Apprentissage et mémoire, par N. Bonaventure, J. Le Ny, N. Riche - compte-rendu ; n°1 ; vol.59, pg 237-247
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Apprentissage et mémoire, par N. Bonaventure, J. Le Ny, N. Riche - compte-rendu ; n°1 ; vol.59, pg 237-247

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Description

L'année psychologique - Année 1959 - Volume 59 - Numéro 1 - Pages 237-247
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1959
Nombre de lectures 43
Langue Français

Extrait

N. Bonaventure
J. Le Ny
N. Riche
2° Apprentissage et mémoire, par N. Bonaventure, J. Le Ny, N.
Riche
In: L'année psychologique. 1959 vol. 59, n°1. pp. 237-247.
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Bonaventure N., Le Ny J., Riche N. 2° Apprentissage et mémoire, par N. Bonaventure, J. Le Ny, N. Riche. In: L'année
psychologique. 1959 vol. 59, n°1. pp. 237-247.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1959_num_59_1_6618PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 237
a) Que les effets de l'entraînement antérieur sont plus nets en
mination auditive qu'en visuelle ;
b) Lorsque la modalité sensorielle est identique pour l'entraînement et
la reconnaissance, les effets de l'exercice sont plus prononcés que
dans le cas du changement de modalité sensorielle.
c) Les effets de transfert de l'entraînement visuel sur la reconnaissance
auditive sont plus importants que les effets de transfert de l'entra
înement auditif sur la reconnaissance visuelle.
En outre, l'analyse des erreurs faites par les sujets montre que
l'exercice produit une tendance à compléter les items partiellement discri
minés. Quand le sujet a perçu 2 lettres, il devine la troisième et reconstruit
le mot. Une telle tendance ne se retrouve pas avec les items caractérisés
par une faible fréquence d'exercice. Enfin, cette tendance à la reconstruct
ion est beaucoup plus forte dans le cas de la reconnaissance auditive
que dans celui de la reconnaissance visuelle. L'appréhension
d'un stimulus verbal semble plus globale et plus exhaustive que
l'appréhension visuelle, plus partielle et analytique. Les unités de per
ception ne sont certainement pas comparables dans les deux cas.
C. F.
2° L'apprentissage et la mémoire
WARREN (J. M.). — The Phylogeny of Maze learning. 1) Theoretical
Orientation (La phylogenèse de V apprentissage du labyrinthe. 1) Orien
tation théorique). — Anim. Behaviour, 1957, 5, 90-93.
L'auteur se propose de passer en revue les travaux sur l'apprentissage
des labyrinthes par les vertébrés et les invertébrés supérieurs, afin de voir
si ces données permettent de mettre en évidence un modèle logique
compatible ou non avec le schéma généralement admis de l'évolution
des métazoaires. L'apprentissage des labyrinthes est, avec les réflexes
conditionnés, la seule méthode qui ait été appliquée à un assez grand
nombre d'espèces, dans des conditions grossièrement comparables. La
quantité d'apprentissages possibles et la capacité de ceux-ci présentent
chez les invertébrés une progression partant des vers, passant par les
mollusques, les crustacés pour aboutir aux insectes. Chez les vertébrés
le déroulement est le suivant : poissons et amphibiens, reptiles, mammifè
res. Mais, parmi les vertébrés, seuls les mammifères montrent une nette
supériorité à l'apprentissage des labyrinthes ; tous les autres sont infé
rieurs aux résultats donnés par les invertébrés supérieurs. La mise en
évidence de l'infériorité du poisson ou de la grenouille par rapport à la
fourmi ou à la blatte a eu un effet désastreux sur les théories de la psy
chologie comparée et encore plus néfaste sur la recherche. Pendant des
années, les psychologues ont été obsédés par la notion d'une orthogenèse
où les vertébrés devaient occuper une position plus élevée que tous les
invertébrés. Mais quelle désillusion quand l'expérience fit apparaître
que les fourmis apprennent des labyrinthes beaucoup plus compliqués
et bien plus vite qu'un poisson. Pourtant les physiologistes ont montré 238 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
qu'il apparaît très tôt dans l'évolution des formes pluricellulaires une
divergence entre la branche conduisant des vers aux invertébrés supé
rieurs et la branche aboutissant aux vertébrés. La théorie montre que le
