
commerce et civilisation des cités chalcidiennes du détroit de Messine, Paris, 1958 ;
V. Parvan, « La pénétration hellénique et hellénistique dans la vallée du Danube »,
Académie Roumaine. Bulletin de la Section Historique, X, 1923, p. 23 et suiv. ;
V. Blavatskij, « Influences de la civilisation antique sur les pays du littoral nord
de la mer Noire », Sovetskaja Arhkeologija, 1964, 2, pp. 13-26 et Sovetskaja Arkheologija,
1964, 4, pp. 25-35 (en russe).
Les problèmes de la culture périphérique ont été aussi étudiés en Pologne, plus
spécialement à propos des relations du monde romain avec les territoires situés au
nord du Danube — et également à propos des régions septentrionales du Pont-Euxin
à la suite des fouilles polono-russes effectuées à Olbia en 1956 et 1957. Cf. K. Majewski,
S. Parnicki-Pudelko, T. Zawadzki, A. Wasowiczowna, « Olbia. Sources écrites
et recherches archéologiques », Travaux de la Section d'Archéologie Antique de l'Institut
d'Histoire de la Culture Matérielle de l'Académie Polonaise des Sciences, n° 6, Varsovie,
1957 (en polonais) ; K. Majewski, « Olbia. Découvertes et recherches à Olbia sur le
Boug », Travaux..., n° 20, Varsovie, 1962 (en polonais) ; K. Majewski (dans « Cinq
ans de travaux de recherches de la Section d'Archéologie Classique de l'Institut de
la Culture Matérielle près l'Académie Polonaise des Sciences et Lettres (1954- 1958)»,
Travaux... n° 16, Varsovie, 1959, pp. 11-29 (en français).
2. Actes du Colloque sur les influences helléniques en Gaule, Dijon, les 29-30 avril -
1er mai 1957, Publications de l'Université de Dijon, XVI, 1958 ; Greci e Italici in
Magna Grecia. Atti del Primo Convegno di Studi sulla Magna Grecia, Napoli, 1962.
Dans les Actes du VIIIe Congrès international d'Archéologie classique (2 vol., Paris,
De Boccard, 1965), plusieurs communications touchent de près aux problèmes évoqués
ici, notamment celle d'E. Condurachi : « Influences grecques et romaines dans les
Balkans, en Hongrie et en Pologne », pp. 317-332, de D. M. Pipped i : « Les plus anciens
monuments grecs de la Dobroudja : sixième et cinquième siècle avant notre ère »,
pp. 332-336, de P. Alexandresco : «Les rapports entre indigènes et Grecs à la lumière
des fouilles de la nécropole d'Histria », pp. 336-339, et de V. Blavatsky : «Le rayon
nement de la culture antique dans les pays de la Pontide du nord », pp. 393-403. La
présente étude a été élaborée avant que ne nous parviennent les volumes du VIIIe Cong
rès. Nous avons eu plaisir à constater notre accord avec ligne générale de ces débats.
554 COTES GRECQUES
Fig. 1. — Carte de la répartition des principales colonies grecques
au bord de la mer Noire.
(Anapa)
Fig. 2. — Carte de la répartition des principales colonies grecques
au bord du détroit de Kertch.
556 ANNALE S
Marseille, Olbia (sur le Pont-Euxin) et Panticapée (en Crimée). Mais
nous connaissons moins bien les facteurs et les bases du développement
des colonies grecques. Or, nous ne pouvons plus aujourd'hui nous
contenter de la thèse, reprise inlassablement dans la littérature scien
tifique, selon laquelle le commerce avec la Grèce proprement dite
aurait été la base, sinon unique, du moins principale, de l'existence des
colonies grecques. Le commerce avec la Grèce n'explique pas à lui seul
la puissance économique et politique du Royaume du Bosphore Cimmé-
rien, la longue existence d'Olbia sur le liman du Boug et de Cher
sonese, ainsi que l'étendue de l'activité de Marseille. Il

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