système des synapses nerveuses et le développement progressif de la
dominance céphalique se forment indépendamment dans les deux séries.
Il faut renoncer au système en ligne droite : invertébrés — vertébrés ;
un effort de nouvelles recherches doit être entrepris pour élucider les
positions comparables des espèces dans un schéma comprenant des séries
parallèles. On peut raisonnablement espérer une rapide amélioration de
la connaissance des relations entre le processus nerveux et la conduite
quand nous aurons reconnu explicitement l'existence de deux modèles
d'organisation nerveuse fondamentalement différents. L'auteur dénonce
l'insuffisance des données expérimentales dans les travaux étudiés. De
très grandes différences existent : appareils, qualité et quantité des st
imuli, des récompenses, erreurs pénalisées ou non, différence de critère
d'apprentissage, etc. Warren ne peut citer, parmi tous les travaux, qu'une
trentaine d'articles offrant des possibilités d'une étude comparative, et
deux tiers de ceux-ci sont antérieurs à 1942.
N. R.
Apprentissage chez les protozoaires et les invertébrés :
KATZ (H. S.), DETERLINB (W. A.). — Apparent learning in the
Paramecium (Apprentissage apparent chez les paramécies). — J.
comp. physiol. Psychol., 1958, 51, 243-247. — KUENZER (P.). —
Verhaltensphysiologische Untersuchungen über das Zucken des
Regenwurms (Recherches psychophysiologiques sur les contractions
des vers de terre). — Z. Tierpsychol., 1958, 15, 32-49. — BOYCOTT
(B. B.), YOUNG (J. Z.). — Reversal of learned responses in « Octo
pus vulgaris » Lamarck (Inversion des réponses apprises chez le
poulpe). — Anim. Behaviour, 1958, 6, 45-52. — WELLS (M. J.). —
Factors affecting reactions to mysis by newly hatched Sepia (Facteurs
affectant les réactions de la seiche nouvellement éclose, devant une
crevette). — Behaviour, 1958, 13, 96-111.
Le travail de Katz et Deterline est une critique des expériences de
Gelber sur un prétendu apprentissage chez les paramécies. Les auteurs
ont employé la même technique. Ils introduisent un fil de platine stérile
dans une culture de paramécies affamées, puis le retirent au bout de
trois minutes, et comptent le nombre de ciliés qui y adhèrent. L'expé
rience est répétée en mettant de la nourriture bactérienne sur le fil. Au
bout de 40 répétitions ainsi confirmées, plusieurs paramécies viennent
se coller au fil même s'il est dépourvu de bactéries. D'après Gelber, cette
réaction d'approche du fil de platine stérile est la preuve d'un apprent
issage ; pour Katz et Deterline, au contraire, cette réponse n'est qu'une simple, innée, au matériel alimentaire ; preuve : un groupe de
contrôle qui reçoit sa nourriture bactérienne en deux fois correspondant
à la première et à la dernière introduction du fil de platine dans la PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 239
culture expérimentale, donc en dehors de tout renforcement, présente
des modifications de comportement analogues à celles du groupe « ren
forcé » 40 fois : les paramécies adhèrent aussi sur le fil de platine stérile.
Cette interprétation d'une simple excitation par la nourriture rend
incompréhensibles les résultats de Gelber sur les effets opposés qu'au
raient l'autogamie et la conjugaison sur la réaction d'approche du fil
(voir Année Psychol., 57e année). Nous attendons des précisions de la
part de Gelber, aussi bien que de Katz et Deterline, sur ce problème
déjà bien controversé de la capacité d'apprentissage chez les Protistes.
Les réactions de contraction du ver de terre deviennent peu à peu
moins fréquentes, et disparaissent même complètement si elles sont
déclenchées répétitivement par des stimuli mécaniques, thermiques ou
galvaniques. Les stimuli faibles produisent un épuisement de la réaction
plus rapidement que les stimuli forts. Cette inhibition n'est pas due à de
la fatigue motrice, car elle est spécifique de chacun des stimuli utilisés.
L'épuisement de la réactivité a une marche indépendante pour les trois
ordres de stimuli envisagés dans chaque segment donné. C'est seulement
après des stimulations ininterrompues que la réaction devient moins
spécifique. La fatigabilité spécifique de la contraction permet de conclure
que le ga

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